Le 17 octobre 2006.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Mobilisation pour le retour de Suzilène.

Expulsée le 12 octobre par avion militaire vers le Cap-Vert, après 12 jours de rétention, Suzilène doit revenir.

Revenir là où habite sa mère et son petit frère, là où elle a entrepris ses études au lycée professionnel Valmy à Colombes, là où sont ses amis...Pourquoi un tel acharnement ? Quel danger représente Suzilène pour la France ? Les lycéens de Valmy, qui ont recueilli en quelques jours des milliers de signatures, n’en resteront pas là. Une même indignation rassemble les lycéens, les enseignants, la population, blessés au plus profond d’eux-mêmes. Cette expulsion est un signal. N.Sarkozy n’a pas désarmé. Il tente de faire aujourd’hui ce qu’il n’a pu réaliser cet été, l’œil rivé sur l’objectif des 25 000 expulsions planifiées pour 2006.

La LCR soutient toutes les actions décidées par les lycéens, les enseignants et leurs syndicats, RESF. La LCR exige le retour de Suzilène. Vigilance et mobilisation sont indispensables pour les élèves sans-papiers qui se sentent menacés par le ministre des expulsions.


Le 13 octobre 2006.

Communiqué de la LCR - Fusion GDF-Suez : c’est toujours non.

Alain Krivine, porte-parole de la LCR, sera présent, à Paris, à la manifestation du 14 octobre, appelée par la CGT, et soutenue par la FSU, Solidaires, la Convergence pour la défense des services publics,notamment, afin de s’opposer à la privatisation de GDF.

Le projet de loi autorisant la fusion de Suez et de GDF, voté par les députés, est maintenant soumis aux sénateurs alors que la confusion politique va en s’accroissant. En plein débat parlementaire, s’ajoutant aux conditions mises par la Commission de Bruxelles, le groupe Pinault vient de faire savoir qu’il maintenait son intention de lancer une OPA sur Suez. Ce débat parlementaire n’est qu’un leurre à destination de parlementaires complaisants. Il s’agit simplement de vendre Gaz de France au plus offrant.

La LCR maintient son refus de toute privatisation du secteur de l’énergie qui inévitablement se traduira pour les usagers par des hausses considérables de tarif et pour les salariés par une dégradation de leur statut et de leurs conditions d’emploi, pour le plus grand profit des actionnaires. La LCR exige le retrait de ce projet de loi et réaffirme son engagement en faveur d’un service public de l’énergie : EDF-GDF 100% public.


Le 11 octobre 2006.

Communiqué de la LCR - Intermittent-e-s : pour la PPL et l’abrogation du protocole de 2003 !

Jeudi 12 octobre, la Proposition de Projet de Loi parlementaire (PPL), soutenue par 470 députés, doit être débattue à l’Assemblée Nationale.

Si celle-ci était votée, elle obligerait le gouvernement et son ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, à tenir enfin ses promesses, et surtout, à revenir sur le protocole d’accord de juin 2003 qui avait mis le feu aux poudres intermittentes., Depuis, ce protocole a exclu des dizaines de milliers d’artistes et de technicien-ne-s du spectacle de l’assurance- chômage spécifique.

La LCR apporte son plein soutien à la lutte des intermittents pour améliorer les Annexes 8 et 10 relatives à leur assurance-chômage, et revenir aux 507 heures sur 12 mois pour 12 mois d’indemnités, avec date anniversaire fixe, réclamées par les syndicats majoritaires et les collectifs des salariés du spectacle.


Le 10 octobre 2006.

Communiqué de la LCR - Cachan : des conditions d’application de l’accord inacceptables.

Quelques jours seulement après la signature d’un accord entre les délégués des expulsés, les médiateurs représentant l’état, et la mairie de Cachan, les promesses du gouvernement ont déjà fait long feu.

Les conditions de mise en oeuvre de cet accord sont aujourd’hui inacceptables Pour beaucoup, malheureusement, la mairie de Cachan, empressée de "voir le gymnase évacué", n’oppose pas de résistance aux manoeuvres du gouvernement et de ses représentants Plus de 15 sites sont proposés au lieu des 9 prévus initialement dont certains très éloignés et sans transport en commun, d’autres où il est impossible de loger la totalité de la famille ou tout simplement de cuisiner. Certains se retrouvent dans des chambres d’hôtels (solution toujours refusée par les expulsés) pour une durée maximale de 10 jours sans aucune garantie pour les sans-papiers qui n’ont pas de sauf-conduit. De plus, les transferts vers les hébergements se passent dans des conditions indignes, avec des pressions énormes sur les expulsés pour qu’ils acceptent n’importe quel hébergement, en tenant à l’écart les bénévoles et le comité de soutien qui ont accompagné ces familles pendant les 2 derniers mois, et pour certains depuis 4 ans. La LCR dénonce les conditions dans lesquelles le gouvernement et la mairie de Cachan organisent l’évacuation du gymnase « Belle image ». Elle appelle au respect de la dignité humaine et des engagements qui ont été pris.

La LCR exige à nouveau des hébergements viables et durables pour tous, l’arrêt du harcèlement policier, la scolarisation de tous les enfants et la régularisation de tous les sans-papiers.


Le 9 octobre 2006.

Communiqué de la LCR - La liberté d’expression assassinée.

Anna Politkovskaïa, journaliste du bi-hebdomadaire d’opposition Novaïa Gazeta, a été assassinée hier dimanche 8 octobre, à la veille de remettre à son journal un article sur la torture en Tchétchénie.

Silence du côté du Kremlin et de Poutine, démenti de la part du porte-parole de Ramzan Kadyrov, le dictateur pro-russe en Tchétchénie. Mais personne ne s’y trompe. Anna Politkovskaïa avait à de nombreuses reprises dénoncer dans ses articles la sale guerre en Tchétchénie, les exactions des troupes russes, la situation désastreuse de la population tchétchène, la politique de Poutine. Elle avait fait front courageusement malgré les nombreuses tentatives d’intimidation, les menaces de mort reçues.

La LCR tient à faire part de son émotion et de son indignation face à cet assassinat politique destiné à, réduire à néant toute liberté d’expression et à faire taire tout esprit critique à l’égard de la politique de Kremlin. La LCR s’associera aux initiatives prises suite à cet assassinat.


Le 6 octobre 2006.

Communiqué de la LCR - Existrans 2006 : contre les discriminations !

Pour avoir le droit de décider de leurs genres, de leurs corps, et changer de sexe, la vie des transexuel-le-s est un véritable parcours du combattant : examens psychiatriques et médicaux s’enchaînent, alors même qu’ils/elles ne peuvent modifier leur état civil comme ils/elles l’entendent.

Au quotidien, régulièrement discriminé-e-s, les Trans sont les premières victimes de la précarité :remettant en cause le système hétéro-patriarcal fondé sur la famille où un rôle, soit féminin soit masculin, est imposé grâce à un formatage de tous les instants, les Trans sont les premièr-e-s à être touché-e-s par les attaques sociales menées aujourd’hui par le gouvernement. Du fait même de la scandaleuse politique de santé publique, particulièrement sur la prévention du VIH, les Trans, parce qu’invisibles et non-reconnu-e-s, sont aussi parmi les premièr-e-s victimes du Sida.

La LCR s’associe donc à la manifestation de l’Existrans du samedi 7 octobre qui partira à 14h de la Place St Gervais (M° Hôtel de Ville) et réclame avec les associations et soutiens, la dépsychiatrisation complète de la transexualité.


Le 5 octobre 2006.

Communiqué de la LCR - Cachan : premier recul du gouvernement.

La large mobilisation pour soutenir les résidents de Cachan hébergés au gymnase Belle-Image commence à porter ses fruits.

La détermination des familles, des grévistes de la faim ont contraint le ministre de l’intérieur à reculer à la fois sur le relogement des familles, sur les sans-papiers puisque N.Sarkozy a dû s’engager par écrit à ce que les sans-papiers ne soient pas arrêtés pendant le temps de l’examen de leurs dossiers. Mais, l’accord trouvé, par les médiateurs, les délégués de Cachan, les représentants du comité de soutien, le député-maire de Cachan, le directeur général de France terre d’Asile, ne débouche pas encore sur une solution définitive. Il garantit un relogement collectif provisoire aux familles dans des centres d’accueil de France Terre d’Asile notamment et il prévoit un réexamen des dossiers de tous les sans-papiers. La preuve est faite qu’on peut faire reculer le gouvernement. Mais en aucune façon, il ne faut relâcher la vigilance et la mobilisation.

Plus que jamais, la LCR exige : un logement durable et des papiers pour tous, que les enfants puissent aller à l’école sans être inquiétés, l’arrêt des expulsions et le retour de ceux qui ont été expulsés.


Le 4 octobre 2006.

Communiqué de la LCR - Six sans-papiers en danger de mort.

Depuis 43 jours, six sans-papiers de Cachan, Othmane, Seydou, Salim, Sekou, Boureima et Ramdane, sont en grève de la faim.

Deux d’entre eux ont été hospitalisés le 2 octobre. Ils sont tous les six en danger de mort et sont d’ores et déjà atteints de lésions vraisemblablement irréversibles. L’Etat ne doit pas les laisser mourir et ne peut pas rester sourd à leurs revendications ni à la désespérance de tous les sans-papiers de France. Les organisations soussignées exigent la régularisation immédiate de l’ensemble des sans -papiers de Cachan. Le ministre de l’intérieur doit recevoir sans délai une délégation représentative des 1000 de Cachan et des six grévistes de la faim.

Jusqu’où faut-il aller pour prouver son attachement à la France ?
Contacts : Henri BRAUN (avocat des grévistes de la faim) 06 63 71 38 10 Marilyne POULAIN (Autremonde) 06 33 11 92 24 Organisations signataires : Alif Sans-Papiers, Alternative Citoyenne, Les Alternatifs, ATF, ATMF, Autremonde, Le Cactus/La Gauche, COLCREA, CSP 77, Droits Devant !, FASTI, GISTI, IACD, LCR, Le Monde des Cultures « Dambé », MJCF, MRAP, PCF, Ras l’Front, UEC, Les Verts.


Le 3 octobre 2007.

Communiqué de la LCR - Alerte pour Cachan.

Depuis le 17 août, 2 à 300 résidents de Cachan, expulsés de l’ex-résidence universitaire, sont hébergés au gymnase Belle-Image, mis à leur disposition par la municipalité de Cachan.

Depuis, ils vivent dans une situation précaire, notamment au point de vue sanitaire. Ils travaillent, mais ils sont sans logement et parfois sans-papiers. La pression policière est constante. Plusieurs ont été arrêts sur le chemin de l’école, certains expulsés. Un bel élan de solidarité s’est manifesté de la part de simples citoyens, d’artistes, de sportifs, des responsables politiques, syndicaux ou d’association. Des élus locaux ont proposé des solutions, à chaque fois refusées par le gouvernement et la préfecture du Val-de-Marne. Depuis 42 jours, 6 d’entre eux font la grève de la faim, mettant leur santé, leur vie en danger pour défendre leur cause : un logement, des papiers pour tous. Indifférence et mépris de la vie d’autrui : tel est le profil de N.Sarkozy qui a choisi de bâtir sa triste popularité sur la négation des droits des immigrés à vivre dignement dans un pays où ils participent à la création des richesses. La vie de deux des grévistes de la faim, hospitalisés depuis hier, est en danger. Le gouvernement attend-il qu’il y ait mort d’homme ?

La LCR se joint à toutes les associations et organisations mobilisées sur Cachan pour lancer un signal d’alarme. Il y a urgence à agir ensemble pour obtenir un logement durable pour tous, des papiers pour tous.


Le 3 octobre 2006.

Communiqué de la LCR - Brésil : une autre gauche est possible.

Contrairement aux pronostics des sondages, Lula n’a pas été élu au 1er tour.

Avec 48,6% des suffrages, il devra affronter un 2e tour dans un mois. Les affaires de corruption qui ont perduré pendant le 1er mandat de Lula mettant en cause les responsables politiques du PT et l’entourage de Lula ne sont pas étrangères à ce résultat. De plus, malgré les aides sociales fournies aux couches les plus pauvres de la société, il n’y a pas eu de rupture dans la politique économique suivie avec les diktats du FMI et de la Banque mondiale. C’est ce qui explique les attaques menées contre les acquis sociaux comme sur les retraites des fonctionnaires par exemple ou le retard accumulé dans la redistribution des terres. Avec 6,85% pour Héloïsa Helena dirigeante du PSOL et candidate du Front de gauche, exclue du PT pour avoir refusé de voter les lois anti-sociales, une première démonstration a été faite qu’une alternative de gauche est possible.

La voie est tracée pour que se développe une alternative de gauche qui mette au premier plan de sa politique la satisfaction des immenses besoins sociaux de la population brésilienne.


Le 27 septembre 2006.

Communiqué de la LCR - Grève contre les suppressions de postes dans l’éducation nationale.

L’ensemble des organisations syndicales enseignantes appelle à la grève le jeudi 28 septembre et à des manifestations (à Paris, rendez-vous Place Saint-Michel à 14h30).

Budget après budget, l’éducation nationale devient une des cibles prioritaires du gouvernement dans le cadre de l’opération suppression de postes de fonctionnaires. 8500 postes en moins sont prévus au budget 2007, venant après la disparition de 25 000 postes d’enseignants et de 100 000 postes de personnel éducatif sur les dernières années écoulées. La précarité loin de disparaître se diversifie et chaque année de nouveaux types d’emplois de plus en plus précaires font leur apparition. La LCR soutient la grève du 28 septembre dans l’éducation nationale. Le droit à l’éducation, à la formation pour tous ça n’a rien à voir avec la loi Fillon qui prévoit le service minimum pour la grande majorité des jeunes, ni avec l’apprentissage à partir de 14 ans, ni avec les suppressions de postes ou les emplois précaires qui dégradent le service public, ni non plus avec l’allongement du temps de présence des enseignants dans les établissements scolaires préconisé par certains responsables politiques.

Abrogation de la loi Fillon, gratuité des études, des créations de postes à hauteur des besoins définis par les personnels, titularisation sans condition de tous les précaires : ce sont quelques-unes des exigences de la LCR.


Le 26 septembre 2006.

Communiqué de la LCR - Chasse à l’enfant à Aubervilliers.

La police de N.Sarkozy a tenté aujourd’hui d’arrêter deux enfants d’origine chinoise scolarisés en maternelle et au collège et dont les parents sont en centre de rétention.

Pris de peur, l’un d’entre eux s’est réfugié sur un toit, est tombé et transporté à l’hôpital. Immédiatement, le personnel de la cité scolaire, les élu-e-s d’Aubervilliers, le comité de vigilance, RESF, se sont mobilisés et ont organisé une manifestation dans la ville. Voilà le résultat de la politique discriminatoire de Sarkozy . Avec moins de 7000 régularisations pour 30 000 dossiers déposés dans les préfectures , la chasse à l’enfant continue. Les familles déboutées, même si leurs dossiers correspondaient aux critères de la circulaire du 13 juin, vivent dorénavant dans la crainte d’être expulsées.

La LCR dénonce cette chasse à l’enfant, appelle à la mobilisation la plus large pour la régularisation de tous les sans-papiers et à participer massivement à la manifestation unitaire du samedi 30 septembre à 14h30 à Denfert-Rochereau. Des papiers, un logement, des écoles pour toutes et tous, assez des discriminations, arrêt de la répression policière.


Le 24 septembre 2006.

Communiqué de la LCR - Conférence de presse lundi 25 septembre à 11h en faveur des résidents expulsés de Cachan.

Olivier Besancenot (LCR), Marie-George Buffet (PCF), Arlette Laguiller (Lutte ouvrière), Jack Lang (Parti socialiste), Noël Mamère (les Verts), des représentants d’autres familles politiques, un représentant des familles de Cachan et des grévistes de la faim tiendront ensemble une conférence de presse lundi 25 septembre à 11h devant le gymnase Belle-Image à Cachan : pour dénoncer le blocage de toute solution collective par le gouvernement et la préfecture du Val-de-Marne.

Les provocations policières s’amplifient, les arrestations et les expulsions se multiplient. Les personnalités politiques présentes à cette conférence de presse exigeront ensemble :

Une école, un logement, des papiers pour tous, et l’arrêt de la répression policière.


Le 22 septembre 2006.

Communiqué de la LCR - Sarkozy : une provocation calculée.

En tirant à vue sur le tribunal de Bobigny, peu de temps après la publication de la lettre du préfet du 93 au ministre de l’intérieur, N.Sarkozy s’est livré à son jeu favori de la provocation.

Comme en 2002, il veut imposer l’insécurité comme thème majeur de la campagne électorale. Pour mener ce petit jeu dangereux, qui risque fort de faire monter le Front national, il désigne les magistrats à la vindicte publique, balayant d’un revers de main la séparation des pouvoirs. Des propos du ministre de l’intérieur, il se dégage une vision carcérale de la société, à l’image de la société américaine qu’il apprécie tant.

La LCR condamne sans réserve les propos du potentat de l’UMP qui jongle avec les casquettes de ministre et de candidat. Elle soutient l’indépendance de la magistrature en butte aux agressions de N.Sarkozy. La pauvreté et la précarité qui frappent des millions de personnes de tout âge et particulièrement en Seine-Saint-Denis voilà les vraies responsables de l’insécurité sociale qui se développe dans tout le pays.


Le 22 septembre 2006.

Communiqué de la LCR - Solidarité avec les peuples libanais et palestiniens.

La guerre d’agression menée par Israël contre le Liban a ramené ce pays vingt ans en arrière.

Plus de 1000 morts, civils pour la quasi totalité, et 700 000 personnes déplacés : voilà le résultat de plus d’un mois de bombardements. Pendant ce temps, Gaza et les autres territoires palestiniens vivaient au rythme des invasions militaires israéliennes. A l’évidence, le gouvernement israélien et G.Bush marchent la main dans la main pour écraser toute forme de résistance populaire à leur politique coloniale au Moyen-Orient. Il y a urgence à défendre le droit des peuples libanais et palestiniens à vivre en paix dans un pays disposant d’une pleine souveraineté.

C’est pourquoi la LCR appelle à participer à la manifestation unitaire qui aura lieu le samedi 23 septembre, date choisie pour une mobilisation internationale anti-guerre par le forum social d’Athènes. A Paris, le rendez-vous est à 15h30, Place du Châtelet. La résolution 1701 ne résoud aucun des problèmes en suspens. La LCR dénonce la prétention de l’ONU à vouloir s’ingérer dans affaires intérieures libanaises. Israël doit quitter les territoires palestiniens occupés, démanteler ses colonies, s’en aller des terres libanaises de Kfar Chouiba et Chebaa. Les prisonniers libanais et palestiniens doivent être libérés et le droit au retour des réfugiés garantis.


Le 22 septembre 2006.

Communiqué de la LCR - La démocratie c’est assurer la pluralité des candidatures.

Il y a trente ans, le 18 juin 1976, la loi instituant l’obligation de 500 parrainages pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle était adoptée.

Elle avait clairement pour objectif d’éliminer de petites candidatures et donc de réduire le pluralisme politique. Cette loi avait été combattue à cette époque par le PS et le PC qui s’étaient engagés à l’abroger une fois parvenus au pouvoir.

La LCR considère cette loi comme anti-démocratique, établissant de facto un monopole de candidatures à quelques grands partis, dont les dernières échéances électorales viennent de montrer qu’ils ne représentent que partiellement la population de ce pays. C’est aux électeurs de décider, c’est pourquoi notre candidat Olivier Besancenot a proposé à plusieurs reprises de remplacer ce mécanisme par un parrainage populaire, par exemple cinquante mille citoyens ou citoyennes. C’est en effet une forte pression qui repose sur les maires, sommés de choisir entre leur conviction et leur souci d’expression du pluralisme. La LCR s’indigne des déclarations de dirigeants de partis interdisant à leurs élus de parrainer des candidats autres que celui de leur formation. C’est aux maires de se déterminer, et la LCR appelle chacun et chacune d’entre eux, quel que soit leur couleur politique, à garantir le pluralisme et la démocratie.


Le 20 septembre 2006.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Sarkozy : assez de provocations à Cachan !

Un pic de provocation policière a été atteint mardi 19 septembre aux abords immédiats du gymnase de Cachan où sont réfugiés depuis plus d’un mois les familles expulsées de l’ancienne résidence universitaire.

Contrôle policier sur le chemin de l’école, interpellation musclée, utilisation de gaz lacrymogène, plusieurs blessés dont Malika Zediri, conseillière régionale PCF : Le gouvernement Villepin-Sarkozy et le préfet du 94 créent les conditions politiques d’une évacuation par la force du gymnase Belle-Image de Cachan.

La LCR condamne la traque policière, la chasse à l’homme, les violences policières exercées à l’encontre des familles hébergées dans le gymnase et de leurs soutiens. Cette politique répressive est le symbole d’une violence d’Etat impitoyable à l’égard des femmes et des jeunes enfants et qui vise à casser des êtres humains. C’est le symbole d’une politique qui rappelle la période coloniale. Il y a un devoir de solidarité immédiat qui doit mobiliser tous les soutiens pour être présent en permanence aux abords du gymnase. Les rumeurs d’évacuation qui circulent nécessitent une mobilisation massive sur le site de Cachan et dans les aéroports pour empêcher toute expulsion. La LCR exige des logements et ders papiers pour tous. La LCR soutient la solution proposée par le maire de Limeil-Brévannes : la réquisition de l’ancien du bâtiment CEA. Le préfet du 94 doit retirer le recours qu’il a déposé au tribunal et ne pas faire obstacle au relogement des familles de Cachan dans l’ancien bâtiment du CEA.


Le 18 septembre 2006.

Communiqué de la LCR - Un logement pour tous.

Soutenu par le Comité d’action logement (CAL), une centaine de familles ont occupé, samedi 16 septembre, un immeuble laissé vacant depuis 2002.

La Ville de Paris, propriétaire de cet immeuble, a fait intervenir les forces de police qui ont évacué les familles. Par cette action, ces familles et l’association qui les soutient ont voulu dénoncer la scandaleuse spéculation immobilière qui prive les familles modestes d’un accès à un logement de qualité. Elles voulaient dénoncer aussi la carence en terme de construction de logements sociaux dans Paris intra-muros. C’est pourquoi les familles se retrouvent confinées dans des hôtels qui coûtent où les conditions de vie sont insupportables. Nous nous rappelons encore les incendies meurtriers qui ont coûté, en 2005, la vie à plusieurs dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants, immigré pour la plupart.

Aussi, la LCR soutient le rassemblement organisé Place de l’Hôtel de Ville, mardi 19 septembre à 14h30 Il faut que la Ville de Paris réhabilite l’immeuble réquisitionné samedi 16 septembre et réquisitionne les logements vides à Paris afin de reloger les familles actuellement à l’hôtel.


Le 14 septembre 2006.

Communiqué de la LCR - La répression et le sécuritaire, fonds de commerce de N.Sarkozy.

En catimini s’est ouvert, hier 13 septembre, au Sénat l’examen de la énième version du projet de loi de N.Sarkozy intitulé " prévention de la délinquance ".

La LCR renouvelle son opposition radicale à un texte de loi qui vise à donner des pouvoirs exorbitants au maire puisqu’il lui permet, par exemple, d’obtenir la suspension des allocations familiales, d’hospitaliser d’office en hôpital psychiatrique. La situation de chaque personne connaissant des difficultés personnelles, économiques ou familiales devra être signalé au maire, transformé en pivot de " la politique de prévention ". L’instauration de l’information partagée est une vraie rupture avec le secret professionnel défendu par les assistants de service social. Une fois de plus, l’ordonnance de 1945 est réformée au détriment de l’éducatif puisque de nouvelles mesures répressives toucheraient les mineurs à partir de 10 ans (et non plus 13 ans) et les jeunes de 16 à 18 ans qui tomberaient sous le coup d’une mesure comparable à la comparution immédiate.

Ce projet de loi renforce le fichage de la population. Il est nuisible pour la défense des libertés individuelles. La LCR soutient totalement l’action du Collectif national contre la délation (CNU) et mobilisera pour les initiatives qui seront prises.


Le 13 septembre 2006.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Fillon : le loup qui sort du bois.

Quelle mise en scène !

Pendant que N.Sarkozy joue au président aux USA, Fillon, conseiller politique du président de l’UMP en charge du programme, mange le morceau, histoire de préparer l’opinion publique. Sous prétexte de s’attaquer aux régimes spéciaux, c’est un allongement de la durée de cotisations à 41, 42 ans, voire davantage, pour tous les salariés du public comme du privé qu’il annonce avec beaucoup de cynisme. Fillon confirme que la politique de rupture évoquée par N.Sarkozy c’est en fait la programmation de la régression sociale et de la destruction de tous les mécanismes de solidarité sociale et intergénérationnelle. Ce n’est pas la réaction timorée de J.M.Ayrault, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, critiquant seulement la méthode employée, qui sera susceptible d’impressionner la fureur libérale du coach de N.Sarkozy.

Plus de dix ans après le plan Juppé, de nouveaux combats, de nouvelles mobilisations nous attendent, non pas pour aménager les réformes libérales mais pour les faire échouer. La LCR sera partie prenante de ces luttes avec comme objectifs : pas touche aux régimes spéciaux, retraite à 60 ans, retour aux 37,5 ans de cotisations pour les salariés du privé comme du public avec des pensions à hauteur de 75% du meilleur salaire.


Le 12 septembre 2006.

Communiqué de la LCR - Intermittents-t-es : la répression continue !

Après 35 mois de mise en examen et de contrôle judiciaire, les "4 de la Star Ac’" vont passer jeudi 14 septembre à 11h devant la 14e Chambre du T.G.I. de Bobigny.

Ils-elles sont poursuivi-e-s depuis octobre 2003, après la prise de parole collective sur le plateau de ladite émission de télé-réalité, en plein mouvement des intermittent-e-s. Ils-elles réclamaient l’ouverture de réelles négociations et l’abrogation du protocole d’accord de juin 2003 sur l’assurance chômage des travailleur-se-s du spectacle.

La LCR dénonce la répression qui continue de s’abattre sur un nombre de plus en plus grand de militant-e-s, de syndicalistes et de jeunes (depuis le mouvement Fillon, en passant par les banlieues, jusqu’au CPE), et apporte son soutien aux 4 inculpé-e-s. La LCR continue à exiger le retrait du protocole d’accord, le retour à une indemnisation par date anniversaire (507 h sur 12 mois ouvrant 12 mois de droits) et la fin du salaire journalier de référence, qui, depuis deux ans maintenant, continuent de plonger dans la plus grande précarité des milliers de travailleur-se-s du spectacle.


Le 11 septembre 2006.

Communiqué de la LCR - Candidatures unitaires : un débat tronqué.

Une réunion importante des collectifs pour des candidatures unitaires s’est tenue le 10 septembre à la Bourse du Travail de Saint-Denis.

Importante car il s’agissait autour d’un texte intitulé " Ambition et stratégie " de trancher sur les options politiques fondamentales de telles candidatures. La question décisive a porté sur les relations au PS : faut-il envisager un rassemblement de toute la gauche alors même que le PS confirme jour après jour son choix social-libéral.

La LCR, présente à cette réunion, avait déposé trois amendements affirmant clairement une indépendance vis-à-vis du PS et l’impossibilité de réaliser concrètement une alliance parlementaire et gouvernementale avec celui-ci. Des amendements issus des collectifs locaux, dont ceux des Bouches-du-Rhône, allaient également en ce sens. Aucun n’a été retenu ni même soumis au vote, en particulier sous la pression du PCF. Il a été également mis en place un collectif provisoire de porte-parole de dix membres " représentant l’ensemble des sensibilités politiques ". La LCR n’a pas été associée à cette démarche et n’y est pas représenté.


Le 8 septembre 2006.

Communiqué de la LCR - Un logement, des papiers pour tous.

Olivier Besancenot, porte-parole de la LCR, sera présent à la manifestation du 9 septembre -15 heures, place de la République - organisée par les résidents de Cachan, expulsés le 17 août dernier, et leurs comités de soutien.

Cette expulsion ders 1000 de Cachan que N.Sarkozy la voulait emblématique de sa politique sécuritaire pour mieux séduire les électeurs d’extrême-droite. En fait, c’est toute la face hideuse de sa politique de traque et de rafle des sans-papiers, de sans-logis qui éclate au grand jour suscitant un mouvement de solidarité qui rappelle Saint-Bernard en 1996. 300 des expulsés s’entassent actuellement dans un gymnase à Cachan. Des solutions de relogement existent à Limeil -Brévannes, par exemple, dans un immeuble autrefois occupé par le CEA et dépendant du ministère de la Défense. Avec obstination, la préfecture du Val-de-Marne et le gouvernement Villepin refusent de mettre cet immeuble à la disposition des expulsés de Cachan. Pendant ce temps, les rafles dans les hôtels continuent et les enfants sont privés de toute sérénité pour assurer leur rentrée scolaire.

Tous ensemble, renforçons la solidarité et la mobilisation et exigeons : un logement décent pour tous, la régularisation des sans-papiers. Il faut réquisitionner l’immeuble du CEA de Limeil-Brévannes.


Le 8 septembre 2006.

Communiqué de la LCR - O.Besancenot à Valence le 11 septembre 2006.

Lundi 11 septembre, Olivier Besancenot sera à Valence pour soutenir les salariés de Reynolds en lutte contre la fermeture de leur entreprise.

257 des 300 salariés employés actuellement sur le site sont menacés de licenciement à la fin de l’année 2006. Aux yeux des propriétaires, le groupe américain Newell Rubbermade et sa filiale européenne, Sanford Brands, à cause de la loi Dutreil, limitant le recours aux " marges arrière, l’entreprise de Valence n’est plus assez rentable. Ils sont prêts à délocaliser en Chine ou en Tunisie. Depuis fin juin, les salariés sont en lutte. Après trois jours de grève à la fin du mois de juin, des actions de popularisation de leur lutte auprès de la population et des salariés de la ville de Valence, les salariés de Reynolds, qui pour la plupart ont entre 25 et 30 de maison, travaillent à un rythme ralenti.

Olivier Besancenot et la LCR soutiennent la lutte des salariés de Reynolds et exigent le maintien à Valence de cette entreprise avec tous les emplois actuellement existants. C’est le message qu’Olivier Besancenot portera lundi 11 septembre. Il est temps que se construise une convergence des luttes contre les fermetures d’entreprises et les licenciements qui les accompagnent.


Le 6 septembre 2006.

Communiqué de la LCR - Non à la privatisation de GDF.

Session très spéciale à l’assemblée nationale à compter du 7 septembre : au programme la mise à mort d’un service public, Gaz de France, sous le couvert d’une fusion avec Suez.

Une confirmation : le mensonge comme méthode de gouvernement. Le ministre de l’intérieur n’hésite pas à se renier en acceptant que la part de l’Etat descende à 30% au lieu des 70% promis. Le libéralisme c’es la priorité aux actionnaires et aux spéculateurs. Les décisions antérieures d’ouverture du capital et de changement de statut n’étaient donc que le prélude à une privatisation de tout le secteur de l’énergie. Après GDF, ce sera le tour d’EDF. Pour les usagers, les bienfaits de la concurrence, vantés par la Commission de Bruxelles, n’existent pas. Depuis 2004, ils ont dû subir des hausses de tarif de l’ordre de 29%. Quant au marché dérégulé, c’est l’explosion. Cette inflation vertigineuse des prix devrait s’amplifier après le 1er juillet 2007 avec l’ouverture totale à la concurrence des marchés du gaz et de l’électricité.

La LCR s’oppose à la fusion GDF-Suez, condamne la privatisation du service public de l’énergie. Elle soutient les mobilisations syndicales et notamment la journée de grève et de manifestation du 12 septembre. Pour faire reculer le gouvernement Villepin-Sarkozy, c’est une épreuve de force qu’il faut préparer. Gaziers, électriciens et usagers, tous ensemble pour faire respecter le droit de tous au chauffage et à l’éclairage assuré par un service public de l’énergie. Après le CPE, Villepin doit retirer son projet de loi sur la fusion GDF-Suez.


Le 5 septembre 2006.

Communiqué de la LCR - Contre les exclusions dans le mouvement étudiant.

40 militants de l’UNEF viennent de se faire exclure du principal syndicat étudiant.

Tous sont membres de la tendance " Tous ensemble ", tendance de gauche de l’UNEF. Ils sont accusés par la direction du syndicat d’être des " ennemis du syndicat ". Ils ont été exclus au terme d’une parodie de procès politique : toute la procédure a eu lieu pendant l’été, au moment où tout réel débat et toute réaction militante étaient impossibles. Si ces militants sont exclus, c’est parce qu’ils ont défendu une orientation d’affrontement avec le gouvernement sur les réformes libérales comme le LMD et qu’ils ont défendu cette perspective au sein du mouvement contre le CPE. C’est aussi parce qu’ils ont milité, comme l’ensemble des militants de la gauche de l’UNEF, pour une organisation démocratique du mouvement en participant à l’animation de la coordination nationale étudiant et lycéenne. Par ailleurs, la grande majorité d’entre eux fait partie des JCR, organisation de jeunesse de la LCR.

La LCR considère donc cette exclusion également comme une attaque contre elle. Elle s’élève contre l’emploi de telles méthodes au sein du mouvement étudiant et du mouvement social. Des désaccords de fond ne peuvent être résolus par des exclusions, qui rappellent des méthodes d’un autre âge. Comme l’ont montré les étudiants eux-mêmes lors du mouvement de cette année, l’unité et la démocratie sont indispensables pour gagner.


Le 4 septembre 2006.

Communiqué de la LCR - Rentrée scolaire sous haute tension.

Combien seront-ils les enfants sans-papiers qui n’oseront pas aller à l’école de peur d’être victime d’une rafle à l’instigation de N.Sarkozy, le petit maître populiste de l’UMP ?

Beaucoup sans doute mais M.de Robien, son collègue de l’éducation, n’en a cure. Pour lui, tout va bien. La LCR soutient la campagne de RESF contre les chaises vides dans les classes à la rentrée. Les enfants privés de scolarité, c’est un des problème de la rentrée 2006 mais pas le seul. Faute de place, des milliers de jeunes se retrouvent sans affectation ou contraints de redoubler. Près de 8000 postes supprimés, l’explosion de la précarité des emplois et une fois de plus des milliers de précaires au chômage forcé, les personnels de l’éducation nationale et les jeunes payent directement les frais d’une politique libérale qui réduit les dépenses, démantèle le système éducatif, renforce les inégalités éducatives et sociales, oriente dès 14 ans vers l’apprentissage dit " junior ".

La LCR soutient les mobilisations contre la suppression de milliers de postes inscrits au budget 2006 et prévue pour 2007, pour le réemploi de tous les enseignants précaires, l’attribution des moyens indispensables pour améliorer la qualité du service public d’éducation, le droit pour tous les jeunes à mener des études le plus loin possible, à la gratuité de leur scolarité.


Le 24 août 2006.

Communiqué de la LCR - Régularisation de tous les sans-papiers.

La LCR, avec son porte-parole Olivier Besancenot, sera présente à la manifestation unitaire samedi 26 août contre les expulsions, pour la fermeture des centres de rétention, pour la régularisation de tous les sans-papiers, l’abrogation des lois anti-immigrés et les respect par la France des conventions internationales.

Il y a dix ans c’était Saint-Bernard. Aujourd’hui, ce sont les résidents de Cachan qui doivent faire face à la violence de la police aux ordres d’un N.Sarkozy qui chasse sur les terres de l’extrême-droite en vue de l’élection présidentielle. Aujourd’hui, ce sont les familles d’enfants scolarisés qui ont déposé un dossier dans les préfectures et qui vivent dans la terreur d’essuyer un refus puisque le ministre de l’intérieur a déjà décidé qu’il n’y aurait que 6000 régularisations sur les 30 000 dossiers déposés.

La LCR appelle à participer massivement à cette manifestation. Le front de résistance à la politique libérale passe par un soutien sans faille aux sans-papiers pour s’opposer à leur expulsion et pour leur régularisation.


Le 24 août 2006.

Communiqué de la LCR - 44 sans-papiers grévistes de la faim à Limoges.

Depuis le 7 août, 44 sans-papiers font la grève de la faim à Limoges pour obtenir leur régularisation.

Parmi eux, il y a 3 femmes. Bénéficiant d’un soutien actif de la part de la LCR, du PCF, des Verts, d’associations et de citoyens, ils sont déterminés à aller jusqu’au bout. D’autant plus déterminés qu’ils avaient interrompu une première grève de la faim en juillet à la suite de promesses de la préfecture. Promesses sans lendemain pour l’immense majorité des 68 grévistes de la faim de l’époque puisque seule une dizaine d’entre eux ont reçu un récépissé en vue d’un titre de séjour. Les grévistes de la faim de Limoges sont comme beaucoup victimes des lois anti-immigrés en vigueur, et de la politique de Sarkozy qui veut faire du chiffre, notamment en vue de l’élection présidentielle.

La LCR est indignée par l’attitude de blocage de la préfecture. Elle exige la régularisation de tous les sans-papiers qui font la grève de la faim.


Le 20 août 2006.

Communiqué de la LCR - La lutte continue pour les expulsés de Cachan.

La détermination et la solidarité des familles, notamment des femmes, ont mis en échec, vendredi 18 août, le plan de la préfecture du Val de Marne qui voulait rafler les sans-papiers et disperser les familles.

Présente sur les lieux avec son porte-parole Olivier Besancenot, la LCR dénonce le comportement de la police qui, sans égard pour les enfants et pour les femmes enceintes - traumatisés -, s’est livrée à des actes de violence, à l’égard des expulsés, des soutiens présents, qui n’était pas sans rappeler la période coloniale. L’objectif de Sarkozy - liquider le squat de Cachan en profitant de la période creuse du 15 août - a échoué. C’est toutes ensemble que les familles sont maintenant hébergées dans un gymnase mis à disposition par la municipalité de Cachan. La solidarité existante doit se renforcer. 66 ex-résidents sans-papiers de Cachan ont été arrêtés et avant même la tenue des audiences, N.Sarkozy -bafouant l’indépendance de la justice- décrétait que 49 d’entre eux devaient être expulsés.

La LCR exige la libération des sans-papiers interpellés et placés en centre de rétention. Non aux expulsions, des papiers et un vrai logement pour tous, des mesures immédiates pour que les enfants en âge d’aller à l’école puissent faire leur rentrée scolaire.


Le 17 août 2006.

Communiqué de la LCR - Oui à la paix, non aux ingérences extérieures.

Après des semaines de tractations laborieuses, le conseil de sécurité de l’ONU a voté la résolution 1701 instaurant un cessez-le-feu au Liban...

Cette résolution, qui prévoit le déploiement d’un contingent de 15000 hommes au titre de la Finul - en plus de l’armée libanaise-, laisse plusieurs problèmes en suspens, comme celui de la zone dite des fermes de Chebaa qu’Israël occupe depuis 1967 et refuse toujours de rendre au Liban. De plus, la résolution 1701 - qui ne condamne pas l’agression, les crimes de guerre et les destructions causées par Israël - permet à Israël de poursuivre des opérations militaires sous couvert d’actions défensives. Plus grave, cette résolution poursuit l’ingérence du Conseil de sécurité dans les affaires intérieures libanaises inaugurées en 2004 par la résolution 1559, parrainée par Washington et Paris. La résistance libanaise, qui a mis en échec les offensives militaires israéliennes, s’oppose aux tentatives d’ingérences dans les affaires intérieures libanaises de la part notamment de Washington et de Paris. Il n’est pas question que le Liban devienne un nouvel Afghanistan avec l’implantation de contingents militaires issus de l’OTAN, se drapant dans le drapeau de l’ONU pour servir de supplétifs à la guerre menée par les USA. Elle est hostile à l’envoi de nouvelles troupes des pays de l’OTAN, en particulier de troupes d’élite françaises qui auraient pour mission le désarmement du Hezbollah.

La LCR, quant à elle, réaffirme son exigence de retrait de toutes les troupes israéliennes du sud du Liban, et se prononce pour le versement de réparations par Israël au Liban. La LCR désapprouve fortement l’envoi de troupes supplémentaires de la Finul, et s’opposera aux tentatives d’ingérence visant à régler les problèmes du Liban à la place des libanais eux-mêmes.


Le 17 août 2006.

Communiqué de la LCR - La chasse aux pauvres et aux sans-papiers continue.

Ce matin, la police a procédé à l’expulsion des sqatteurs qui occupaient l’ancienne résidence étudiante de l’Ecole normale supérieure de Cachan.

1000 personnes dont beaucoup d’enfants ont été emmenées dans des cars vers des destinations inconnues, des hébergements provisoires. La LCR condamne avec force l’évacuation des squatteurs de Cachan, nouvel épisode de la guerre aux pauvres, de la chasse aux sans-papiers auxquelles se livre une fois de plus N.Sarkozy, ministre des expulsions. Le gouvernement ferait mieux de s’en prendre aux spéculateurs immobiliers plutôt que de traquer des familles exclues pour des raisons financières du marché du logement.

La LCR appelle au rassemblement de protestation qui se tiendra aujourd’hui 17 août à 17h à Cachan. Un logement et des papiers pour tous : c’est ce qu’exige la LCR pour les sqatteurs de Cachan.


Le 14 août 2006.

Communiqué de la LCR - Convocation-piège pour une famille ukrainienne.

La famille Kostyuba vient d’être expulsée.

En France depuis 2002, Alexandre et Inna avaient un enfant de plus de 3 ans, Vladislas, né à Corbeil-Essonne, et scolarisé en maternelle depuis septembre 2005. La LCR condamne la décision d’expulsion prise à l’encontre de cette famille par la préfecture de l’Essonne - avec la bénédiction du soi-disant « médiateur », A.Klarsfeld - alors qu’Alexandre et Inna Kostyuba remplissaient les conditions de régularisation édictées par la circulaire du 13 juin. La LCR dénonce les méthodes immondes de la préfecture de l’Essonne : arrestation à l’occasion d’une convocation à la préfecture, mise en rétention, séparation d’avec leur fils et chantage au placement de celui-ci dans un foyer de l’ASE s’ils refusaient l’expulsion, non-prise en compte de la scolarisation en maternelle alors qu’elle est prévue dans la circulaire du 13 juin. Il est vrai que N.Sarkozy veut faire du chiffre. Avant même que les 30 000 dossiers aient été étudiés, la sentence était déjà tombée : 5 à 6000 régularisations. Quoiqu’en dise N.Sarkozy, la chasse aux enfants est ouverte et certaines préfectures peuvent être tentées de faire de faire du zèle.

Avec le Réseau éducation sans frontières, la LCR exige la régularisation de toutes les familles qui ont déposé un dossier. Contre la politique anti-immigrés de Sarkozy, vigilance et mobilisation.


Le 8 août 2006.

Communiqué de la LCR - Arrêt immédiat de l’agression militaire israélienne.

La LCR appelle à participer massivement à la manifestation unitaire le 12 août à Paris, à 15h30, place du Châtelet, à l’appel du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens et de nombreuses organisations.

Depuis plusieurs semaines, le Liban, soumis au blocus, est ravagé par des bombardements qui détruisent pierre après pierre les infrastructures du pays. Cette sanglante escalade frappe les civils, les femmes, les enfants qui meurent sous les bombardements comme lors du massacre de Cana. Résultat : 1000 morts et les drames humains ne se comptent plus. L’acheminement de l’aide humanitaire, chaque jour plus difficile, est soumis à l’arbitraire des militaires israéliens. A l’évidence, le gouvernement Olmert et l’armée israélienne sont prêts à faire du Liban un champ de ruines. Leur guerre d’agression s’inscrit parfaitement dans le cadre de la politique de Bush d’un « Grand Moyen-Orient » sous tutelle des USA. Dans le même temps, Gaza est soumis à d’incessants bombardements et interventions militaires israéliennes qui détruisent la société palestinienne et tout pouvoir politique. La protestation internationale doit continuer et se développer pour l’arrêt immédiat et inconditionnel des bombardements israéliens sur le Liban et sur Gaza, le retrait des troupes israéliennes du sud Liban et des territoires palestiniens, le respect des droits nationaux des peuples libanais et palestiniens, la libération des prisonniers politiques.

Le plan franco-américain qui est à la base du projet de résolution de l’ONU n’est qu’une prime à l’agression israélienne. Solidarité avec les peuples libanais et palestiniens contre l’agression militaire israélienne.


Le 8 août 2006.

Communiqué de la LCR - Arrêt immédiat de l’agression militaire israélienne.

La LCR appelle à participer massivement à la manifestation unitaire le 12 août à Paris, à 15h30, place du Châtelet, à l’appel du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens et de nombreuses organisations.

Depuis plusieurs semaines, le Liban, soumis au blocus, est ravagé par des bombardements qui détruisent pierre après pierre les infrastructures du pays. Cette sanglante escalade frappe les civils, les femmes, les enfants qui meurent sous les bombardements comme lors du massacre de Cana. Résultat : 1000 morts et les drames humains ne se comptent plus. L’acheminement de l’aide humanitaire, chaque jour plus difficile, est soumis à l’arbitraire des militaires israéliens. A l’évidence, le gouvernement Olmert et l’armée israélienne sont prêts à faire du Liban un champ de ruines. Leur guerre d’agression s’inscrit parfaitement dans le cadre de la politique de Bush d’un « Grand Moyen-Orient » sous tutelle des USA. Dans le même temps, Gaza est soumis à d’incessants bombardements et interventions militaires israéliennes qui détruisent la société palestinienne et tout pouvoir politique.

La protestation internationale doit continuer et se développer pour l’arrêt immédiat et inconditionnel des bombardements israéliens sur le Liban et sur Gaza, le retrait des troupes israéliennes du sud Liban et des territoires palestiniens, le respect des droits nationaux des peuples libanais et palestiniens, la libération des prisonniers politiques. Le plan franco-américain qui est à la base du projet de résolution de l’ONU n’est qu’une prime à l’agression israélienne. Solidarité avec les peuples libanais et palestiniens contre l’agression militaire israélienne.


Le 8 août 2006.

Communiqué de la LCR - Non à l’expulsion de Jeff Babatundé.

Jeff Babatundé, élève de 1ère CAP dans les Métiers de l’enseigne et de la signalétique au lycée professionnel Dorian (Paris 11e) doit être expulsé.

C’est le verdict rendu, hier, par le tribunal administratif de Paris à l’égard de ce jeune nigérian de 19 ans, actuellement au centre de rétention de Vincennes. Malgré le soutien du proviseur de son lycée, des enseignants, du conseil d’administration, de ses parrains - Patrick Bloche, maire du 11e et son enseignante d’anglais -, Jeff est tout désigné pour être une nouvelle victime de la politique anti-immigrés de Sarkozy. Et pourtant, tout indique que Jeff a dû fuir le Nigéria où sa mère a été tuée lors de violentes émeutes.

La LCR exige que Jeff Babatundé soit libéré, que la décision de l’expulser soit abrogée et qu’il puisse poursuivre ses études en France. Plusieurs milliers de familles d’élèves sans-papiers ont déposé des dossiers en préfecture sur la base de la circulaire du 13 juin dernier. Pour la LCR, toutes ces familles doivent être régularisées. Non au traitement différencié selon les préfectures, non aux expulsions, régularisation de tous et toutes. Nul doute qu’à la rentrée 2006, dans les établissements scolaires, les élèves et les enseignants se mobiliseront si des chaises occupées par des élèves sans-papiers restent vides.


Le 4 août 2006.

Communiqué de la LCR - 15e édition de l’université d’été de la LCR.

Du dimanche 27 août au soir au jeudi 31 août au matin, la LCR tiendra pour la quinzième fois son université d’été.

Elle aura lieu au village de vacances « Les Carrats » à Port-Leucate. Différents thèmes ou cycles seront proposés aux participant-e-s. La situation créée au Liban, à Gaza, en Cisjordanie par la guerre d’agression déclenchée par le gouvernement israélien sera traitée le dimanche 28 août entre 17h et 19h. Le débat à gauche lié aux enjeux de l’élection présidentielle de 2007 sera abordé dans le cadre d’un débat contradictoire le mardi 29 août, entre 14h et 17h, avec les organisations de la gauche du non invitées par la LCR.

Olivier Besancenot sera présent à l’occasion de cette université d’été et tiendra un meeting le lundi 28 août à partir de 20h30.


Le 4 août 2006.

Déclaration d’Alain Krivine, porte-parole de la LCR.

Hommage à un militant fidèle à ses idées.

Maurice Kriegel-Valrimont fut un homme de conviction et de courage qui n’a jamais plié. Militant communiste avec, puis sans carte, il est toujours resté fidèle à ses idées que ce soit dans la lutte armée contre le nazisme ou dans ses combats politiques contre le capitalisme. Victime des procès staliniens, il devint un militant du dialogue entre les forces de la gauche antilibérale. C’est dans ce cadre que, depuis plusieurs années, nous entretenions des rapports amicaux et respectueux.

Nous saluons sa mémoire et ne l’oublierons pas.


Le 31 juillet 2006.

Communiqué de la LCR - Des condamnations hypocrites.

Bénéficiant du soutien explicite de Bush et Blair, implicite de l’Union européenne, Israël a franchi un nouveau pas dans la barbarie de son agression.

L’impunité internationale a autorisé Israël à s’affranchir, une nouvelle fois, de toute retenue dans le bombardement de Cana. Les soi-disant frappes ciblées, le Hezbollah, ne sont qu’un leurre. C’est la résistance libanaise, l’infrastructure d’un Etat qu’Israël veut anéantir. La réprobation internationale de ce jour ne doit pas nous faire oublier le blanc-seing accordé, par les mêmes Etats, à Israël, depuis 3 semaines, en vue d’un cessez-le-feu, à une date liée à son bon vouloir, et l’accord des USA. Nous avons connu, en France, des hérauts du PS, sur le droit d’ingérence, beaucoup plus bavards.

La LCR, comme toujours, sera partie prenante de toutes initiatives exigeant, entre autres, l’arrêt immédiat de l’invasion israélienne et des bombardements au Liban, comme en Palestine, le retrait des territoires occupés en 1967.


Le 17 juillet 2006.

Communiqué de la LCR - Halte à l’invasion israélienne au Liban et en Palestine !

La double agression israélienne, contre la bande de Gaza et contre le territoire libanais, a déjà fait des dizaines de morts et détruit les infrastructures civiles.

Israël veut soumettre le Liban au même siège et blocus que Gaza. L’armée israélienne vient à présent d’envahir le Liban. L’enlèvement de soldats israéliens à Gaza et au Liban ne saurait justifier l’attaque généralisée d’Israël contre les populations civiles palestiniennes et libanaises. Faut-il rappeler qu’Israël détient 9000 prisonniers palestiniens et des dizaines de Libanais, parfois depuis des dizaines d’années, à l’instar du militant communiste libanais Samir Kantar ? Que son gouvernement a entrepris d’annexer une importante partie de la Cisjordanie et Jérusalem-Est, qu’il développe à cette fin des colonies et construit un véritable mur de la honte, qu’il occupe les territoires libanais des Fermes de Chaaba et le plateau syrien du Golan au mépris du droit international ?

La LCR condamne l’alignement de la communauté internationale, France incluse, sur les positions d’Israël et des Etats-Unis. Des sanctions politiques et économiques contre l’État d’Israël s’imposent, et les milliers de prisonniers politiques détenus par Israël doivent être libérés. Seuls le retrait de l’armée israélienne sur les frontières de 1967, l’évacuation du Golan et des territoires libanais encore occupés, le démantèlement de toutes les colonies, une véritable négociation incluant le droit au retour des réfugiés, la question vitale de l’eau et le partage de Jérusalem, la libération de tous les prisonniers, peuvent être la base d’une solution politique pour la région. La LCR affirme sa pleine solidarité avec les peuples libanais et palestinien, tout comme elle reconnaît comme pleinement légitime leur droit de résister à l’occupation coloniale et aux agressions de l’Etat d’Israël.


Le 14 juillet 2006.

Communiqué de la LCR - Chirac : le roi de l’amnistie choisie !

Alors que la population de Gaza et du Liban subit, avec des dizaines de morts dont des enfants, les bombardements de l’Etat israélien sur des infrastructures civiles, Chirac n’a pas eu un mot, au minimum de compassion pour les victimes, amnistiant de fait la politique guerrière du gouvernement d’Olmert.

Chirac a amnistié la politique de son gouvernement, désavoué dans les urnes comme dans les luttes, coupable de multiplications de réductions d’impôts pour les plus riches comme d’exonérations pour les entreprises. Amnistie de Sarkozy, de la loi dite " Immigration choisie ", du couperet de l’expulsion de milliers de familles er d’enfants scolarisés. Auto-amnistie sur l’amnistie de Guy Drut, au nom de la place de la France au CIO, alors que des dizaines de lycéens, interpellés et condamnés par l’intermédiaire de la loterie policière et judicaire lors de la mobilisation contre le CPE, sont exclus de l’amnistie présidentielle du 14 juillet.

Pour le 14 juillet, le président de la République a choisi le fait du prince : l’amnistie choisie.


Le 30 juin 2006.

Communiqué de la LCR - Stop à l’agression israélienne.

La LCR appelle à la manifestation unitaire organisée par le Collectif pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, contre l’agression israélienne prévue le dimanche 2 juillet à 16h,à Paris, Place du Châtelet.

L’intolérable silence des grandes puissances confine à de la complicité. Il faut stopper cette invasion militaire qui, à coup de bombardement et de terreur bafoue les droits démocratiques, détruit les infrastructures économiques, réduit à néant toute souveraineté palestinienne.

C’est pourquoi, il faut exiger l’arrêt des rafles, la libération des députés, et ministres du Hamas ainsi que tous les Palestiniens emprisonnés, le retrait immédiat de l’armée israélienne des territoires palestiniens.


Le 30 juin 2006.

Communiqué de la LCR - Dans la rue, contre les expulsions le 1er juillet.

À l’appel d’Uni(e)s contre une immigration jetable, du Réseau éducation sans frontières, des collectifs de sans-papiers, le 1er juillet sera une journée nationale de manifestation contre les expulsions et pour la régularisation de tous les sans-papiers.

Résistance et vigilance : la LCR partage totalement ces objectifs et participera aux manifestations prévues. A Paris, Olivier Besancenot sera présent à la conférence de presse à 14h au restaurant chez Paul (13, rue de Charonne) et à la manifestation qui partira de la Place de la Bastille à 15h. La circulaire du 13 juin de N.Sarkozy aux préfets, les déclarations du médiateur, Arno Klarsfeld, selon lesquelles il n’y aurait pas d’expulsions à partir du 1er juillet témoignent de la force de la mobilisation populaire en faveur des enfants scolarisés. Mais, après le vote de la nouvelle loi sur l’immigration qui va fabriquer de nouveaux sans-papiers, nous ne faisons aucune confiance envers ce gouvernement pour lequel les immigrés sont une simple marchandise qui doit être rentable pour les entreprises.

Non à la chasse à l’enfant, aucune expulsion après le 1er juillet, régularisation de tous les sans-papiers : pendant tout l’été, vigilance et mobilisation pour éviter les mauvais coups du gouvernement Villepin-Sarkozy.


Le 29 juin 2006.

Communiqué de la LCR - Rafles israéliennes dans les territoires palestiniens.

La LCR dénonce et condamne l’invasion militaire israélienne de la bande de Gaza, les rafles de responsables politiques, députés et ministres du Hamas pratiquées aussi bien à Gaza qu’en Cisjordanie.

Cet acte de guerre s’accompagne de la destruction d’infrastructures civiles comme les ponts, la centrale électrique de Nousseirat, au mépris des besoins les plus élémentaires des hôpitaux par exemple. Avec le soutien explicite des Etats-Unis, le gouvernement israélien bafoue les droits démocratiques des palestiniens qui avaient donné la majorité au Hamas lors des dernières élections. Cette opération politico-militaire, que la volonté d’obtenir la libération du caporal Gilad Shalit ne saurait justifier, doit cesser et l’armée israélienne évacuer dans les plus brefs délais les territoires palestiniens réoccupés. Le gouvernement français doit condamner cette opération.

La LCR réaffirme son soutien à toute solution permettant d’arriver à une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, ce qui implique la reconnaissance d’un Etat palestinien, disposant d’une continuité territoriale, dans les frontières de 1967, la destruction du " mur de la honte ", le droit au retour des réfugiés, Jérusalem-Est comme capitale.


Le 28 juin 2006.

Communiqué de la LCR - La prison pour des faucheurs d’OGM.

La cour d’appel d’Orléans vient d’annuler le jugement du tribunal d’Orléans qui avait reconnu, en décembre 2005, le principe de sécurité des faucheurs d’OGM.

L’annulation de la relaxe condamne Jean-Emile Sanchez, ancien porte-parole de la Confédération paysanne, à 2 mois de prison ferme et les autres faucheurs à des peines de prison avec sursis, assortis d’une amende de 1000 euros. Monsanto, les autres firmes agro-alimentaires et les laboratoires engagés dans des expérimentations de culture OGM en plein champ ne peuvent que se réjouir de ce jugement.

La LCR proteste contre la criminalisation du mouvement social et la condamnation infligée à Jean-Emile Sanchez et aux autres faucheurs. La LCR réaffirme son attachement au principe de précaution et demande l’annulation des peines prononcées à l’égard de Jean-Emile Sanchez et des 48 autres faucheurs d’OGM.


Le 28 juin 2006.

Communiqué de la LCR - Un projet de loi liberticide.

Avec ce projet de loi baptisé par son auteur " prévention de la délinquance ", N. Sarkozy renforce le maillage sécuritaire dans lequel il veut enfermer la population : stigmatisation des familles en difficulté, fichier municipal des versements des prestations familiales, fin du secret professionnel et obligation d’informer le maire qui pourrait contraindre les familles en détresse à suivre des stages de " responsabilité parentale ".

Une fois de plus, la philosophie éducative de l’ordonnance de 1945 est piétinée, Ce projet prévoit d’étendre la comparution immédiate ( la justice la plus injuste ) aux 16-18 ans et instaure toute une batterie de punitions allant du placement dès 10 ans dans un établissement scolaire spécifique à une nouvelle " mesure d’activité de jour " applicable aux enfants dès l’âge de 13 ans et qui ressemble à s’y méprendre à un TIG déguisé, remettant en cause l’obligation scolaire. La société dont rêve M. Sarkozy est une société totalitaire prévoyant l’embrigadement de la jeunesse par le biais d’un service volontaire dans le cadre de la police nationale et c’est bien sur le sécuritaire que N.Sarkozy entend mener sa campagne électorale.

La LCR exige le retrait de ce projet de loi qui n’a rien à voir avec la prévention et tout à voir avec la répression. L’heure n’est pas à la stigmatisation des familles fragilisées mais à la construction d’un front politique et social pour faire échec aux politiques libérales du pouvoir en place.


Le 26 juin 2006.

Communiqué de la LCR - La LCR en campagne.

La Conférence nationale de la LCR, réunie les 24 et 25 juin 2006 à La Plaine Saint-Denis, a fait le point de la situation politique au regard de l’élection présidentielle de 2007.

Le Parti socialiste ayant confirmé son orientation sociale-libérale avec l’adoption récente de son programme pour les prochaines échéances électorales, il est essentiel qu’un candidat incarnant clairement une alternative anti-capitaliste soit présent. À ce jour, les conditions politiques ne sont pas réunies pour une candidature unitaire : pas d’accord sur un programme de rupture avec le libéralisme ni sur le refus de toute participation à une coalition parlementaire ou gouvernementale avec le Parti Socialiste.

81% des délégués ont, donc, décidé, à la fois, de présenter Olivier Besancenot à l’élection présidentielle et de poursuivre le débat politique pour aboutir, si les conditions sont remplies, à une candidature unitaire à la gauche du PS, en participant au Collectif national, sans signer l’appel. Cette déclaration finale a été votée par 81% des délégués, 19% s’abstenant. Cette orientation est maintenant celle de toute la LCR.


Déclaration de la conférence nationale de la LCR des 24 et 25 juin 2006


Le 23 juin 2006.

Communiqué de la LCR - Vive la marche des fiertés !

À Paris, le samedi 24 juin, à Paris, se déroulera la Marche des fiertés.

La LCR soutient et participera à cette manifestation au cours de laquelle les lesbiennes, gays, bis et trans exigeront l’égalité des droits, la fin des discriminations et oppressions. La violente répression exercée récemment contre les homosexuels en Russie ou en Pologne, par exemple, est là pour nous rappeler que l’homophobie est encore bien présente dans de nombreux états.

La LCR, quant à elle, condamne la répression et toutes les discriminations que subissent les lesbiennes, gays, bi et trans, que ce soit dans la vie quotidienne, au travail, au sein du système de santé. En revendiquant l’égalité des droits, la LCR s’est prononcée en faveur du mariage homosexuel et de l’homoparentalité c’est-à-dire le droit d’avoir ou d’adopter un enfant.


Le 19 juin 2006.

Communiqué de la LCR - Non à la fusion GDF-Suez.

Deux ans après la privatisation d’EDF et de GDF, la fiction de l’ouverture du capital sans privatisation de ces deux entreprises publiques tombe.

La fusion de GDF avec Suez que le gouvernement Villepin essaye de faire avaler à sa majorité parachèverait la privatisation du secteur de l’énergie. De 70% la part de l’Etat serait ramenée à 30% soit un reniement de la parole donnée aux syndicats il y a deux ans. Les conséquences, on les connaît déjà : au nom de la priorité aux actionnaires qui a permis d’engranger un bénéfice net de 1,7 milliard d’euros, ce sont les suppressions d’emplois, l’augmentation vertigineuse des tarifs ( +16% pour les tarifs du gaz en 2006 ) pour les usagers. Les organisations syndicales appellent à une journée d’action le 20 juin contre le projet de fusion GDF-Suez.

La LCR soutient la mobilisation des salariés contre la fusion et la privatisation de l’énergie qui avait déjà commencé avec la grève dans les terminaux gaziers. Bien que Villepin ne soit pas en mesure aujourd’hui d’imposer son projet à sa propre majorité, les salariés ont toute raison de faire valoir leurs exigences. Il faudra renationaliser EDF et GDF, développer l’emploi public dans ces secteurs, interdire les coupures et s’assurer que tous aient accès au chauffage et à l’éclairage.


Le 13 juin 2006.

Communiqué de la LCR - Les fonctionnaires trinquent.

Coupe sombre à la Fonction publique.

Froidement, de Villepin annonce 15 000 fonctionnaires en moins l’année prochaine, chiffre qui s’ajoute aux 18 000 postes (chiffres officiels) déjà supprimés depuis 2003. Les événements dans les quartiers populaires de l’automne dernier, la déroute encaissée lors de la mobilisation anti-CPE, les remous de l’affaire Clearstream n’ont pas entamé la fureur de sa politique libérale : moins d’état, moins de services publics, alignement sur la gestion du privé. Précisément, la mise en application de la loi organique relative aux lois de finance (LOLF) a pour but de rentabiliser et de supprimer des postes. Les personnels de l’Education nationale ressentiront comme une gifle la suppression de 8700 postes qui va accentuer la dégradation de leurs conditions de travail, ainsi que les conditions d’accueil des élèves.

La LCR condamne cette politique scandaleuse de destruction de l’emploi public, du service public qui pénalisera les personnels et les usagers. Ce ne sont pas les fonctionnaires qu’il faut virer mais le gouvernement Villepin et son président Chirac.


Le 12 juin 2006.

Communiqué de la LCR - Arrêtez le massacre en Palestine.

Evacuée de ses colons israéliens, la bande de Gaza reste sous le feu de l’armée israélienne.

Délibérément, celle-ci a tué des hommes, des femmes , des enfants qui se reposaient, vendredi 9 juin, sur la plage. La LCR est révulsée par cet assassinat. Des poursuites doivent être engagées à l’encontre de leurs auteurs et déboucher sur un procès public. Elle s’indigne des propos d’Ehud Olmert, le premier ministre israélien, qui n’hésite pas à déclarer que l’armée israélienne est " la plus morale du monde ". A cela s’ajoute le maintien de la suspension des 100 millions d’euros d’aide de l’Union européenne pour punir les Palestiniens d’avoir mal voté, ainsi que le refus d’Israël de verser les droits de douanes et de taxes à l’Autorité palestinienne. Massacres, étranglement financier, annexion des terres grâce au " mur de la honte " : telle est la politique de l’état d’Israël et de la communauté internationale à l’égard des palestiniens. Le gouvernement français qui reçoit, à partir de ce mardi, le Premier ministre israélien est directement complice de cette politique.

La LCR dénonce cette attitude. C’est pourquoi, la LCR se joint à l’appel au rassemblement, initié par le Collectif pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, le mercredi 14 juin à 18h30, sur l’esplanade des Invalides, face au Quai d’Orsay.


Paris, le 8 juin 2006.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Non à la répression en Kanaky !

L’armée est intervenue violemment au petit matin sur le port de Nouméa qui était partiellement bloqué par des syndicalistes de l’USTKE.

Le syndicat lutte contre l’implantation d’une nouvelle multinationale d’aconage. Le dumping pratiqué sur les tarifs aurait pour effet de casser l’équilibre économique du port et entraînerait la disparition des petites compagnies locales, en particulier celles contrôlées par les Kanaks. L’intervention maritime, terrestre et aérienne a été suivie d’une véritable chasse au syndicaliste en ville. Des camionettes banalisées chargées de gardes mobiles armés de flash ball ont ratissé les rues de Nouméa arrêtant de nombreux syndicalistes dont le secrétaire général de l’USTKE, Gérard Jodar.

La LCR dénonce la violence de l’intervention de l’Etat et exige la libération immédiate de Gérard Jodar et de tous les syndicalistes arrêtés.


Le 7 juin 2006.

Communiqué de la LCR - Les crèches en grève à Paris, solidarité.

Depuis quatre semaines, les personnels de crèches municipales de la ville de Paris sont en grève pour la création de 1344 postes.

La LCR apporte un soutien total à ce mouvement qui défend l’existence d’un service public de qualité pour la petite enfance. La Mairie de Paris s’est glorifiée de la création de 5000 places supplémentaires en crèche depuis l’arrivée de l’équipe Delanoë. Mais elle a oublié en cours de route les créations de postes. D’où, une surcharge de travail, un déficit du taux d’encadrement des enfants et un turn-over élevé des personnels fatigués des dures conditions de travail. A ce jour, la Mairie de Paris n’a proposé que la création de 156 postes.

La grève continue et la LCR soutient cette mobilisation et les actions engagées par les personnels en grève pour obliger Delanoë à créer, sans contrepartie, les 1344 postes nécessaires.


Le 6 juin 2006.

Communiqué de la LCR - Contre les expulsions, renforcer la mobilisation.

Depuis 2004, le Réseau éducation sans frontières dresse une muraille de solidarité pour protéger les élèves sans-papiers et leurs familles de l’expulsion.

Son action rencontre un écho grandissant dans l’opinion. En témoignent les 40 000 signatures au bas de la pétition " Nous les prenons sous notre toit ", l’engagement pris de " cacher les enfants menacés " par des personnalités mais aussi par de simples citoyens. C’est le succès de cette mobilisation qui a contraint N. Sarkozy à annoncer qu’il allait régulariser les élèves sans-papiers et leurs familles. Cette annonce n’a rien d’humanitaire. Elle relève de l’affichage politique et d’un coup médiatique. 1200 familles seraient concernées alors que le ministère de l’intérieur dénombre, par ailleurs, 50 000 familles dépourvues de titre de séjour. Il est scandaleux d’exiger des enfants qu’ils ne parlent que le français. Les conditions draconiennes qui figureront dans la circulaire envoyée aux préfets conduit tout droit aux cas par cas, laissés à l’appréciation de préfectures qui doivent faire du chiffre pour que l’objectif de 25 000 expulsés soit atteint, avec en prime une forte incitation au retour.

La LCR réaffirme son soutien à la campagne lancé par RESF, exige la régularisation sans condition de TOUS les élèves sans-papiers et de leurs familles, l’arrêt des tracasseries administratives, des intimidations policières. Au-delà, c’est tous les sans-papiers qu’il faut régulariser.


Le 2 juin 2006.

Communiqué de la LCR - Une visite musclée.

M. de Villepin avait choisi Chartres pour faire sa conférence de presse mensuelle destinée à vanter sa politique libérale et répressive.

Pour cette occasion, un important dispositif policier faisait de Chartres une ville assiégée afin d’étouffer toute contestation vis-à-vis d’un 1er ministre qui bat des records d’impopularité. De nombreux militants politiques et syndicaux et des lycéens s’étaient rassemblés pour dénoncer la politique du gouvernement, parmi eux la LCR. Bafouant la liberté d’expression, pratiquant l’intimidation, la police a chargé les manifestants. Il fallait faire place nette pour ne pas gêner la venue de de Villepin.

La LCR dénonce les atteintes aux droits démocratiques les plus élémentaires, l’usage de la violence et les intimidations policières à l’égard des manifestants. La LCR ne laissera pas baillonner la liberté d’expression.


Le 1er juin 2006.

Communiqué de la LCR - Ségolène Royal sur les traces de N. Sarkozy.

Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal rivalisent d'ardeur pour mettre le sécuritaire au centre de la campagne présidentielle.

En visite à Bondy, la candidate socialiste est partie en guerre contre ce qu'elle appelle " la délinquance de masse ". Se plaçant sur le seul terrain sécuritaire, elle a préconisé la mise sous tutelle des allocations familiales, l'enfermement des jeunes scolarisés qui posent problème et l'embrigadement militaire. A son tour, S. Royal chasse sur les terres de la droite extrême. Ses " solutions " se situent dans le cadre d'un social-libéralisme sécuritaire. L'origine de ce qu'elle appelle " la délinquance de masse " c'est la pauvreté et la déshérence sociale qui touchent une partie de la jeunesse abandonnée à son sort par les politiques publiques depuis des dizaines d'années. L'urgent c'est une alternative politique qui s'attaque réellement aux questions sociales.

La LCR condamne les propos de S.Royal. Rien ne sera possible sans la fin des vexations, humiliations, contrôles policiers à répétition auxquels sont soumis sans arrêt les jeunes des cités populaires. Tous les jeunes ont droit au respect de leur dignité : cela passe par le droit aux études pour tous, la fin des discriminations à l'embauche et dans la recherche d'un logement, l'instauration d'une allocation pour l'autonomie pour tous les jeunes, l'arrêt des expulsions.


Le 31 mai 2006.

Communiqué de la LCR - ESTERRA : réintégration des salariés licenciés !

Le 14 mai dernier, la presse annonçait le rachat par le groupe Véolia (ex-Vivendi) de Biffa Belgique, n°4 de la collecte des déchets en Belgique pour 45 millions d’euros.

Véolia Environnement contrôle, avec le groupe SITA (Suez Lyonnaise Des Eaux), le capital d’Esterra, entreprise privée à laquelle la Communauté urbaine de Lille a confié en 2000 le marché de la collecte des ordures ménagères. Mercredi 31 mai 2006, deux salariés d’Esterra en sont à leur 30ème jour de grève de la faim pour protester contre leur licenciement abusif, la dégradation des conditions de travail, les attaques contre les droits sociaux et la réduction des effectifs. La direction d’Esterra refuse toujours de rencontrer les grévistes et leurs représentants. La LCR s’associe au comité de soutien pour exiger " la réintégration des salariés licenciés et l’arrêt du régime de la peur au sein d’Esterra ". Il est de la responsabilité des élus de gauche qui dirigent la communauté urbaine de Lille et qui ont confié ce marché à Esterra d’intervenir auprès de la direction pour satisfaire ces revendications. Une clause de protection des salariés doit être immédiatement introduite dans l’appel d’offre de la communauté urbaine de Lille pour garantir les conditions de travail, l’effectif et la sécurité de l’emploi. Plus généralement, les services de collecte et de traitement des ordures ménagères, comme ceux de la distribution et du traitement de l’eau, doivent revenir sous propriété et contrôle public, par l’expropriation des groupes qui les contrôlent actuellement.

La LCR appelle à participer massivement à la manifestation de soutien aux grévistes de la faim pour la satisfaction de leurs revendications, le 3 juin à 14h place de la Solidarité à Lille.


Le 30 mai 2006.

Communiqué de la LCR - Le logement social en péril.

Prodigue en mauvais coups, l’UMP s’apprête à flinguer la loi " Solidarité et renouvellement urbain ", votée en 2000, obligeant les communes de plus de 3500 habitants à avoir 20% de logements sociaux.

Alors qu’il y a 1,3 million de ménages répertoriés dans les fichiers HLM, et encore beaucoup plus de mal logés, que les expulsions ont repris, comme au 35 bis rue Dunois (Paris 13e), obligeant plusieurs dizaines de personnes à camper dans un square, l’amendement Ollier refait surface à l’Assemblée nationale. Cet amendement au projet de loi Borloo " Engagement national pour le logement " prévoit de comptabiliser les programmes d’accession à la propriété comme du logement social, pour le plus grand plaisir des mairies de Neuilly et du Raincy , par exemple, qui refusent la construction de logements sociaux.

La LCR dénonce cette infamie à l’égard de tous les sans-logis, les mal-logés, les victimes de la spéculation immobilière. Une de plus, après le CPE. Pour s’attaquer à la crise du logement, il n’y a pas d’autre solution que d’appliquer la loi de réquisition, d’interdire les expulsions, de reloger préalablement les locataires habitant des immeubles vétustes ou dangereux et de mettre sur pied un service public du logement, engageant un vaste plan de construction, non soumis aux lois du marché et de la spéculation immobilière.


Le 29 mai 2006.

Communiqué de la LCR - Battre le libéralisme.

La victoire du non le 29 mai 2005 a été une formidable bouffée d’oxygène pour tous ceux et toutes celles qui avaient lutté contre les réformes libérales des retraites, de la sécu... et s’étaient heurté à un mur.

Un an après, 3 millions de manifestants ont eu raison du CPE. Mais, Chirac, Villepin et Sarkozy sont toujours là, prêts à cogner sur les immigrés avec la loi CESEDA, à faire du sécuritaire leur plan de vol pour les présidentielles avec le projet de loi " prévention de la délinquance " de Sarkozy. Il faut tous les virer ! La LCR, qui a pris une part active à la victoire du non, sera présente, avec son porte-parole Olivier Besancenot, au Rassemblement festif des collectifs du 29 mai, à Paris, salle Olympe de Gouges à partir de 18h30. Être fidèle à l’esprit du 29 mai c’est rompre avec le libéralisme, interdire les licenciements, augmenter les salaires, développer les services publics, abroger la réforme des retraites, de la sécu, les privatisations faites par les gouvernements de droite et de gauche précédents, développer les services publics, c’est-à-dire se confronter au MEDEF. Tout cela est incompatible dans le cadre d’une coalition gouvernementale ou parlementaire avec la direction du PS.

C’est la raison pour laquelle la LCR milite activement pour des candidatures unitaires sur la base d’un programme anticapitaliste.


À Montreuil, le 26 mai 2006.

Message de soutien d’Olivier Besancenot à la manifestation du CAUGERN
Journée mondiale de l’environnement à Nouméa.

Experts et contre-experts se suivent sur le territoire pour étudier les rejets envisagés par INCO dans le lagon et dans l’air comme sur le stockage terrestre des déchets.

Quelles que soient les formules employées, il en ressort qu’aucune certitude ne peut être établie aujourd’hui sur les conséquences de la mise en œuvre sur le territoire du procédé hydrométallurgie proposé par INCO à Goro. Tous les experts s’accordent pour dire que le procédé d’exploitation des latérites d’INCO ne serait pas autorisé aujourd’hui dans un pays développé qui respecte les normes environnementales, en particulier dans la métropole coloniale.
Le gouvernement actuel, comme celui de Lafleur hier, tous deux affiliés à l’UMP malgré leurs animosités réciproques, soutiennent que le principe de précaution en matière d’environnement consiste à " obliger " tout industriel à prendre des mesures de limitation de la pollution prévue au cas où elle s’avérerait trop importante.
En métropole, comme dans le reste de l’Europe, obligation est faite à l’industriel de ne pas attendre la pollution prévisible pour éliminer le risque. Mais dans cette colonie qui a été pillée, polluée et défigurée depuis plus de 150 ans, le principe de précaution s’applique à l’envers : ce n’est pas on évite la pollution , mais quand elle se produit, on " incite " l’industriel à la limiter.
Les populations kanaks qui tirent leur richesses de l’équilibre entre l’exploitation et la préservation de la terre, de l’eau et de la mer ont raison d’exiger que l’usine ne soit pas construite avant que des études sérieuses certifient les procédés mis en œuvre pour éviter les pollutions du manganèse ou du chrome hexavalent dans le lagon, du dioxyde de soufre dans l’atmosphère et des autres déchets toxiques solides sur terre.

La LCR soutient l’exigence de l’USTKE et de toutes les autres organisations réunies dans le CAUGERN de suspendre la construction de l’usine de Goro tant que n’auront pas été menées à bien - par un organisme indépendant - toutes les études environnementales sur ce nouveau procédé d’exploitation du nickel.
La position de la province Sud est claire : tant qu’il n’y a pas de pollution avérée, il faut aller de l’avant. C’est l’une des conclusions de Fabrice Colin, expert de l’IRD commandité par INCO : " pourquoi penser que les choses vont aller au pire ? Il faut d’abord le démontrer ". Nous ne sommes pas d’accord avec la démarche, c’est l’inverse du principe de précaution. Poser la question, c’est envisager une réponse positive, et si nous ne pensons pas que tout va systématiquement au pire nous envisageons cette hypothèse et exigeons qu’elle soit réfutée scientifiquement.
Nous refusons de faire preuve d’une attitude béate. L’histoire récente de cette terre, c’est son exploitation par des colons qui ont tiré un profit personnel de la défiguration du caillou comme ils l’appellent péjorativement, la destruction de l’ecosystème d’une bonne partie du littoral et les tribus entières spoliées de leurs moyens de subsistance et du cadre de vie permettant leur équilibre.
Enfin, et c’est fondamental aussi, la richesse du sous-sol de Kanaky est un atout essentiel pour la formation demain et le développement ensuite d’un état indépendant. L’exploitation des ressources au Sud n’est pas prévue pour durer plus de cinquante ans, si elle ne permet pas un développement durable du pays, si elle ne laisse pour des siècles qu’un lagon défiguré, pollué, sans faune ni flore, elle ne peut être acceptée.
Les générations futures de kanaky ont droit à un autre avenir, vous y travaillez. La LCR soutient ce juste combat pour que l’indépendance, demain, soit celle d’un peuple libre disposant encore des ressources terrestre et maritimes nécessaires à une vie digne.


Le 23 mai 2006.

Communiqué de la LCR - N. Forgeard, patron voyou, assassin d’emplois.

C’est avec une rare brutalité que le PDG d’EADS a confirmé à l’intersyndicale, convoquée spécialement à Paris, la fermeture du site de la SOGERMA à Mérignac.

Cynique et provocateur, N.Forgeard liquide 1050 emplois sur le site, créant les conditions pour réduire les sous-traitants au dépôt de bilan. 6000 salariés sont victimes d’un PDG et d’actionnaires qui tuent des emplois pour faire plus de fric ailleurs. Ils seront les responsables e la désertification industrielle de la région. Quant au gouvernement, sa coupable indulgence vis-à-vis des patrons voyous est une fois de plus mise en évidence. La colère des salariés est légitime.

La LCR partage totalement leur indignation et leur volonté de riposte. La LCR soutient la manifestation prévue par les salariés de la SOGERMA, mercredi 24 mai, devant le siège d’EADS, boulevard de Montmorency dans le 16e arrondissement de Paris. Plus que jamais, une politique de rupture avec le capitalisme nécessite le vote d’une loi interdisant les licenciements, le contrôle des salariés sur les décisions de l’entreprise et leur droit de veto à l’égard de tout plan anti-social.


Le 22 mai 2006.

Communiqué de la LCR - Solidarité avec les démocrates égyptiens.

Les magistrats égyptiens en lutte depuis des années pour obtenir l’indépendance de la justice sont actuellement réprimés pour s’être opposés à la fraude, lors des élections de 2005.

Le pouvoir de Moubarak tente ainsi de traduire devant une commission disciplinaire Mahmoud Mekki et Hicham Bastawisi, vice-présidents de la cour de cassation et magistrats-symboles du club des juges et de leur lutte. Mais les deux juges soutenus par le club des juges résistent, occupant ce club et lançant un large appel de solidarité. Chaque jour la répression s’amplifie, avec la dispersion violente des manifestations de solidarité, ciblant en particulier les magistrats, les journalistes et les femmes, entraînant plusieurs centaines d’arrestations musclées. Dans le même temps, le gouvernement égyptien a reconduit l’état d’urgence pour deux ans, alors qu’il est déjà en vigueur depuis 1981.

Face au silence complice des autorités françaises envers une dictature qui, comme le pouvoir de Ben Ali en Tunisie, ne puise sa force que du soutien de l’administration américaine et de ses alliés européens, la LCR s’associe à l’appel au : Rassemblement devant l’ambassade d’Egypte le 24 mai à 14h, 56, av. d’Iéna, Paris 16ème, métro Iéna Pour soutenir le mouvement des juges et demander la libération de tous les détenus.


Le 19 mai 2006.

Communiqué de la LCR - La LCR solidaire des anti-sarko africains.

La provocation faisant partie de sa panoplie politique, N. Sarkozy a choisi, cette fois-ci, de s’offrir une tournée africaine après le vote de son projet de loi qui durcit les conditions d’entrée et de séjour des immigrés et prévoit de détourner au profit du MEDEF les " compétences et talents " présents en Afrique.

Venant après la loi vantant les mérites de la colonisation, après les expulsions de jeunes immigrés en cours de scolarisation, cette nouvelle loi CESEDA ne pouvait que déchaîner la colère dans les ex-colonies françaises. Depuis mercredi, colère, indignation et révolte rythment le périple africain du ministre des expulsions.

La LCR se réjouit du succès des manifestations anti-sarko qui ont eu lieu Bamako et à Cotonou. En France, malgré le vote de la loi à l’Assemblée, le combat continue contre ce dispositif discriminatoire, contre les expulsions, pour le droit aux études des jeunes immigrés, pour la régularisation de tous les sans-papiers.


Le 17 mai 2006.

Communiqué de la LCR - Arrêt des poursuites contre Stéphane Lhomme.

Après quatorze heure de garde à vue, Stéphane Lhomme a été remis en liberté.

Mais, il reste sous le coup d’une enquête et doit être convoqué par la DST et le parquet de Paris. Nul doute que c’est le succès de la manifestation internationale de Cherbourg contre l’EPR, 30 000 personnes le 15 avril, qui déclenche les poursuites contre Stéphane Lhomme, accusé d’avoir en sa possession un document classé confidentiel défense montrant la vulnérabilité de ce nouveau type de réacteur nucléaire dans un certain nombre de situations.

La LCR proteste vigoureusement contre cette tentative d’intimidation à l’égard du porte-parole du réseau " Sortir du nucléaire ". En fait, le lobby nucléaire et le gouvernement veulent passer en force en censurant toute possibilité d’information des citoyens, en criminalisant l’activité des anti-nucléaires. La LCR exige l’arrêt immédiat de toute poursuite contre Stéphane Lhomme, ainsi que l’abandon du projet EPR.


Le 17 mai 2006.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Le gouvernement à la ferraille !

Victoire à la Pyrrhus, mardi 16 mai, pour de Villepin.

Au terme d’un débat de censure, déserté par les députés UMP, une constatation s’impose : de Villepin c’est la " coque 790 " de la politique chiraquienne. Une épave encombrante dont personne ne veut plus sans savoir où la mettre. Un même destin devrait réunir l’ex-porte-avion Clemenceau et l’actuel Premier ministre : le désamiantage et une mise à la poubelle durable.

Fort de la victoire au référendum du 29 mai et de la mobilisation anti-CPE, il faut que les salariés se mobilisent et poussent encore plus fort. C’est l’ensemble de ce gouvernement, de cette majorité, de cette droite dont il faut se débarrasser : de Villepin à Sarkozy sans oublier Chirac !


Le 16 mai 2006.

Communiqué de la LCR - L’urgence d’une Europe sociale.

Un an après le référendum du 29 mai et la déroute des partisans d’une Europe libérale, les partis et organisations regroupés, depuis 2000, dans la Gauche anticapitaliste européenne se retrouveront le 19 mai à la Bourse du Travail de Saint-Denis.

De 10 heures à 18 heures, deux tables rondes successives aborderont la construction d’une alternative à l’Europe libérale ainsi que la nécessité d’une autre gauche européenne, porteuse de perspectives d’une refondation sociale et démocratique de la construction européenne. Ces deux thèmes seront au centre du meeting qui se tiendra à Saint-Denis, à partir de 20h, au cours duquel prendront la parole Salvatore Cannavo (député, Parti de la Refondation Communiste, Italie), Frances Curran (députée au Parlement écossais, Parti Socialiste Ecossais), Miguel Portas (député au Parlement européen, Bloc de Gauche, Portugal), Soren Sondegard (ex-député, Alliance Rouge Verte, Danemark), Roseline Vachetta (ex-députée européenne, LCR, France). Prendront la parole également des représentants de l’ODP (Turquie) et de Respect (Angleterre).

Les organisations françaises qui ont participé à la campagne unitaire pour un non de gauche et le Parti de la Gauche européenne ont été invités à participer aux débats. Une conférence de presse est prévue à 18h30 à la Bourse du Travail de Saint-Denis avec l’ensemble des participants européens présents à cette rencontre. La totalité de la journée est ouverte à la presse.


Le 15 mai 2006.

Communiqué de la LCR - 6000 salariés virés par EADS.

La LCR condamne fermement la décision des actionnaires d’EADS qui viennent de décider la fermeture du site de la SOGERMA à Mérignac consacré à la maintenance aéronautique.

Froidement, ils ont pris la décision de supprimer 1050 emplois directs, sans compter les milliers qui travaillent dans la sous-traitance, au prétexte d’un soi-disant déficit. Mensonge quand on sait que les profits d’EADS, dont dépend la SOGERMA, ont augmenté de 30% en 2005. Sciemment, la direction du groupe a organisé une mort lente de l’entreprise pour mieux la liquider et trouver d’autres créneaux encore plus rentables. Il ne faut pas oublier qu’EADS est un des principaux protagonistes de l’affaire Clearstream.En y ajoutant la fermeture de Mérignac, cela montre que EADS symbolise à la fois les patrons voyous et le cloaque nauséabond d’une Ve république finissante, tendance monarchique et coups fourrés. La vie de milliers de salariés et de leurs familles est en jeu.

La LCR et Olivier Besancenot, son porte-parole, appellent à la résistance unitaire pour maintenir la totalité des emplois directs et indirects à Mérignac et dans la région.


Montreuil, le 10 mai 2006.

Déclaration d’Olivier Besancenot - L’esclavage et la France.

La nécessaire commémoration de la fin de l’esclavage ne sera qu’une supercherie, si elle devient une simple journée institutionnelle sans lendemain, faite pour soulager la mauvaise conscience de l’état français.

La France doit donc reconnaître son entière responsabilité dans ce crime contre l’humanité.


Le 2 mai 2006.

Communiqué de la LCR - Affaire Clearstream : il est temps de changer de régime !

Glauque à souhait, l’affaire Clearstream met à nu les rapports sordides qui se nouent, à l’heure de la mondialisation libérale, entre la haute finance, les élites politiques et les appareils coercitifs d’état.

Chirac, Villepin, Sarkozy et leurs semblables n’ont cessé d’être sanctionnés par la rue et par les urnes. Ils ont démontré leur surdité aux revendications de la jeunesse et des salariés avant de devoir retirer leur CPE devant la détermination de millions de manifestants. Voilà à présent que sont révélés leurs moeurs politiques et les règlements de comptes qui les opposent. La Vème République est née d’un coup d’état. Elle se disloque à présent dans un climat de scandales, de corruption et de coups tordus en série.

Il est grand temps de changer de régime. Il est décidément urgent que ces gouvernants discrédités et illégitimes cèdent la place. C’est ce que demandaient grévistes et manifestants ces dernières semaines.


Le 27 avril 2006.

Communiqué de la LCR - Non à l’immigration jetable, régularisation de tous les sans-papiers.

La LCR avec Alain Krivine, porte-parole, participera le 29 avril à la manifestation contre le projet de loi CESEDA, organisée par le collectif " Uni-e-s contre l’immigration jetable ".

460 organisations se sont regroupées pour faire échec à une enième loi destinée à détruire les acquis des luttes passées, à précariser davantage les immigrés et leurs familles. Dénué de toute préoccupation humaine, le projet de loi de N. Sarkozy veut offrir au MEDEF une main d’oeuvre rentable.

La LCR condamne les rafles et arrestations de sans-papiers qui frappent également les jeunes scolarisés. La LCR exige la régularisation de tous les sans-papiers et l’arrêt de toute politique discriminatoire vis-à-vis des immigrés dans quelque domaine que ce soit.


Le 26 avril 2006.

Communiqué de la LCR - Des dirigeants palestiniens interdits de visa.

Trois responsables palestiniens viennent de se voir refuser un visa d’entrée par le gouvernement français.

Il s’agit de Samir Abou Eisheh, ministre du Plan, de Salah Bardawil, élu au Conseil Législatif Palestinien et porte-parole du Hamas, et de Rabah Mhanna, membre du Bureau politique du FPLP. Ils devaient participer à un forum international et à un meeting de solidarité à Paris. Ainsi, après l’interruption du versement de l’aide par l’Union européenne, les responsables politiques palestiniens se voient interdits de séjour en France. Cette décision du gouvernement français montre toute l’hypocrisie de la déclaration faite par J. Chirac lors de son voyage en Égypte.

La LCR condamne cette décision comme elle a condamné l’arrêt de l’aide financière. Rien ne saurait justifier la mise en quarantaine du peuple palestinien et les interdictions de séjour prises à l’égard des dirigeants politiques que celui-ci s’est donné.


Le 25 avril 2006.

Communiqué de la LCR - Coupables d’être jeunes à Montfermeil.

Transfuge du MPF de Philippe de Villiers, Xavier Lemoine, actuellement UMP, vient de prendre un arrêté interdisant aux jeunes de 15 à 18 ans de circuler à plus de trois dans le centre ville.

Le délire sécuritaire du maire de Montfermeil, qui fait des jeunes des délinquants en puissance et ressuscite le fantasme des classes dangereuses, emboîte le pas à celui de son chef de parti, N. Sarkozy, qui chasse sur les terres de l’extrême-droite dans la perspective des élections de 2007.

La LCR, indignée, condamne l’arrêté anti-jeunes de X. Lemoine. C’est une vraie provocation qui rappelle l’état d’urgence, instauré par le tandem Chirac - de Villepin en novembre dernier, en vertu d’une loi datant de l’époque coloniale. La LCR sera solidaire des jeunes qui refuseront d’appliquer cet arrêté. La LCR exige l’annulation de cet arrêté, attentatoire aux libertés individuelles, qui criminalise la jeunesse et s’associe à l’appel, lancé par des partis de gauche et des associations, à un rassemblement devant la mairie de Montfermeil samedi 29 avril, à 11h30.


Le 24 avril 2006.

Communiqué de la LCR - Amnistie pour tous les inculpés.

Plus de 4000 manifestants arrêtés pendant les manifestations anti-CPE !

Depuis, en Île-de-France ou en régions, les procès ont commencé et les peines de prison ferme pleuvent : 70 à ce jour ! À l’occasion de chaque mobilisation, le gouvernement choisit la voie de la criminalisation des mouvements sociaux. C’est ce qu’il a fait en 2005 avec les lycéens, les jeunes des quartiers, les postiers de Bègles, les marins de la SNCM. C’est ce qu’il essaye de faire avec les manifestants anti-CPE pour tenter de faire oublier qu’il a subi une défaite politique et pour empêcher la naissance de nouvelles générations militantes qui s’engagent contre les politiques libérales.

La LCR exige l’amnistie pour tous les manifestants inculpés et appelle au rassemblement organisé, à Paris, le mardi 25 avril à 18 heures Place Saint-Michel.


Le 19 avril 2006.

Communiqué de la LCR - Sans-papiers en grève de la faim.

Depuis le 18 avril, la quasi-totalité des sans-papiers raflés et enfermés au centre de rétention de Vincennes ont entamé une grève de la faim.

Les conditions d’enfermement, le mépris du gouvernement et de l’administration à leur égard, le refus des lois discriminatoires sont à l’origine de ce mouvement que la LCR soutient totalement. La répression contre les sans-papiers redouble à l’approche du passage au Parlement de la loi dite CESEDA qui veut rentabiliser les flux migratoires pour le plus grand profit du MEDEF. Loi après loi, il s’agit pour le gouvernement de rogner les maigres acquis des luttes passées comme l’acquisition de la carte de 10 ans, de précariser davantage les conditions de vie des immigrés.

La LCR exige la libération des sans-papiers de Vincennes, la fermeture des centre de rétention, l’arrêt des expulsions et des papiers pour tous. L’ensemble des forces de gauche doivent se mobiliser contre le projet de loi CESEDA de Sarkozy - Villepin et participer massivement à la manifestation du 29 avril appelée par le collectif " Unis contre l’immigration jetable ".


Le 11 avril 2006.

Communiqué de la LCR - Les Palestiniens punis d’avoir "mal voté".

À la suite des Etats-Unis, l’Union européenne vient de suspendre son aide financière à l’Autorité palestinienne, mettant en péril le versement des salaires des fonctionnaires et les services sociaux rendus à la population.

La LCR condamne vigoureusement une telle décision qui revient à punir les Palestiniens, coupables d’avoir " mal voté ". Cela s’appelle du chantage. Chirac, de Villepin et Douste-Blazy ont partagé pleinement cette décision inqualifiable. Les bombardements de la bande de Gaza par l’armée israélienne, entraînant la mort de 15 personnes, la poursuite de la construction du mur, l’interruption de l’aide financière participent d’une politique de destruction du peuple palestinien et de la société qu’il constitue.

La LCR exige la reprise de l’aide financière, l’arrêt de la construction du mur et sa destruction, le respect des droits des Palestiniens à constituer un Etat souverain.


Le 10 avril 2006.

Communiqué de la LCR - Chirac et le gouvernement mangent leur chapeau !

Le CPE sera remplacé par un nième dispositif jeunes, mais il disparaît.

C’est un premier recul du gouvernement. Il en appelle d’autres. C’est la première fois depuis l’élection de Chirac en 2002 que le pouvoir cède sous la pression de la mobilisation de la jeunesse et des salariés. La lutte paie. Toutes les revendications exigées par ce mouvement doivent, maintenant, être satisfaites : le retrait du CNE, l’abrogation de la loi pour l’égalité des chances. Il faut immédiatement stopper la répression qui frappe des centaines de jeunes. Cette lutte confirme une nouvelle fois le rejet des politiques libérales de précarisation de la jeunesse et du monde du travail. Après deux mois de gesticulations et de provocations, Chirac, de Villepin et Sarkozy se désavouent eux-mêmes, après s’être discrédités.

Ce pouvoir est minoritaire dans le pays. Il ne doit pas continuer à sévir contre la majorité de la population. Il faut qu’il parte !


Le 6 avril 2006.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Assez de mascarades, abrogez le CPE.

Spectacle dérisoire et hallucinant que celui offert par l’Etat-UMP.

Explosé en plein vol par les mobilisations populaires, de Villepin joue désormais les utilités, alors que Sarkozy tire à vue sur Chirac et le locataire de Matignon qui s’accroche à son fauteuil. Deux mois après les premières mobilisations contre le CPE, le groupe UMP, qui joue la montre, en est encore à recenser les arguments, mille fois connus, de l’intersyndicale contre le CPE. Tout cela est grotesque et indigne d’une démocratie. A cinq reprises, plusieurs millions de manifestants ont dit très clairement : pas de contrat précaire, pas de CPE ni de CNE, respect du Code du Travail, un CDI pour toutes et tous. La mobilisation maximum doit continuer.

La LCR soutient totalement les opérations de blocage des centres de la vie économique du pays mené par les étudiants, les lycéens et les salariés. Les blocages doivent entraver l’activité économique jusqu’à l’abrogation du CPE, n’en déplaise à Mme Parisot et au MEDEF. Chirac, de Villepin, Sarkozy, votre période d’essai est désormais finie !


Le 6 avril 2006.

Communiqué de la LCR - Justice pour les victimes du génocide au Rwanda.

Le 7 avril 2006, à l’appel de plusieurs associations et organisations politiques, un rassemblement aura lieu au Trocadéro à 14h00 à la mémoire des victimes du génocide des Tutsis d’avril 1994.

La LCR s’associe à cette initiative pour qu’enfin le rôle néfaste de la politique de la France au Rwanda soit reconnu, une politique néocoloniale de soutien jusqu’au boutiste au pouvoir génocidaire du Hutu power. Plus de 12 ans après le dernier génocide du XXe siècle, la justice n’a pas encore été rendue à ses 800000 victimes. Au contraire, nous assistons aujourd’hui à un déchaînement médiatique contre la vérité dont le livre de Pierre Péan en est le dernier épisode. La Françafrique a raison d’avoir peur : le temps de l’impunité est révolu. Une plainte contre des militaires français pour complicité de génocide intentée par des survivant-e-s rwandais et soutenue par la Commission d’Enquête Citoyenne suit son cours judiciaire.

La LCR veillera à ce que raison d’Etat n’enterre pas une fois de plus le silence des morts et la souffrance des survivants. Quelque soit l’issue de cette épisode judiciaire légitime et indispensable, la LCR continuera d’être solidaire avec toutes les victimes de la politique impérialiste de la France en Afrique.


Le 4 avril 2006.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Chirac, assez de contorsions : abrogation du CPE.

3 millions et plus de manifestants le 4 avril avec de gros cortèges dans de nombreuses villes et une participation importante du privé : beau succès de la mobilisation unitaire anti-CPE.

La tentative d’escroquerie politique de Chirac a fait long feu. Retrait du CPE, de la loi dite d’ " égalité des chances ", du CNE : cette exigence partagée par l’immense majorité de la jeunesse, des salariés, de la population ligote les mains de Sarkozy et de l’UMP. La mobilisation continuera jusqu’au retrait du CPE. C’est un préalable à toute négociation. Aujourd’hui comme hier, le CPE n’est ni amendable, ni négociable. Chirac, Villepin, Sarkozy, votre période d’essai est finie.

Vous êtes illégitimes. Dehors !


Le 1er avril 2006.

Communiqué de la LRC - Non à l’immigration jetable ! Rassemblement-concert 2 avril - 13h

Dans la vaste entreprise gouvernementale de destruction du Code du travail (CNE, CPE, CDD séniors), Sarkozy a bien évidemment pris sa place : un projet de loi qui derrière le paravent de " l’immigration choisie " institue " l’immigration jetable " : titres de séjour précaires, alignés sur le contrat de travail, réduction des droits à la régularisation et au regroupement familial, tri sélectif de type colonial, pillage des cerveaux, débouchant sur un carte gadget de 3 ans, pompeusement baptisée " Compétences et talents ".

" L’immigration subie ", c’est tous les autres, promis aux rafles, à la menace d’expulsion, dans le droit fil de la circulaire du 21 février du même Sarkozy, organisant les arrestations de sans-papiers jusque dans les blocs opératoires des hôpitaux.

La LCR appelle à participer massivement au Concert-rassemblement unitaire " Non à l’immigration jetable " du 2 avril de 13h à 19h, Place de la République à Paris.


Le 31 mars 2006.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Déclaration du Président de la République : une provocation à l’égard de la jeunesse et des salariés.

La déclaration de Jacques Chirac est une véritable provocation.

Sa décision de promulguer la loi de l’égalité des chances est un soutien sans faille à de Villepin et son gouvernement et une insulte à l’égard de toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisés depuis plusieurs semaines contre le CPE. Étudiant-e-s, lycéen-ne-s, salairié-e-s ne se laisseront abuser ni par les modifications mineures proposées ni par les promesses de Chirac-Supermenteur de mettre en œuvre une politique " de sécurisation des parcours professionnels ". Plus que jamais, le 4 avril doit être une journée de grève générale interprofessionnelle, le pays devra être paralysé et la grève se poursuivre si le gouvernement ne cède pas.

D’ici là, il s’agira de multiplier les initiatives pour s’opposer à cette loi à l’image des opérations de blocages entreprises par les étudiant-e-s et les lycéen-ne-s. Chirac, de Villepin et son gouvernement sont plus que jamais illégitimes. Ils doivent partir, et leur CPE avec !


Le 30 mars 2006.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Déclaration de guerre à la jeunesse et aux salariés.

Le Conseil Constitutionnel vient de voler au secours d’un de Villepin déstabilisé par le mouvement anti-CPE.

Il ouvre la voie à la promulgation de la loi par J.Chirac. Ainsi, dix notables entendre faire taire les 3 millions de manifestants du 28 mars : cette décision, comme le vote de la loi, est un déni de démocratie et témoigne d’un profond mépris pour la jeunesse et le monde du travail. J.Chirac et le gouvernement Villepin ont choisi l’épreuve de force. Aujourd’hui, les étudiants et les lycéens, en bloquant les gares, les axes routiers, leur ont répondu par la poursuite de la lutte.

La LCR appelle à renforcer et à étendre chaque jour la mobilisation. Le 4 avril, par la grève générale et les manifestations, paralysons " sans réserve " le pays. Retrait du CPE. Démission du gouvernement Villepin.


Le 30 mars 2006.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Stop la police.

Pour le retrait du CPE, étudiants et lycéens dans plusieurs régions bloquent les axes routiers.

À Paris, des lycéens qui occupaient pacifiquement le périphérique ont été arrêtés. Parmi eux, figure le secrétaire national de l’UNL. La LCR exige leur libération immédiate. De son côté, Gilles de Robien, ministre de l’éducation, pratiquant l’escalade répressive, incite les recteurs et chefs d’établissement à faire appel à la police pour débloquer par la force les lycées. Ce n’est pas le déploiement des forces de police aux abords des lycées et leur intervention musclée qui mettront fin au discrédit du gouvernement et à la crise politique.

La seule solution c’est le retrait du CPE. La LCR soutient la lutte déterminée et résolue de la jeunesse contre le CPE et la précarité. Le 4 avril, par la grève générale et les manifestation, bloquons le pays.


Le 29 mars 2006.

Communiqué de la LCR - Le 4 avril, bloquons et paralysons le pays.

Malgré 3 millions de manifestants le 28 mars, le gouvernement Villepin, la tête dans le sable, joue les autruches et refuse de voir l’évidence.

Prodigue en provocations, de Robien, l’apprenti sorcier, jette de l’huile sur le feu en voulant faire rouvrir les établissements scolaires bloqués par les lycéens. Le retrait du CPE est une exigence populaire qui rassemble les générations, la jeunesse et le monde du travail.

Le 4 avril doit être une journée de grève générale interprofessionnelle et de manifestations qui bloquent la totalité des activités économiques du pays et obligent le gouvernement à céder. En appeler à J.Chirac n’est qu’une diversion sans intérêt pour l’extension de la mobilisation. Il faut faire monter en puissance la mobilisation et participer, le 30 mars, au blocage des axes routiers et ferroviaires décidé par la coordination nationale des étudiants. Le gouvernement Villepin est illégitime. Depuis le 29 mai, ce gouvernement a largement démontré sa capacité de nuisance : il doit retirer le CPE et démissionner.


Le 24 mars 2006.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Tous en grève, dans la rue le 28 mars.

Depuis Bruxelles, J.Chirac avait déjà donné la réponse : pas de retrait du CPE.

L’invitation de Villepin n’était qu’une manœuvre pour semer la confusion et la division en laissant croire qu’il voulait dialoguer. Le retrait du CPE ne se négocie pas : c’est l’exigence de la jeunesse mobilisée. Les cinq confédérations syndicales sont donc revenues bredouilles. La seule façon de contraindre le gouvernement de retirer le CPE c’est une grève générale interprofessionnelle le 28 mars, avec des manifestations massives. D’ores et déjà, la prolongation de la grève à partir du 29 mars est posée si le gouvernement s’obstine, le 28 au soir, à maintenir un texte de loi rejeté par l’immense majorité des jeunes, des salariés et de la population.

Il est plus que temps d’en finir avec de Villepin et son gouvernement dont les réformes libérales, inspirées par le MEDEF, détruisent les conquêtes sociales.


Le 23 mars 2006.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Un préalable : le retrait du CPE.

À la veille d’une nouvelle journée de mobilisation de la jeunesse, le gouvernement commence à perdre de son insolence et cherche à diviser le mouvement par la promesse de pseudo négociations.

La LCR réaffirme son soutien aux décisions de la coordination étudiante et de l’intersyndicale de n’accepter des négociations qu’après le retrait préalable du CPE. En intensifiant encore plus la mobilisation de la jeunesse et des salariés, notamment en faisant grève le 28 mars, il sera possible de faire céder le gouvernement.

Il est grand temps que Villepin s’en aille.


Le 22 mars 2006.

Communiqué de la LCR - Villepin doit céder ou céder la place.

L’attelage gouvernemental ressemble à un bateau ivre.

Figé dans ses bottes, Villepin c’est du Juppé puissance 10. La droite au pouvoir, arrogante et méprisante, a déjà oublié qu’elle a été battue le 29 mai. Arc-bouté sur son CPE, sourd et aveugle, Villepin est incapable d’entendre le message qui monte du pays. Depuis 2005, c’est toute la jeunesse qui se dresse contre les réformes libérales. L’exigence du retrait du CPE rassemble les jeunes, les salariés du public, du privé et leurs organisations. Nous ne céderons pas. Les mobilisations doivent monter en puissance.

La LCR sera présente activement dans les manifestations interprofessionnelles du 23 mars. A Paris, Olivier Besancenot et Alain Krivine participeront à la manifestation. Villepin doit céder ou céder la place.


Le 20 mars 2006.

Communiqué de la LCR - Assez de répression, de Villepin doit céder.

Surdité et violences policières : c’est la seule réponse de de Villepin face au succès des manifestations du 18 mars.

Cherchant à gagner du temps, il se livre à quelques diversions à caractère médiatique avec quelques patrons et une poignée de jeunes triés sur le volet. Un militant de Sud-PTT est dans le coma après avoir été piétiné et brutalisé au cours d’une charge de police et laissé sans soins place de la Nation le 18 mars. La LCR condamne avec vigueur la répression policière du gouvernement Villepin-Sarkozy et exige que toute la lumière soit faite sur les circonstances de cette agression policière par une commission d’enquête indépendante sur ce drame dont est victime un syndicaliste venu exprimer son refus du CPE. Le CPE doit être retiré sans conditions. La mobilisation dans les facultés, les lycées en lien avec les salariés doit continuer et s’amplifier.

La LCR soutient la journée de manifestation du 23 mars décidé par la coordination étudiante et qui aura un caractère interprofessionnel. L’ensemble des organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens viennent de décider une journée de grève et de manifestations le 28 mars. Tous ensemble, en grève, dans la rue le 28 pour contraindre le gouvernement à retirer le CPE.


Le 16 mars 2006.

Communiqué de la LCR - La jeunesse censure de Villepin.

Plus de 500 000 étudiants, lycéens, mais aussi des salariés et des syndicalistes ont manifesté pour le retrait du CPE alors que 66 universités sur 84 étaient touchées par la grève ou bloquées, et que le mouvement s’étendait dans les lycées.

Le succès des manifestations du 16 mars à Paris et en régions est une défaite politique pour de Villepin qui a enterré lui-même le dialogue social. Il faut maintenant développer et élargir encore davantage la mobilisation et faire en sorte que le 18 mars soit une déferlante qui fasse sauter l’intransigeance gouvernementale. L’épreuve de force est engagée. Après le 18 mars, il faudra une grève interprofessionnelle très vite dans la semaine du 20 mars. C’est la proposition que la coordination nationale étudiante, qui a avancé la date du 23 mars, a faite aux organisations syndicales.

La LCR soutient cette proposition. Ni négociable, ni amendable, le CPE doit être retiré.


Le 15 mars 2006.

Communiqué de la LCR - Dans la rue les 16 et 18 mars pour le retrait du CPE.

Depuis dimanche, la mobilisation ne cesse d’augmenter dans les universités et les lycées et ce sont plusieurs milliers de jeunes qui manifestent, tous les jours, à Paris ou en régions pour exiger du gouvernement qu’il retire le CPE.

Sourd et aveugle, de Villepin se cramponne et refuse, comme Juppé en 1995, de revenir sur une loi votée grâce au 49.3. Cerné par la mobilisation de la jeunesse, il ne peut compter que sur le soutien du MEDEF et de l’UMP. Obtenir le retrait du CPE serait une formidable victoire sur la précarité et les réformes libérales du pouvoir chiraquien. Les 16 et 18 mars : tous dans la rue. Ces manifestations doivent enclencher un grand mouvement de grève sur la durée de la jeunesse, des salariés du public et du privé pour faire céder Villepin-Sarkozy.

La LCR, qui soutient activement les mobilisations en cours, sera présente dans ces deux manifestations, avec la présence - à Paris - de son porte-parole, Olivier Besancenot, pour exiger le retrait du CPE.


Le 14 mars 2006.

Communiqué de la LCR - Une provocation de Tsahal.

En s’attaquant à la prison de Jéricho, pour capturer Ahmad Saadat, dirigeant du FPLP, l’armée israélienne s’est livrée à un acte de piraterie internationale et à une violation de la souveraineté palestinienne.

En agissant de la sorte, le gouvernement de Ehud Olmert, Premier ministre par intérim, cherche à rallumer la mèche de la violence au Proche-Orient.

La LCR condamne cette nouvelle agression contre la souveraineté palestinienne et s’indigne de la mollesse de la réaction internationale. Seule une solution négociée, respectueuse des droits des palestiniens, de leur aspiration à disposer d’un état avec une continuité territoriale sur la frontière de 1967 ce qui implique la destruction du mur, permettra de restaurer la paix dans la région, paix à laquelle les peuples palestiniens et israéliens aspirent.


Le 12 mars 2006.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Au 20h de TF1 : entretien préalable au licenciement de Villepin.

Villepin persiste et signe en refusant de retirer le CPE.

Pratiquant avec provocation la méthode Coué, il en appelle au dialogue social après avoir fait voter la loi comprenant le CPE par le biais du 49.3 ! Ses soi-disant nouvelles garanties ne changent en rien à la précarité liée au CPE. Il n’est pas amendable. Les jeunes des quartiers qui se sont révoltés en novembre 2005 ne pourront que se sentir humiliés par la seule réponse que leur a faite de Villepin ce soir à savoir le CPE. Le gouvernement refuse d’entendre les centaines de milliers de jeunes qui sont mobilisés pour le retrait du CPE. C’est pourquoi la mobilisation de la jeunesse dans les facs, les lycées et les quartiers, ainsi que celle des salariés va s’amplifier encore, notamment à l’occasion des 14, 16 et 18 mars. Villepin doit être la seule victime du CPE.

La LCR renouvelle ses propositions à toute la gauche :
. d’organiser un grand meeting rassemblant toutes les forces de gauche, représentées au plus haut niveau.pour apporter le soutien et la solidarité à la jeunesse mobilisée
. de tenir une réunion dans les plus brefs délais pour organiser une riposte unitaire afin de faire céder le gouvernement et d’obtenir le retrait du CPE.


Le 11 mars 2006.

Communiqué de la LCR - Riposte unitaire contre ce gouvernement de matraqueurs.

Dans la nuit de vendredi à samedi, la police a violemment évacué la Sorbonne faisant plusieurs blessés sérieux dans les rangs des manifestants.

D’autres ont été arrêtés. Le gouvernement veut faire passer ses réformes libérales à coups de matraques. Après les lycéens en 2005, ce sont les étudiants qui font les frais d’une escalade de la répression policière que la LCR condamne. La jeunesse a besoin du soutien de l’ensemble des forces de gauche.

C’est pourquoi Olivier Besancenot, au nom de la LCR, a proposé à toutes les forces de gauche de tenir une réunion dans les plus brefs délais pour riposter sans tarder dans l’unité contre ce gouvernement de matraqueurs des étudiants et de massacreurs du Code du travail.


Le 10 mars 2006.

Communiqué de la LCR - Un logement pour toutes et tous, non aux expulsions !

La fin de l’hiver, c’est aussi la fin de la trêve hivernale.

Après les incendies dramatiques de 2005 qui ont tué 53 personnes et touché les plus fragiles (sans-papiers, immigré-e-s, précaires), Sarkozy n’a pas hésité à expulser des immeubles entiers en prétextant l’insalubrité. Ces expulsions étaient de véritables opérations immobilières au service de la spéculation financière. En France, ce sont plus de 3 millions de personnes qui sont mal-logées.

Il est plus que temps d’imposer par les mobilisations des conditions de logement décentes pour toutes et tous !
Des mesures d’urgence doivent être prises qui touchent à la propriété privée :
. aucune expulsion
. création d’un véritable service public du logement
. réquisition des logements vacants.
La LCR participera, avec Alain Krivine, à la manifestation, samedi 11 mars à 14h, Place du Châtelet.


Le 9 mars 2006.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Une exigence populaire : le retrait du CPE.

La loi instaurant la CPE vient d’être votée mais elle est rejetée aussi bien par l’opinion que par la jeunesse.

Les premiers craquements perceptibles au sein de la majorité parlementaire est la conséquence directe du million de manifestants le 7 mars, du mouvement de grève qui paralyse la moitié des universités et va crescendo. La LCR soutient la grève générale des étudiants, la journée nationale d’action du 16 mars des étudiants ainsi que les manifestations du 18 mars décidées par les organisations syndicales, d’étudiants et de lycéens. Mais il importe de ne pas disperser les initiatives. Rassembler maintenant l’ensemble du monde du travail public et privé avec la jeunesse dans un mouvement prolongé de grève et de mobilisation jusqu’au retrait du CPE c’est la tâche de l’heure.

Gagner c’est possible !


Le 8 mars 2006.

Communiqué de la LCR - Sans attendre 2007 !

Le succès de la journée de mobilisation du 7 mars doit être une étape dans l’épreuve de force engagée contre le gouvernement pour obtenir le retrait du CPE.

Il s’agit maintenant d’aller jusqu’au bout sans attendre 2007. La LCR soutient l’appel à la grève générale des étudiants.

Elle fera tout pour que s’engage un mouvement de grève prolongée, interprofessionnelle, rassemblant la jeunesse et l’ensemble du monde du travail. La prochaine journée de lutte envisagée par les syndicats ne peut être en deçà de cet objectif.


Le 7 mars 2006.

Communiqué de la LCR - Intermittents en grève le 8 mars.

Alors que le gouvernement multiplie les attaques contre le monde du travail (CPE, CNE, Loi CESEDA), la réunion des partenaires dits " sociaux " du 8 mars, risque d’avaliser la Convention UNEDIC du 22 décembre, ce qui va aggraver encore plus le désormais fameux protocole scélérat de juin 2003.

Déjà sa reconduction jusqu’en 2008 a exclu plusieurs milliers d’intermittents du régime d’assurance-chômage. Mobilisés depuis 3 ans, les intermittents ont vu quelle était la conception du dialogue social du gouvernement et du MEDEF, notamment lors des Césars où ils ont été interdits de parole et violemment bousculés par le service d’ordre de la soirée.

Alors que les agressions contre le monde de la culture s’amplifient et sont sans précédent (rapport Berthod, Loi DADVSI), la LCR s’associe à la journée nationale d’action du 8 mars des intermittents, et appelle à une convergence des luttes avec les jeunes, les salariés, les sans-emploi, pour réclamer le retrait conjoint du CPE et du protocole d’accord de juin 2003 qui régit l’assurance-chômage des intermittents.


Le 7 mars 2006.

Communiqué de la LCR - Un 8 mars de lutte pour le droit à l’emploi des femmes.

Alors que les femmes sont plus souvent précaires et chômeuses que les hommes, le CNE et le CPE vont accentuer davantage les inégalités.

Inégalités qui touchent aussi les salaires et les emplois occupés. Malgré les beaux discours et les lois votées, peu de choses changent dans la condition des femmes. Les politiques libérales qui privatisent les services publics frappent en premier lieu les femmes, notamment pour tout ce qui touche les modes de garde des jeunes enfants. Les violences faites aux femmes, le harcèlement au travail, c’est une dure réalité vécue par beaucoup de femmes.

La manifestation du 8 mars, à laquelle la LCR sera présente avec son porte-parole Olivier Besancenot (à Paris, 18h, Place du Montparnasse), réaffirmera la place centrale que doit occuper le mouvement autonome des femmes pour le droit à un vrai travail stable, l’égalité des droits dans tous les domaines, l’autonomie financière, la fin de toutes les oppressions. Il n’y aura pas de société débarrassée de l’exploitation capitaliste sans la fin de l’oppression des femmes.


Le 6 mars 2006.

Communiqué de la LCR - Le 7 mars, faire boire la tasse au gouvernement.

Le bâteau Villepin prend l’eau.

À cause du CPE, les sondages favorables au 1er ministre et à son adjoint-rival approchent de la ligne de flottaison. Faire voter le CPE par l’Assemblée nationale et le Sénat à coup de vote bloqué ne veut pas dire convaincre l’opinion. Or, pour la majorité de la population et des jeunes, le CPE signifie emploi précaire. Chacun sent bien qu’ensuite le CDI est dans le collimateur du MEDEF et de Villepin-Sarkozy. Le développement de la grève dans les universités, le blocage de plusieurs facultés, les appels intersyndicaux à la grève qui se multiplient dans le public et le privé, laissent augurer un 7 mars avec des manifestations de masse.

La LCR sera partie prenante de la mobilisation et présente à la manifestation parisienne avec Olivier Besancenot et Alain Krivine (rendez-vous au Cirque d’Hiver à partir de 14h). La lutte contre le CPE et le développement de la précarité ne doit pas s’arrêter au soir du 7 mars. Il faut imposer l’abrogation de la loi votée sur le CPE et, pour cela, de nouvelles dates de mobilisations alliant la jeunesse et les salariés.


Le 3 mars 2006.

Communiqué de la LCR - La violence policière au secours du CPE.

La LCR dénonce l’intervention policière intervenue ce matin, 3 mars, à l’IUT et à la faculté de Lettres de Tours, occupée par de nombreux étudiants, suite à une décision prise en assemblée générale.

Jetés à la rue par les forces de police, les étudiants ont voulu occuper les locaux du MEDEF. Ils en ont été violemment expulsés et il y a plusieurs blessés sérieux parmi les étudiants, nécessitant leur transport à l’hôpital. Depuis plusieurs jours, les étudiants de Tours se mobilisaient contre le CPE. Le gouvernement veut les faire taire et casser la mobilisation avant la grande manifestation du 7 mars.

La LCR est totalement solidaire des étudiants de Tours face à la répression. Le 7 mars, toutes et tous en grève et à la manifestation pour crier au gouvernement Villepin : vive la solidarité entre la jeunesse et le monde du travail, non à la précarité, retrait du CPE, des contrats précaires.


Le 1er mars 2006.

Communiqué de la LCR - Joëlle Aubron vient de mourir.

La LCR vient de prendre connaissance de la mort de Joëlle Aubron.

Elle compatit à la douleur de ses proches et de ses amis. Elle n’a obtenu une remise de peine, en vertu de la loi Kouchner de 2002, que tardivement, en juin 2004, après de nombreuses demandes et expertises, alors qu’elle était déjà très malade. A l’évidence, Maurice Papon a eu beaucoup plus de facilité pour bénéficier de la loi Kouchner. Bien que les ex-militants d’Action Directe aient purgé leur peine de sûreté de 18 ans, la vengeance d’Etat continue de s’acharner sur Nathalie Ménigon, Jean-Marc Rouillan, Georges Cipriani. Tous sont gravement malades.

La LCR, qui s’est associée à la campagne pour leur libération avec beaucoup d’autres organisations politiques, réclament leur libération. Ils ne doivent pas mourir en prison.


Le 28 février 2006.

Communiqué de la LCR - Le monde de la recherche se rebelle.

Le monde de la recherche est en ébullition et en colère.

L’ensemble des organisations syndicales et le Collectif " Sauvons la recherche " appelle à manifester contre le projet de loi intitulé pompeusement " Pacte pour la recherche ". Le Pacte est une arnaque qui bafoue les exigences du mouvement des chercheurs et les Etats généraux de 2004. L’Agence nationale pour la recherche, composée uniquement de membres nommés par le gouvernement, grâce aux budgets qu’elle disposera, sera le vecteur des exigences formulées par les entreprises en matière de recherche au détriment de la recherche fondamentale et des laboratoires, menacés d’asphyxie faute de financement. Après le CNE, le CPE, le CDD pour les seniors, le CDD pour les chercheurs, notamment les jeunes qu’ils soient doctorants ou docteurs : le gouvernement a trouvé le moyen de dénaturer la revendication des 3000 postes avancée par le mouvement des chercheurs. A travers les pôles de recherche et d’enseignement supérieur c’est l’inégalité de traitement des universités que le gouvernement Villepin va développer.

La LCR soutient les manifestations des chercheurs et leurs revendications. Ni précarité de l’emploi, ni soumission aux injonctions des entreprises : les chercheurs doivent pouvoir définir eux-mêmes leurs besoins, leurs orientations en matière de recherche et bénéficier d’un emploi stable permettant un déroulement de carrière.


Le 27 février 2006.

Communiqué de la LCR - Gaz de France privatisé : une provocation supplémentaire.

Personne ne sera dupe quant aux vraies raisons de la fusion annoncée de Gaz de France avec le groupe Suez.

La privatisation des services publics fait partie de la stratégie définie par le sommet européen de Lisbonne en 2000. Le vote de la loi autorisant l’ouverture du capital, en juillet 2004, avait simplement pour but de préparer le terrain. Tous ceux qui ont misé sur les engagements gouvernementaux, c’est-à-dire une participation de l’Etat qui ne pouvait pas descendre en dessous de 70%, en sont pour leurs frais. Un géant de l’énergie va naître pour le plus grand profit des actionnaires mais au détriment des salariés des deux entreprises et des usagers puisque le gouvernement Villepin détruit le service public. La gravité de cette attaque est comparable à celle qui vise à mettre en pièce le CDI à travers le CNE et le CPE.

La LCR ne croit pas une seule seconde les déclarations de Th.Breton sur le maintien de l’emploi. Cette fusion entraînera inévitablement une augmentation importante des prix du gaz pour les usagers : c‘est la loi du profit maximum pour les actionnaires qui va s’appliquer. La politique du gouvernement Villepin est une addition de duperie et de forfaiture. La réaction des salariés et de leurs organisations, avec le soutien des usagers c’est-à-dire de toute la population, doit être à la hauteur de l’agression.


Le 22 février 2006.

Communiqué de la LCR - Le 23 février dans la rue contre le CPE.

LA LCR soutient la mobilisation des organisations de jeunesse prévue le 23 février et appelle à participer massivement aux manifestations organisées ce jour-là (à Paris, elle aura lieu à 14 heures, Place d’Italie).

C’est au tour des sénateurs d’être saisi en urgence du projet de loi sur l’égalité des chances incluant l’amendement sur le CPE et quelques mesures réactionnaires comme l’apprentissage à partir de 14 ans et le travail de nuit pour les mineurs en apprentissage. La grève et le blocage des facultés se développent et une nouvelle coordination nationale se tiendra à Toulouse samedi 25 février. Le CPE c’est une attaque globale contre le monde du travail et les conquêtes sociales.

Faire du 7 mars une journée de grève et de manifestations de l’ensemble des salariés est une nécessité impérative pour une montée en puissance de la lutte contre le CPE et les contrats précaires.


Le 22 février 2006.

Communiqué de la LCR - Oui à la solidarité, non à la récupération.

En lui-même, l’assassinat du jeune Ilan Halimi est suffisamment horrible pour susciter le dégoût et nécessiter que les coupables soient au plus vite déférés devant la justice.

S’il s’avère que ce crime, d’une gravité déjà exceptionnelle, se combine avec l’antisémitisme, cela ne pourra que renforcer notre indignation et appeler la réaction déterminée de tous les antiracistes, de tous les démocrates. La LCR tient à assurer la famille d’Ilan Halimi de sa plus profonde sympathie. Elle demande que toute la lumière soit faite sur cet acte barbare. Elle tient également à mettre solennellement en garde contre toute instrumentalisation politique de cette affaire, qui conduirait à la montée des tensions communautaires, nourrirait des amalgames dangereux, aboutirait à la stigmatisation de certaines catégories de la population, voire à des dérapages xénophobes inadmissibles comme ceux qui ont ponctué la marche parisienne du 19 février.

C’est pourquoi, ne voulant pas voir dévoyer le combat indispensable contre le racisme et l’antisémitisme, la LCR ne s’associera pas à l’appel à manifester lancé par SOS-Racisme et la LICRA pour le 26 février.


Le 20 février 2006.

Communiqué de la LCR - Le CPE à la poubelle.

Réunis en coordination nationale à Rennes le 18 février, les étudiants ont réaffirmé leur volonté d’obtenir le retrait du CPE, du CNE, de la loi sur l’égalité des chances et la nécessité d’un plan pluri-annuel de création de postes à la hauteur des besoins dans l’éducation nationale.

La LCR soutient les revendications des étudiants et les dates de mobilisation annoncées, à savoir les 23 février, passage au Sénat de la loi sur le CPE, 28 février et 7 mars. La LCR s’élève avec vigueur contre les sanctions qui frappent 90 lycéens d’un lycée professionnel de l’Ariège pour avoir participé à une manifestation contre le CPE. Sois jeune, précaire et tais-toi : c’est tout le contraire d’une éducation à la citoyenneté ! Pour la LCR, le CDI doit être le seul contrat de travail offert aux jeunes. Avec le contrat sécurité formation, F. Hollande et le PS s’apprêtent à faire de nouveaux cadeaux aux patrons, à savoir des exonérations supplémentaires de charges sociales. Ce n’est pas ainsi que la gauche va construire une politique alternative au libéralisme.

Seule une mobilisation massive des jeunes et des salariés peut avoir raison d’un gouvernement qui utilise la procédure d’urgence et le 49.3 pour décourager toute opposition. Le 7 mars ne peut être la simple réédition du 7 février. C’est pourquoi il faut que le 7 mars soit une journée de grève, de manifestations puissantes et que se développe une mobilisation générale sur la durée des syndicats, associations, partis de gauche pour le retrait du CPE, pour stopper toutes les attaques de la droite.


Le 17 février 2006.

Communiqué de la LCR - Non aux lois anti-immigrés, régularisation de tous les sans-papiers.

La LCR appelle à participer massivement, le 18 février, à la manifestation, à Paris (14h de la Place Clichy à République), contre les lois anti-immigrés, les rafles et les expulsions et pour la régularisation de tous les sans-papiers.

Alain Krivine, porte-parole de la LCR, sera présent à cette manifestation. Le projet de réforme du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, dit CESEDA, proposé par N.Sarkozy ne pourra qu’augmenter la précarité et les discriminations dont sont victimes les étrangers en France, rendre quasi impossible l’obtention de la carte de 10 ans, le regroupement familial, les mariages mixtes et le droit de vivre en famille, d’étudier, de se soigner. L’immigration " choisie " c’est offrir au MEDEF les compétences et les qualifications dont il a besoin. Après le pillage des ressources de l’époque coloniale, Sarkozy et le gouvernement Villepin se livrent au pillage des cerveaux. Hier comme aujourd’hui, les politiques libérales ne connaissent que la loi du profit maximum.

Les collectifs de sans-papiers et 150 organisations et associations, qui sont réunies dans le collectif " Unies contre l’immigration jetable ", appellent à cette manifestation. La LCR exige l’arrêt des expulsions, le retrait du projet de réforme du CESEDA, du CPE et du CNE qui précarisent tous les travailleurs, l’abrogation de toutes les lois anti-immigrés, la régularisation de tous les sans-papiers.


Le 17 février 2006.

Communiqué de la LCR - Les prisons de la honte.

Le rapport d’Alvaro Gil-Robles, le commissaire européen aux droits de l’Homme, vient d’être rendu public.

Il ne surprendra que ceux qui avaient délibérément occulté le caractère moyenâgeux du système pénitentiaire français. Surpopulation carcérale, inhumanité des conditions de détention, augmentation du nombre des condamnations et de la longueur des peines, état indigne des locaux réservés aux gardes à vue et à la rétention des étrangers, arbitraire des procédures d’investigation policière et mépris des droits de la défense : telle est la réalité d’une institution judiciaire en proie à une terrible dérive sécuritaire.

La solution ne saurait résider, comme l’explique le Garde des sceaux, dans la construction de nouveaux établissements pénitentiaires. Elle passe par une nouvelle politique pénale, garante des droits des secteurs les moins protégés de la population, qui sont aussi ceux qui font les frais de l’inflation carcérale. Elle suppose que l’on en finisse, par exemple, avec l’incarcération des mineurs comme avec la systématisation des détentions préventives. Elle doit se concrétiser par l’élaboration urgente d’alternatives à la prison.


Le 16 février 2006.

Communiqué de la LCR - Clémenceau : retour à l’envoyeur.

Pauvres marins de l’ex-Clémenceau, devenu la coque " Q 790 " qui, embarqués à bord d’une galère partie de Toulon le 31 décembre 2005, vont mettre trois mois pour revenir mouiller dans la rade de Brest, dans l’attente d’une solution.

Pauvres contribuables dont les impôts financeront les frais du voyage de retour soient quelques millions d’euros et toutes les dépenses afférentes au devenir de la coque. Les puissances capitalistes sont " généreuses " : elles refilent aux pays du sud leurs déchets et leurs bateaux poubelles bourrés d’amiante sans égard pour la santé de travailleurs surexploités et pour l’environnement des pays de l’Asie du sud-est. C’était sans compter avec l’opiniâtreté des associations écologistes qui ont fini par avoir raison de la stupidité et de l’autisme du gouvernement français.

L’affaire du Clémenceau illustre tout à fait la rapacité du monde capitaliste qui après avoir engrangé des profits colossaux exporte ses bateaux poubelles plutôt que d’investir dans plate-forme de désamiantage et de démantèlement en Europe. Après avoir investi des milliards pour l’armement, le gouvernement mégote sur le coût du désarmement et il réserve des clopinettes à l’emploi : c’est un choix de société que combat la LCR.


Le 16 février 2006.

Communiqué de la LCR - La valse des profits continue.

Après France Télécom, c’est au tour de Total d’afficher des profits records en 2005 : 12 milliards d’euros.

Total, comme les autres groupes pétroliers, profite à plein de l’explosion des prix du pétrole brut, au détriment des consommateurs, des agriculteurs et des pêcheurs qui payent plein pot les augmentations de l’essence à la pompe ou du gazole. Les actionnaires peuvent se frotter les mains : 100% d’augmentation entre 2000 et 2005 dont 20% pour la seule année 2005. Quant aux salariés, ils devront se contenter de l’attribution d’une prime et de bonus sur le plan d’actions pour les plus méritants. La valse des profits n’empêche pas d’ailleurs les milliers de licenciements ou suppressions d’emplois programmés comme à France Télécom. La sanction des politiques libérales c’est l’accroissement des inégalités :des millions de chômeurs, Rmistes, salariés pauvres ou vivant avec les minimas sociaux d’un côté pendant que des poignées d’actionnaires spéculent pour accroître leurs bénéfices.

Mettre fin à la hausse folle des prix des carburants, développer des moyens de transport alternatifs faisant moins appel aux énergies fossiles, taxer les profits des groupes pétroliers, répartir autrement les richesses pour satisfaire les besoins sociaux et les revendications des salariés, c’est le combat de la LCR.


Le 15 février 2006.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Retrait de la directive Bolkestein.

Le 16 février, les parlementaires européens doivent débattre et voter le projet de directive de libéralisation des services dite Bolkestein.

La directive Bolkestein relookée par un compromis élaboré par le PPE et le PSE, les 40 000 salariés, syndicalistes de la CES venus de tous les pays d’Europe, descendus dans les rues de Strasbourg n’en veulent pas. Au total, ce sont plusieurs dizaines de milliers de manifestants qui, les 11 et 14 février, qui ont exigé le retrait de cette directive. Le nouveau projet est inacceptable en l’état : il n’intègre pas le principe du pays de destination, il concerne nombre de services d’intérêts généraux comme la distribution de l’eau, maintient le principe de libre circulation des services sans que les états membres puissent réellement intervenir pour faire respecter la législation sociale. On le voit déjà avec les ouvriers polonais embauchés sur le chantier de la centrale de Porcheville.

La LCR, qui a participé à ces mobilisations populaires, exige le retrait de cette directive, qui veut effacer le vote du 29 mai. Seule, l’harmonisation par le haut des législations sociales permettra d’avancer sur la voie d’une Europe sociale.


Le 10 février 2006.

Communiqué de la LCR - Un combat exemplaire pour que vive la lecture.

Depuis le 4 février des habitants de Clamart (92) et les 11 associations qui forment le collectif " Pour que vivent nos cités " empêchent la fermeture définitive de la bibliothèque pour enfant " La joie par les livres " située au cœur de la cité de la Plaine en occupant les locaux jours et nuits.

Sous la pression, une réunion de crise s’est tenue, hier, au ministère de la culture. Mais, face aux exigences des habitants le gouvernement Villepin reste fidèle à lui-même : double langage et mépris des citoyens. Même si des promesses de réouverture sont avancées, le ministère joue la montre et parie sur le pourrissement du mouvement. Les parents n’ont reçu aucune réponse à leurs exigences et continuent d’occuper les lieux.

La LCR appelle à soutenir cette occupation, symbole de la lutte contre la destruction programmée de l’ensemble des services publics. La LCR appelle tous les acteurs du monde culturel à faire barrage à ce gouvernement ultra-réactionnaire et à se mobiliser pour la réouverture de la bibliothèque pour enfants de Clamart " La joie par les livres ".


Le 13 février 2006.

Communiqué de la LCR - O.Besancenot à Porcheville le 14 février.

Olivier Besancenot, porte-parole de la LCR, se rendra demain, à 7h30, à la centrale de Porcheville pour dénoncer le scandale des conditions de travail d’ouvriers polonais embauchés sur un chantier d’EDF via Alstom et deux entreprises sous-traitantes polonaises, ZREW et ZREC.

Une fois de plus, la sous-traitance est utilisée pour faire baisser les coûts du travail et augmenter les marges bénéficiaires des patrons. Au final, ce sont les travailleurs qui sont pénalisés : 400 euros comme salaire de base, voilà la rémunération des ouvriers polonais embauchés sur le chantier de la centrale, la prime versée en supplément devant servir à payer les frais dû à leur séjour. La situation des travailleurs polonais à Porcheville illustre ce que deviendrait la situation des salariés dans l’Europe des 25 si la directive sur la libéralisation des services est votée par le Parlement européen.

Pour la LCR, la directive sur la libéralisation des services doit être rejetée. La LCR exige l’harmonisation par le haut des législations sociales en Europe et elle sera partie prenante de toutes les initiatives pour construire une mobilisation internationale contre les dégâts infligés à la situation des salariés par les politiques libérales.


Le 10 février 2006.

Communiqué de la LCR - Mobilisation unitaire pour le retrait du CPE.

La LCR, si elle n’a pas participé à la réunion du 8 février, est tout à fait d’accord pour être partie prenante de toute structure unitaire ayant pour but d’aider à la mobilisation contre la droite et le patronat.

C’est ce que nous avons fait lors de la grève des marins de la SNCM, à l’occasion du meeting à Paris contre la privatisation d’EDF ou pour soutenir la journée de mobilisation syndicale du 4 octobre. En conséquence, la LCR participera à la " structure de liaison souple et ouverte " mis en place " pour riposter à la droite ".

C’est pourquoi également, la LCR a décidé de signer le tract et la pétition unitaire exigeant le retrait du CPE. La LCR est donc prête à rencontrer rapidement l’ensemble des partis de gauche pour envisager les modalités de soutien aux manifestations des 14 et 16 février et à la journée du 7 mars contre le CPE.


Le 9 février 2006.

Communiqué de la LCR - Villepin siffle la fin du débat parlementaire.

Carton rouge pour Villepin.

Après avoir déclaré, le 7 février, à propos du CPE qu’il écoutait ceux qui manifestaient, Villepin réduit au silence les députés en sortant de sa manche le fameux article 49-3 qui permet de faire adopter un texte de loi sans vote. Volte-face bien révélatrice de la part d’un 1er ministre qui décide en solitaire, accélère le débat parlementaire par la procédure d’urgence avant de pratiquer le coup de force prévu dans la constitution de la Ve république. Décision d’autant plus étrange que l’UMP dispose de la majorité absolue à l’Assemblée nationale. Ainsi, l’esprit de dialogue n’était qu’une posture de la part d’un 1er ministre qui réduit au silence l’opposition et fait de sa majorité un parti de godillots aux ordres. En fait, il se pourrait bien que M. de Villepin ait peur des prochaines mobilisations qui s’annoncent : fac occupée à Rennes, AG et manifestations de la jeunesse les 14 et 16 février, manifestation des organisations syndicales et de jeunesse fin février. Cette décision est un aveu de faiblesse.

La LCR appelle au développement de la mobilisation dans les universités et les lycées, à des manifestations et des grèves réunissant la jeunesse et les salariés. Comme en 1994, il faut obliger le gouvernement à retirer son projet de loi.


Le 9 février 2006.

Communiqué de la LCR - Loi Villepin-Sarkozy : un nouveau coup contre les droits des étrangers.

Le nouveau projet de loi validé ce matin par le gouvernement, deux après la loi de 2003, sur les conditions d’entrée et de séjour des étrangers en France, ouvre la chasse à la main d’œuvre qualifiée.

La propagande officielle sur l’immigration choisie dissimule à peine les objectifs de rentabilité économique qui sont à la base de ce nouveau texte. Pour satisfaire les besoins de l’économie, par le système des quotas, le gouvernement autorise officiellement la chasse aux cerveaux et aux compétences au détriment de l’aide au développement économique des pays du sud. Les obstacles supplémentaires mis à l’entrée, au séjour, au regroupement familial, à l’acquisition de la nationalité sont les signes tangibles d’une politique encore plus discriminatoire vis-à-vis des étrangers qui seront un peu plus une population ghettoisée, un marché aux esclaves jetables après usage.

150 organisations ont signé un texte dénonçant la nouvelle réforme du statut des étrangers et intitulé " Uni-e-s contre une immigration jetable ". La LCR est partie prenante de ce collectif. Il doit prendre des initiatives de mobilisation contre cette nouvelle loi discriminatoire à l’égard des étrangers. Les immigrés en France doivent être des citoyens disposant des mêmes sociaux et politiques que les français.


Le 8 février 2006.

Communiqué de la LCR - Face à la droite, la LCR pour l’unité et une alternative anticapitaliste.

Les retrouvailles de la gauche plurielle à la Mutualité ont débouché sur la mise sur pied de structures unitaires pour aider les mobilisations en cours contre la droite et notamment contre le CPE.

La LCR, qui avait fait cette proposition depuis une dizaine de jours mais sans réponse, ne peut que s’en féliciter d’autant plus que de tels collectifs allant du PS à Lutte Ouvrière existent déjà dans plusieurs villes comme Toulouse, Lyon ou Bordeaux Par contre la LCR ne participera pas à un Comité national synthétisant le non et le oui de gauche pour organiser des débats sur l’alternative en 2007.

Refusant d’être la béquille de gauche d’une gauche plurielle bis en gestation, la LCR ne compte co-organiser des débats sur les perspectives politiques qu’avec les forces anticapitalistes qui ont fait campagne pour le non à l’Europe libérale. En revanche elle demeure ouverte à toute confrontation publique et contradictoire.


Le 8 février 2006.

Communiqué de la LCR - OGM : le gouvernement passe à l’acte.

Le projet de loi débattu au Conseil des ministres du 8 février 2006, sous couvert de trans- position de deux directives européennes, visent à donner aux pouvoirs publics tous les pouvoirs pour autoriser les cultures OGM.

Le texte de loi dénature la nécessaire consultation de la population et confisque l’investigation scientifique au profit d’un comité d’experts nommés par décret et dépourvus de tout pouvoir pour contrôler sur le terrain les risques de dissémination. Il reprend aux USA la formule qui consiste à payer pour pouvoir polluer puisque au-delà d’un seuil de contamination relevé à 0,9% (au lieu de 0,1%), un fonds d’indemnisation alimentée par les exploitants d’OGM versera des indemnités aux agriculteurs lésés. Le volet répressif n’est pas oublié. Dépité d’avoir vu les faucheurs d’OGM relaxés lors de plusieurs procès, le gouvernement prévoit dans le texte de loi une peine allant de 2 à 5 ans de prison assortie d’une amende de 30 000 à 75 000 euros. Reste à convaincre les consommateurs d’acheter OGM ce que les grandes firmes industrielles et commerciales n’ont pas réussi à faire jusqu’à aujourd’hui. Un récent sondage indique que 78% des sondés réclament " une interdiction temporaire des OGM afin d’évaluer les impacts sanitaires et environnementaux ". Le plus simple est donc de leur cacher la vérité : l’étiquetage indiquant la présence d’OGM ne sera obligatoire qu’au-delà de 0,9%.

La LCR, hostile à la mise en culture d’OGM à ciel ouvert, appelle à la mobilisation contre ce projet de loi, notamment à l’occasion de la journée internationale d’opposition aux OGM qui aura lieu le 8 avril et réaffirme sa solidarité avec les faucheurs d’OGM.


Le 6 février 2006.

Communiqué de la LCR - Tous dans la rue le 7 février contre le CPE.

La LCR sera présente, avec son porte-parole Olivier Besancenot, à la manifestation unitaire contre le CPE, le 7 février (rendez-vous à 13h30 au métro Filles du Calvaire).

Au moment, où Villepin fait planer la menace du recours à l’article 49-3, il est vital que l’ensemble des organisations syndicales, de jeunesse, les associations et partis politiques de gauche, construise, sans attendre davantage, une mobilisation sur la durée pour obtenir le retrait du CPE. Autrement dit, le 7 février doit avoir des suites rapides en terme de grèves, de manifestations...

Il faut que la puissance des manifestations pèse sur le débat parlementaire. L’objectif du gouvernement et du MEDEF est de mettre en pièces le Code du travail. Au CDI, ils veulent substituer un contrat précaire applicable à tous les salariés. La LCR exige le retrait du CPE et de tous les contrats précaires existants et leur remplacement par un contrat de travail à durée indéterminée pour tous et toutes.


Le 3 février 2006.

Communiqué de la LCR - Profit record du CAC 40 : répartition des richesses en panne.

Les 80 milliards d’euros de bénéfices engrangés par les quarante plus grandes entreprises françaises en 2005, après les 60 milliards en 2004, soulignent crûment les inégalités colossales qui fracturent la société française.

Inégalité croissante dans la redistribution des richesses comme le montre les chiffres comparés des dividendes distribués aux actionnaires (22 milliards d’euros en 2004) et des augmentations de salaires concédées aux travailleurs (+ 0,8% pour les salariés du privé). Rappelons que ces dernières années, la part des richesses distribuées a diminué de 10 points pour les salariés et augmenté de la même proportion pour les patrons et les actionnaires. Bas salaires, précarité, licenciement c’est le lot de bon nombre de salariés, notamment dans le commerce alors que dans le même temps Carrefour affiche des profits records qui profitent uniquement aux actionnaires.

Bâtir une politique alternative au libéralisme actuel implique de répartir autrement les richesses. Ne pas toucher à la propriété privée c’est laisser les actionnaires licencier ou délocaliser pour accroître leurs profits. Les richesses produites doivent servir à créer des emplois, permettre d’augmenter les salaires et financer les besoins sociaux collectifs comme le logement, l’école, la protection sociale, les services publics. C’est la politique que la LCR préconise pour rompre avec les politiques libérales actuelles.


Le 2 février 2006.

Communiqué de la LCR - Les fonctionnaires dans la rue pour la défense du service public.

La LCR est solidaire des fonctionnaires qui font grève et manifestent aujourd’hui, 2 février.

Elle sera présente à cette manifestation avec son porte-parole, Olivier Besancenot. La LCR partage totalement les inquiétudes de tous les fonctionnaires qui voient leur pouvoir d’achat diminuer, les emplois disparaître du fait du non-remplacement de tous les départs en retraite, les bas salaires perdurer pour les catégories du bas de l’échelle. De plus, nombre d’agents se voient cantonner dans des statuts précaires. La Fonction publique, les services publics font les frais des politiques libérales du gouvernement Villepin qui veut, après d’autres, imposer les règles de fonctionnement du privé au public. Après le coup de semonce du 31 janvier contre le CPE, cette journée de grève du 2 février s’inscrit dans une montée de la mobilisation qui se poursuivra le 7 février pour le retrait du CPE.

Il faut donc construire une mobilisation d’ensemble, un rapport de force pour obliger ce gouvernement à reculer sur le démantèlement du code du travail, les suppressions d’emplois, les privatisations, imposer rattrapage et augmentation des salaires à hauteur de 300 euros pour tous.


Le 1er février 2006.

Communiqué de la LCR - Silence de la gauche face aux propositions de la LCR.

Depuis l’annonce, par le gouvernement de Villepin, du projet de loi créant le contrat première embauche, la LCR s’est, avec beaucoup d’autres organisations, engagée dans la bataille pour le retrait d’un texte visant à mettre définitivement en pièces le code du travail.

Parce que ce combat concerne l’ensemble du monde du travail, il doit recevoir le soutien déterminé des partis de gauche, quelles que soient par ailleurs les divergences qui les opposent, et au-delà du seul débat parlementaire. C’est la raison pour laquelle la LCR a pris, lundi 30 janvier, l’initiative de contacter les autres composantes de la gauche et leur a proposé une déclaration commune de soutien aux mobilisations annoncées par les organisations syndicales et les mouvements de jeunesse. Ce qui avait été possible à l’occasion de la grande journée intersyndicale du 4 octobre 2005, ou encore du meeting marseillais en défense de la SNCM, aurait dû, sans tergiversations, se rééditer face à une attaque gouvernementale d’une gravité exceptionnelle. Hélas, à ce jour, force est de constater que les principales formations contactées ont préféré ne pas répondre à cette proposition. Peut-être sont-elles trop occupées par les tractations sans fin qui les opposent à propos de leur rencontre virtuelle du 8 février...

La LCR regrette cette fin de non recevoir. Elle n’en poursuivra pas moins ses efforts pour que la gauche réponde unitairement présente aux principaux rendez-vous sociaux du moment.


Le 1er février 2006.

Communiqué de la LCR - O.Besancenot à Dreux le 3 février.

Olivier Besancenot, porte-parole de la LCR, se rendra, le 3 février, sur les piquets de grève tenus par les salariés de LG Philips Displays devant l’usine de Philips EGP Electronic de Dreux pour rencontrer et soutenir les 550 salariés que le groupe Philips-LG LG Philips Display veut licencier.

Déjà, en 2004, un plan social avait touché plus de 400 salariés. Aujourd’hui, c’est la fermeture de l’entreprise qui est programmée et elle se trouve en état de cessation de paiement. Les raisons économiques invoquées ne tiennent pas quand on sait que le groupe développe dans d’autres pays, notamment en Asie. Si les salaires de janvier sont versés, la situation est catastrophique pour les salariés et pour l’agglomération drouaise qui voit des centaines d’emplois disparaître. La liquidation judiciaire a été annoncée lors du comité d’entreprise de lundi dernier et l’avenir des travailleurs est, aujourd’hui, entre les mains d’un médiateur, ce qui est inacceptable.

Une fois de plus, le souci de rentabilité maximum des actionnaires prend le pas sur la situation et l’avenir des salariés. La responsabilité des pouvoirs publics est à pointer. La LCR appelle à développer la solidarité autour des travailleurs de LG Philips et rappelle qu’elle milite pour le vote d’une loi interdisant les licenciements.


Le 31 janvier 2006.

Communiqué de la LCR - Un emploi pour tous.

Ce ne sont pas les tripatouillages statistiques de l’ANPE, qui nous feront croire que 2005 a été l’année du retour à l’emploi.

Les radiations administratives et les sorties de fichier pour absences au contrôle expliquent largement la tendance à la baisse statistique du nombre officiel de chômeurs recensés. Les fermetures d’entreprises et les délocalisations continuent de plus belle. Les 450 salariés de LG Philips Displays à Dreux en savent quelque chose, eux dont l’entreprise est en « cessation de paiement ». La pauvreté, les minimas sociaux, le RMI touchent des millions de personnes alors que les actionnaires engrangent les bénéfices. Les contrats précaires qui se multiplient, conformément aux exigences du MEDEF, visent à accoutumer les salariés à l’alternance chômage-emploi-chômage. Le 31 janvier, Villepin veut faire avaliser par l’assemblée le CPE.

Ce même jour, se tenaient les premières initiatives pour le retrait du CPE Pour le retrait du CPE et un emploi à durée indéterminée pour toutes et tous, la LCR appelle à une riposte massive de l’ensemble des forces de gauche lors de la manifestation du 7 février afin que puisse être jetées les bases d’une mobilisation interprofessionnelle et intergénérationnelle sur la durée.


Le 26 janvier 2006.

Communiqué de la LCR - Un Etat pour les palestiniens.

Les élections législatives qui viennent d’avoir lieu à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est ont, semble-t-il, donné la victoire au Hamas.

Le Premier ministre, Ahmed Quoreï, a démissionné. C’est une défaite historique pour le Fatah qui portait, depuis sa création, la revendication de la création d’un état pour les palestiniens. Nul doute que l’usure du pouvoir, les louvoiements face à la politique américaine et la corruption ont joué leur rôle. Mais, fondamentalement les gouvernements israéliens, celui de Sharon en tête, et les USA portent une lourde responsabilité dans ce que certains appellent « un séisme politique ». Avec la colonisation des terres palestiniennes en Cisjordanie, la construction du mur de la honte, l’annexion de Jérusalem-Est, les assassinats ciblés, les interventions militaires à répétition contre les villes palestiniennes : Tsahal, sur ordre du gouvernement israélien, a détruit systématiquement l’infrastructure administrative et politique de l’Autorité palestinienne. Tout le monde se rappelle Yasser Arafat assiégé dans son quartier général, à Ramallah.

Cette politique musclée de Mrs Bush et Sharon ont déconsidéré les dirigeants du Fatah et fait le jeu du Hamas. L’exigence d’un Etat palestinien sur l’ensemble de Gaza et de la Cisjordanie avec Jérusalem-Est comme capitale demeure. Elle seule peut ouvrir la voie à une paix durable entre Palestiniens et Israéliens. La LCR continuera à défendre cette légitime exigence du peuple palestinien.


Le 25 janvier 2006.

Communiqué de la LCR - Contre le CPE, il faut une réunion unitaire de la gauche !

Il n’y a pas une journée sans l’annonce d’une agression patronale ou gouvernementale contre le monde du travail : licenciements et fermetures à SEB ou CPE.

Les organisations syndicales ont décidé une journée de manifestations le 7 février pour obliger le gouvernement à reculer sur le CPE. Suite aux journées du 31 janvier et du 2 février, le 7 février doit devenir un moment fort de la contre offensive, la plus unitaire possible, du monde du travail et de la jeunesse.

Pour aider à son succès nous proposons que se rencontrent dans les plus brefs délais toutes les organisations politiques attachées à ce combat.


Le 24 janvier 2006.

Communiqué de la LCR - Coup de force gouvernemental.

Casser le code du travail et imposer le travail précaire à coup d’ordonnances : en vertu de la procédure d’urgence parlementaire, le texte sur le contrat premier embauche (CPE) sera intégré à la loi sur l’égalité des chances et soumis à l’Assemblée nationale le 31 janvier.

La LCR dénonce ce nouveau coup de force gouvernemental qui veut faire de l’emploi la variable d’ajustement à la disposition du MEDEF pour tirer le profit maximum d’une main d’œuvre jetable à tout moment. Jeunes, chômeurs, salariés se retrouvent tous dans la même galère. C’est tous ensemble qu’il faut réagir. En 1994, la mobilisation de la jeunesse a contraint M.Balladur, alors Premier ministre, à retirer son projet de SMIC jeune.

C’est pourquoi, la LCR se joindra aux mobilisations prévues par les organisations lycéennes, étudiantes et syndicales. Il est indispensable que toutes les forces de gauche soient solidaires et participent activement aux initiatives prévues. C’est l’appel que lance la LCR : tous ensemble dans la rue, très vite, pour contraindre le trio Chirac-Villepin-Sarkozy à retirer le CPE.


Le 23 janvier 2006.

Communiqué de la LCR - Olivier Besancenot à Caracas.

Olivier Besancenot, porte-parole de la LCR, participera au forum social de Caracas qui se tiendra du 24 janvier au 29 janvier 2006.

Il fait suite au RV du forum social de Bamako, qui s’est terminé le 23 janvier. Une troisième session est prévue à Karachi à la fin mars. Le forum de Caracas aura une dimension très politique puisque le Vénézuela s’oppose très clairement à la politique de domination impérialiste des USA et que le président Chavez a dû faire face, depuis son élection, à plusieurs de tentatives de déstabilisation. De plus, l’élection d’Evo Moralès, comme président de la république en Bolivie, marque incontestablement une évolution à gauche du continent sud-américain.

Pour la LCR, les forums sociaux européens ou mondiaux sont des enjeux fondamentaux pour construire une résistance internationale à la mondialisation capitaliste.


Le 17 janvier 2006.

Communiqué de la LCR - Solidarité avec les dockers.

La LCR est solidaire des 1O000 dockers, venus de tous les pays européens qui ont manifesté lundi 16 janvier à Strasbourg contre un projet de directive libéralisant les services portuaires, en application de la stratégie de Lisbonne, adoptée en 2000 et prévoyant la libéralisation de tous les secteurs liés au transport.

Déjà retoquée en 2003, cette directive est une véritable provocation qui vise à déréglementer le métier de docker en donnant toute latitude aux armateurs pour faire décharger leurs bateaux par des marins déjà sous-payés et surexploités. C’est du Bolkestein appliqué aux métiers de la mer.

La LCR exige la libération des manifestants interpellés, le retrait de cette directive et appelle à la solidarité avec les dockers. Le combat contre l’Europe libérale continue. C’est pourquoi La LCR appelle à manifester le 11 février à Strasbourg, et soutient celle du14 février, contre la nouvelle mouture de la directive Bolkestein qui sur le fond ne change rien à la clause du pays d’origine.


Le 16 janvier 2006.

Communiqué de la LCR - Villepin flingue le CDI.

Un pas de plus vient d’être franchi dans l’institutionnalisation de la précarité pour tous : après le CNE dans les entreprises de moins de 20 salariés, le contrat " première embauche " pour les chômeurs de moins de 26 ans.

Eux aussi seront licenciables sans motif par l’employeur pendant 2 ans puisque redevables de la même période d’essai que les salariés embauchés par le biais du CNE. Le chômage massif que connaissent les jeunes est utilisé par le gouvernement pour détruire le code du travail, les garanties collectives et faire de l’emploi précaire la règle commune. Loi après loi, le " modèle social " anglo-saxon à base de précarité et de flexibilité fait son trou. Quant aux entreprises, déjà allégées de 19 milliards de charges, elles vont bénéficier pendant 3 ans d’exonération de charges sociales pour chaque contrat " première embauche ".

La LCR condamne cette nouvelle agression contre les jeunes et le monde du travail menée conjointement par Villepin, Sarkozy et le MEDEF. Il y a urgence à réagir tous ensemble, syndicats, associations et partis politiques de gauche. Le monde du travail doit s’opposer à la politique du gouvernement, sans attendre 2007, par des mobilisations inter-professionnelles, par la grève. C’est maintenant qu’il faut mettre en échec la politique libérale de déréglementation et de casse sociale.


Le 12 janvier 2006.

Communiqué de la LCR - L’aspirant président en représentation.

C’est dans une salle de spectacle que le toujours ministre de l’intérieur s’est produit pour les traditionnelles séances de vœux.

Après la démagogie chiraquienne et l’annonce d’une austérité renforcée par Villepin, Sarkozy a tenté de prendre de la hauteur pour se mouler dans le costume d’un présidentiable. Mais, on ne se refait pas. Son credo reste le thème de l’insécurité même si ses provocations à l’égard des jeunes des banlieues lui sont revenues comme un boomerang. La justice des mineurs et l’ordonnance de 1945 sont dans le collimateur. Il veut sans doute revenir aux anciennes maisons de correction ! De plus, il sera bientôt le papa d’un nouveau texte de loi anti-immigrés destiné à supprimer la carte de 10 ans, l’acquisition de la nationalité pour les conjoints de français, à rendre quasi impossible le regroupement familial, à augmenter le nombre des expulsés. Bref, l’objectif est la destruction de tous les maigres acquis de la lutte des sans-papiers. Son thème de l’immigration choisie c’est en fait le choix de piller les cerveaux et la main d’œuvre qualifiée des pays en voie de développement, aggravant ainsi leur situation de dépendance.

Pour la LCR, il faut réussir à mobiliser l’ensemble des partis de gauche, des syndicats, des associations contre ce projet de loi discriminatoire qui ne peut que développer la xénophobie. La LCR rappelle son exigence de l’abrogation de toutes les lois sur l’immigration. Favorable à la libre circulation, la LCR milite pour que les résidents étrangers bénéficient de tous les droits démocratiques, à commencer par celui de voter et d’être élu à toutes les élections.


Le 11 janvier 2006.

Communiqué de la LCR - L’égalité des chances à coups de bâton.

Il aura fallu au moins deux ministres, Messieurs Borloo et Begag, pour concocter la loi dite de l’égalité des chances, vaste fourre-tout législatif présenté ce jour au conseil des ministres.

Censée répondre à la crise des banlieues, cette loi est un assemblage hétéroclite de mesures en faveur du MEDEF et de mesures discriminatoires et répressives supplémentaires à l’encontre des couches sociales défavorisées et des quartiers populaires. De quelle égalité des chances s’agit-il quand les mesures phares sont l’apprentissage dès 14 ans et le chantage à la suspension des allocations familiales ? Cette loi est une loi de ségrégation et d’exclusion qui réserve de bonnes "surprises" au MEDEF avec l’augmentation du nombre des zones franches et de nouvelles exonérations fiscales pour les PME et les grandes entreprises. Une fois de plus, le libéralisme va frapper.

La constitution d’un front de résistance sociale et politique contre la politique de la triade Chirac-Villepin-Sarkozy s’impose. C’est ce que propose la LCR à l’ensemble des forces de gauche.


Le 6 janvier 2006.

Communiqué de la LCR - Pas une larme.

Pas une larme pour Sharon qui fut le bourreau de Sabra et Shatila et s’est toujours refusé à appliquer le droit des Palestiniens à un état viable et souverain.

Sharon n’a jamais été un homme de paix mais un homme de provocations. Il restera l’homme du Mur de la honte et de la colonisation de la Cisjordanie et de Jérusalem.

Solidaires du peuple palestinien et des pacifistes israéliens, nous continuerons la lutte pour une politique alternative permettant aux palestiniens de vivre libres.


Le 6 janvier 2006.

Communiqué de la LCR - Les fonctionnaires otages de la dette publique.

J.Chirac n’en finit plus de présenter ses vœux.

Chemin faisant, il essaye de se refaire une santé politique à coup d’annonces médiatisés voulant donner l’impression d’une nouvelle impulsion de la politique présidentielle. À Metz, c’était le tour de la fonction publique et des fonctionnaires. Déjà maltraités par leur ministre de tutelle, Christian Jacob qui refuse de discuter augmentation des salaires, les fonctionnaires se voient menacés d’un sinistre marchandage par le couple Chirac-Sarkozy : accepter les suppressions d’emplois en échange du reversement de la moitié des économies dûes aux suppressions de postes aux personnels sous forme de primes ou d’avancement, l’autre moitié allant dans les caisses de l’état. Tout cela dans le dessein de réduire la dette publique.

La LCR refuse ce chantage et les suppressions de postes de fonctionnaires prévues au budget. Ce ne sont pas les fonctionnaires qui coûtent cher et alimentent le déficit mais bien la politique libérale qui vise à rabougrir les compétences et les moyens de l’état : réformes fiscales qui avantagent ou exonèrent les grosses fortunes et les entreprises, multiples charges transférées de la comptabilité des entreprises au budget de l’état, chômage d’un haut niveau et bas salaires qui sont autant de foyers fiscaux en moins.


Le 5 janvier 2006.

Communiqué de la LCR - Chirac fait de l’esbrouffe.

Le changement annoncé par Chirac de l’assiette des cotisations patronales vise à apporter de l’eau au moulin des libéraux qui justifient le déficit d’emplois créés par la lourdeur des cotisations sociales, en oubliant que l’exonération des charges sociales est effective à hauteur de 1,7 SMIC.

En effet, Chirac s’est bien gardé d’exiger du patronat le remboursement de ses dettes à la sécurité sociale. Sous couvert de réforme du financement de la protection sociale, il n’a d’ailleurs pas exclu l’instauration d’une TVA sociale, qui pénaliserait encore plus les salariés.

La LCR, favorable à l’abrogation de la loi Douste-Blazy, exige le remboursement des dettes patronales, la taxation des revenus financiers, des laboratoires pharmaceutiques, l’augmentation des salaires, la création d’emplois stables, seuls à même de fournir à la sécurité sociale les recettes nécessaires.


Le 4 janvier 2006.

Communiqué de la LCR - Monopoly capitaliste.

Les salariés des Chantiers de l’Atlantique changent de patrons : d’Alstom, ils passent aux mains du groupe norvégien Aker.

Au grand jeu de la concentration capitaliste, la construction navale, qui tient une place de choix, fait ainsi un grand pas en avant. Avec son consentement, Aker absorbe un concurrent dans le domaine des très gros paquebots de croisière. Il faut donc s’attendre à des opérations de restructuration, de délocalisation d’au moins une partie de la production faite actuellement à Saint-Nazaire vers d’autres sites contrôlés par Aker. Dans ces conditions, l’emploi des 3000 salariés permanents des Chantiers est menacé ainsi que celui des 3000 autres emplois au titre de la sous-traitance.

La LCR qui s’était déjà mobilisée pour dénoncer l’exploitation de la main d’œuvre, notamment à l’époque du " montage exotique " qui avait empilé sept niveaux de sous-traitance, appelle à la vigilance et à la mobilisation pour défendre l’emploi sur le site de Saint-Nazaire, contre toutes les opérations de restructuration, délocalisation, licenciement qui seraient entreprises par le groupe Aker.


Le 3 janvier 2006.

Communiqué de la LCR - L’urgence sociale toujours d’actualité.

À compter du 4 janvier, l’état d’urgence décrété par le gouvernement Villepin en vertu d’une loi datant de l’époque coloniale aura vécu.

Il n’aura servi à régler aucun des problèmes posés par la révolte des quartiers et banlieues populaires. Par contre, une justice expéditive a envoyé en prison plusieurs centaines de jeunes. Et il aura relancé les délires sécuritaires et anti-immigrés des Sarkozy, de Villiers, Le Pen et de leurs émules au sein de la droite. Aujourd’hui, l’urgence sociale reste d’une brûlante actualité : chômage massif de jeunes sans avenir et marginalisés, privatisation de services publics, éducation nationale au régime sec panne de construction de logements sociaux, racisme et discriminations...

La LCR, et son porte-parole Olivier Besancenot, qui se sont élevés dès le début contre les atteintes au droit et à la liberté que permettait l’état d’urgence, exigent l’amnistie des jeunes condamnés à des peines de prison. La nécessité d’une mobilisation sociale interprofessionnelle pour mettre en échec les politiques libérales qui détruisent le code du travail, les conquêtes sociales, reste totalement d’actualité.


Le 23 décembre 2005.

Communiqué de la LCR - Le gouvernement organise la pénurie d’enseignants.

Les futurs candidats aux concours de recrutement 2006 de l’éducation nationale ont de quoi être en colère : par rapport à 2005, le déficit sera de 6050 postes en moins.

Même dans le primaire où l’on attend 42700 élèves en plus, la hache est tombée avec 1500 postes en moins offerts aux candidats. Une vraie provocation ! Pour le gouvernement, tous les arguments sont bons pour justifier la diminution des recrutements : baisse des effectifs en lycées et collèges, trop d’enseignants déjà recrutés, départs à la retraite reportés du fait de la loi Fillon...

Jamais le souci d’améliorer les taux d’encadrement, la nécessité pédagogique du travail en petits groupes ne sont pris en compte. A l’évidence, Villepin ne veut tenir aucun compte de la récente révolte des quartiers populaires. Sa politique c’est celle du libéralisme : moins d’école, moins de profs titulaires, limitation des dépenses publiques, des précaires en cas de besoin qu’il n’hésite pas à licencier ensuite. Conjuguée à l’obligation du remplacement en interne des professeurs absents, applicable au 1er janvier 2006, la baisse du recrutement devraient susciter des réactions fortes du milieu enseignant, des parents, des élèves.

La LCR, quant à elle, condamne totalement cette politique malthusienne qui va dégrader un peu plus le fonctionnement du système public d’éducation.


Le 23 décembre 2005.

Communiqué de la LCR - Les praticiens étrangers en ont ras-le-bol !

6000 praticiens titulaires d’un diplôme hors Union européenne sont appelés à la grève jusqu’au 25 décembre.

Depuis des années, ils contribuent à faire vivre l’hôpital et à soigner les malades. Sans égard pour leurs diplômes, leur expérience et pour leur ancienneté d’exercice dans le système hospitalier, ils sont maintenus par le gouvernement dans la précarité incluant charge de travail exorbitante et rémunération inférieure à celle des autres médecins. De plus, aucun déroulement de carrière ne leur est possible à l’hôpital et l’ouverture d’un cabinet en ville leur est interdite. De toute évidence, vu le numerus clausus en vigueur, l’hôpital a besoin d’eux, mais le gouvernement refuse de les titulariser et veut les obliger à passer un concours ultra-sélectif. Légitimement, beaucoup d’entre eux considèrent que ce concours est une atteinte à leur dignité et une mise en cause des capacités qu’ils mettent en œuvre chaque jour à l’hôpital.

La LCR apporte tout son soutien à ce mouvement de grève, exige que les diplômes des praticiens étrangers soient validés et reconnus, qu’ils soient titularisés et disposent des mêmes droits que les autres praticiens de l’hôpital.


Le 22 décembre 2005.

Communiqué de la LCR - Négociation sur le dos des chômeurs.

Alors que la moitié des chômeurs n’est pas indemnisée par l’Unedic, le MEDEF, à l’occasion de la nouvelle convention qui doit rentrer en vigueur le 1er janvier 2006, s’apprête à matraquer une fois de plus les chômeurs en durcissant les conditions d’indemnisation : augmentation de la durée travaillée exigée, nouvelle filière prévoyant une durée restreinte d’indemnisation.

De plus, la convention s’apprête à institutionnaliser le recours à des sociétés privées de placement utilisés pour certaines catégories de chômeurs. Quant aux intermittents, ils restent soumis au calamiteux protocole de juin 2003 signé par le MEDEF et la CFDT.

La LCR s’élève contre ce nouveau coup porté contre les chômeurs. C’est bien le MEDEF et le gouvernement Villepin, et non pas les chômeurs, qui sont responsables des licenciements, des délocalisations, de la croissance de l’emploi précaire.
Pour lutter contre le libéralisme, le capitalisme sauvage, il faut une mobilisation sociale d‘ampleur qui revendique que tous les chômeurs soient indemnisés à hauteur du SMIC et une loi interdisant les licenciements.


Le 19 décembre 2005.

Communiqué de la LCR - Bolivie : "Evo presidente !"

La LCR salue l’élection d’Evo Morales, dirigeant du MAS (Mouvement vers le socialisme), à la présidence de la Bolivie avec plus de la moitié des suffrages exprimés. Il s’agit d’une victoire de la gauche indigène bolivienne, d’un rejet de vingt années de politiques néolibérales et de cinq siècles de colonialisme.

Le succès électoral d’Evo Morales est le fruit de mobilisations populaires boliviennes pour la nationalisation des hydrocarbures et des ressources naturelles, pour la défense et l’industrialisation de la production des feuilles de coca, pour une politique économique souveraine envers les impérialismes états-unien et européen, pour une société démocratique fondée par une nouvelle Assemblée Constituante.

La victoire d’Evo Morales peut constituer un vrai changement pour la Bolivie et pour l’Amérique latine, si le nouveau gouvernement s’avère capable de commencer à réaliser les revendications populaire et s’il choisit de s’appuyer sur l’auto-organisation populaire. Les prochaines semaines et les prochains mois le diront. Le mouvement ouvrier international doit soutenir tout pas concret dans cette direction et rester mobilisé contre les tentatives de l’impérialisme visant à empêcher la réalisation des revendications populaires boliviennes.


Le 15 décembre 2005.

Communiqué de la LCR - Réagir aux provocations du président iranien !

Depuis son élection, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, multiplie les tirades antisémites hallucinées. Il vient encore de nier la réalité du génocide hitlérien. Ces provocations à répétition sont une insulte aux six millions de victimes de la barbarie nazie et à leurs descendants.

Ce despote veut imposer au peuple iranien un modèle de société oppressif et obscurantiste. Il tente de légitimer sa politique en se prétendant le défenseur du peuple palestinien en butte à l’occupation israélienne.

La défense des droits des peuples est indissociable du refus de tous les racismes.

La LCR s’oppose sans réserve à la guerre sans limites que George W. Bush tente d’imposer à la planète entière. Aux côtés du peuple palestinien, elle refuse la politique d’annexion des territoires occupés que poursuit le gouvernement d’Ariel Sharon. Contre la dictature des mollahs, elle a été de tous les combats pour la démocratie en Iran.

C’est précisément au nom de tous ces engagements qu’elle appelle toutes les forces progressistes à exprimer en commun leur indignation devant les discours abjects du président iranien.


Le 14 décembre 2005.

Communiqué de la LCR - Pour un vraie loi contre les violences faites aux femmes.

Alors qu’une femme meurt tous les quatre jours sous les coups de son conjoint, Catherine Vautrin, ministre de la Parité, vient d’annoncer la mise en place d’un dispositif de familles d’accueil pour les femmes victimes de violences conjugales.

La LCR dénonce cette mesure qui traite une fois de plus les femmes comme d’éternelles mineures. L’Etat s’en trouve exonéré de sa responsabilité en matière de création massive de lieux d’hébergements d’urgence et de logements sociaux, revendiquée par le Collectif National pour les Droits des Femmes qui fait campagne depuis un an pour une loi-cadre contre les violences faites aux femmes, inspirée de la loi espagnole. Dans une toute autre logique que la proposition de loi débattue à l’Assemblée Nationale qui fait l’impasse sur la prévention et les violences psychologiques, la LCR est partie prenante de la campagne du CNDF pour une loi qui inclut la prévention et l’aide aux femmes.

Parce que les femmes veulent la justice, pas la charité.


Le 8 décembre 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - EDF supprime des emplois pour séduire la bourse !

Alors que l’entrée en Bourse d’EDF a été un quasi fiasco pour les porteurs d’actions, la direction du groupe fonce encore plus vite dans la gestion ultra-libérale : 6000 à 6500 emplois seraient supprimés d’ici 2007.

Pas de licenciements, prétend la direction. Mais il s’agit bien de suppressions de postes, par non-remplacement des départs en retraite, ce qui fait le même résultat. Les libéraux sont des menteurs et des dissimulateurs. Ils disent que la privatisation profite au public : mensonge ! Gaz de France hausse ses prix de 12%. Ils disent que les salariés gardent leur statut : mensonge ! La direction veut prouver aux actionnaires qu’elle gère EDF comme une entreprise privée par le dégraissage brutal. Ils disent que l’actionnariat populaire est bénéfique : mensonge ! L’action EDF stagne en dessous de son niveau de mise sur le marché.

Il n’y a pas une minute à perdre pour rassembler, avec les syndicats, toutes les forces politiques qui veulent empêcher la casse des services publics et celle de l’emploi.


Loi du 23 février 2005 : Sarkozy bouté hors de Martinique.

Un grand merci au peuple martiniquais et guadeloupéen qui vienne de nous donner un leçon de résistance face à l’insolence réactionnaire de Sarkosy. Par leur mobilisation unitaire, ils ont réussi à faire reculer le ministre de l’Intérieur et ils l’ont obligé à annuler son voyage.

Tous et toutes ensembles contre le colonialisme et la loi du 23 février 2005 !


À Montreuil, le 7 décembre 2005.

Communiqué de la LCR - La " révolte populaire des cités ".

Un rapport " confidentiel " et accablant des renseignements généraux fait voler en éclats les thèses que le gouvernement, un certain nombre de députés UMP et l’extrême-droite dans son ensemble ont tenté d’inoculer en France.

Loin d’être organisée par des religieux ou des mafieux, la révolte des banlieues a été spontanée et n’est que le révélateur du désespoir de jeunes, de toutes origines, écrasés par le chômage, la misère, le racisme et l’absence d’avenir. Le rapport parle même de " révolte populaire des banlieues ".

En déployant un nombre impressionnant de flics dans les quartiers et en votant l’état d’urgence, Chirac et son gouvernement ne résolvent rien. Ils oppriment un peu plus des populations déjà rudement touchés par les politiques libérales. En guise de réponse à cette explosion sociale, ils ont répondu par la répression et par une justice d’abattage, qui envoient en prison les victimes d’un système économique oppresseur. " Il est à craindre désormais que tout nouvel incident fortuit décés d’un jeune) provoque une nouvelle flambée de violences généralisés ", concluent les Renseignement généraux.

Cette fois encore le gouvernement, est bien loin des préoccupations et des attentes des classes populaires.


Le 30 novembre 2005.

Communiqué de la LCR - Un jour de deuil pour nos libertés.

Le même jour, le Parlement a réhabilité le passé colonial de la France, aggravé les lois contre les immigrés et voté des dispositions liberticides au nom de la lutte contre le terrorisme.
Un jour de deuil pour nos libertés qui a vu Villepin courir derrière un Sarkozy qui coure toujours derrière Le Pen.
Antisocial, antidémocratique, ce gouvernement est un des plus réactionnaires que la France ait connu.


Le 22 novembre 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Avec les cheminots, contre les menteurs libéraux !

Après Le Gallois, Perben, c’est Chirac qui s’y met : tous jurent la main sur le cœur qu’aucune privatisation n’est à craindre à la SNCF.
Un mensonge !

Ils pourraient jurer aussi qu’aucune privatisation n’est en cours à EDF puisque seulement 15 % du capital est vendu au marché ! L’enchaînement des privatisations est parfaitement connu. Cela commence par la mise en concurrence, puis la gestion selon les méthodes capitalistes. Cela continue par la séparation en filiales, et en activités rentabilisées séparément, puis par les changements de statut, les ouvertures du capital minoritaires, qui deviennent... majoritaires. C’est exactement ce qui s’est passé à France Télécom, à Air France. C’est ce qui menace la SNCF, La Poste, c’est ce qui est en cours à EDF. Déjà des trains privés de marchandises circulent en Europe, en France, et des filiales SNCF sont privatisées.

Engageons une campagne de vérité !
Les libéraux nous ont menti sur les dangers du traité constitutionnel européen, ils nous mentent sur la SNCF. Ne laissons pas les cheminots isolés, comme cela s’est trop vu sur d’autres services publics. J’appelle toutes les forces de gauche à un front commun de riposte et de solidarité. Pour les services publics, tous pour un, un pour tous !


Le 17 novembre 2005.

Communiqué de la LCR - Le 19 novembre, pour les services publics, contre le gouvernement Villepin.

À l’initiative de la Fédération nationale pour la défense et le développement des services publics, une manifestation unitaire aura lieu à Paris le 19 novembre, à 13h30 place d’Italie, vers l’Assemblée nationale.

La LCR, et son porte-parole Olivier Besancenot, participeront à cette manifestation. Libéralisme, privatisation, concurrence : c’est le programme du MEDEF appliqué par le gouvernement Villepin-Sarkozy. Il est plus que temps de donner un coup d’arrêt à cette politique qui consiste à refiler aux copains du pouvoir les services publics. La mobilisation du 19 novembre permettra d’apporter son soutien aux grévistes de la RTM et de la SNCF qui se battent contre la privatisation de leur entreprise, de dénoncer le bradage au privé d’EDF-GDF, des sociétés d’autoroute. La loi du fric, on n’en veut pas. La seule loi que nous reconnaissons c’est celle de l’urgence sociale.

À l’heure où les banlieues populaires n’en peuvent plus du sous-emploi organisé, du chômage et de la disparition du service public, il faut inverser la tendance et exiger l’arrêt des privatisations et l’embauche de jeunes par les services publics. Il y a urgence à construire une alternative anticapitaliste qui s’engage à renationaliser tous les services publics privatisés ces dernières années par les gouvernements qui se sont succédé.


Le 17 novembre 2005.

Communiqué de la LCR - Acquittez Samuel Morville !

Samuel Morville, lycéen condamné à 5 mois de prison avec sursis pour avoir lutté contre la loi Fillon, passe en appel vendredi 18 novembre.

La LCR exige l’annulation de sa condamnation. Escalade sécuritaire et répression policière : c’est la seule réponse du gouvernement aux conflits sociaux, qu’il s’agisse des postiers de Bègles, des marins de la SNCM, de José Bové, des jeunes des banlieues, des lycéens. Et maintenant, l’état d’urgence pour trois mois, comme si un mystérieux ennemi intérieur nous menaçait ! Quand les salariés en grève, à la RTM, s’opposent à leur direction, la justice déclare leur grève illégale. Les effets de manche de M. de Villepin, c’est pour amuser la galerie. En fait, il dirige un gouvernement de matraqueurs qui va fouiller dans les poubelles des guerres coloniales une loi liberticide.

Comme pour José Bové, la LCR exige la relaxe de Samuel et appelle, pour cela, à se rassembler nombreux, le 18 novembre, au Palais de justice de Paris.


Le 15 novembre 2005.

Communiqué de la LCR - L’état d’urgence contre José Bové.

La condamnation de Jose Bové à quatre mois de prison ferme est une provocation intolérable.

Elle intervient le jour même où le Parlement prolonge l’Etat d’urgence et quelques jours après qu’un tribunal ait jugé illégale la grève des traminots de Marseille. De plus en plus isolé, le gouvernement s’efforce désormais de criminaliser et de réprimer tous mouvements de résistance sociale. Un pas supplémentaire est franchi dans les atteintes aux libertés fondamentales, la matraque devient un moyen de gouvernement.

La LCR prendra toutes les initiatives pour que s’organise dans les plus brefs délais un front unitaire de résistance pour la levée de l’état d’urgence et la liberté pour José Bové. Elle appelle dès à présent à se rendre massivement à la manifestation unitaire mercredi 16 novembre à 18h30 Place Saint Michel à Paris.


Le 14 novembre 2005.

Communiqué de la LCR - Laborieux discours pour justifier l’état d’exception.

Il aura donc fallu 16 nuits de révolte dans les banlieues pour que Chirac découvre les discriminations, le racisme, l’exclusion.

Mais, au-delà, le discours sécuritaire et anti-immigré donnait la tonalité : haro sur le regroupement familial et les sans-papiers. Beaucoup de parlote et de bla-bla dans le propos présidentiel qui ressemble davantage à un effet de manche qu’à une inflexion de la politique suivie. Et pour cause, Chirac s’est transformé en représentant de commerce des lois votées à l’initiative du gouvernement Villepin. Bref, aucune mesure pour faire face à l’urgence sociale. La seule " nouveauté " c’est l’annonce de la mise sur pied d’un service civil national - dont on ne voit pas à quoi, il servira - quelques mois après l’appel à l’armée de Villepin pour prendre en charge les jeunes en difficulté. Bref, un discours laborieux d’un président à bout de souffle pour justifier l’état d’urgence c’est-à-dire la criminalisation des manifestants et tout le pouvoir aux préfets pour supprimer les libertés démocratiques.

Face à une telle surdité, il faut réagir. Manifestons contre l’état d’urgence : telle est la proposition de la LCR à l’ensemble des organisations.


Le 14 novembre 2005.

Communiqué de la LCR - État d’urgence : le choix de la répression.

Ainsi que c’était prévisible, le gouvernement a décidé de soumettre au vote des deux assemblées la prorogation pour trois mois de l’état d’urgence dans le but explicite de donner " tous les moyens aux forces de l’ordre pour ramener le calme ".

Dans le même temps, était annoncée la décision d’installer les CRS, déguisés en police de proximité, dans les banlieues. L’escalade sécuritaire tout azimut et répressive se confirme. Alors que la politique libérale du gouvernement entraîne des ripostes sociales importantes, Chirac et son gouvernement ont choisi l’option " état d’urgence " qui s’additionnant au plan Vigipirate permet d’habituer la population à vivre dans un régime d’exception. Quel aveu de faiblesse de la part d’un pouvoir qui dispose de la majorité absolue au Parlement ! L’urgence sociale disparaît derrière les flash-ball, les tonfas et la justice d’abattage actuellement à l’oeuvre. Le droit de manifestation, de circulation, d’expression le droit de faire grève vont être suspendus aux décisions des préfets. L’état d’urgence c’est le bras armé du libéralisme pour faire taire ou empêcher d’agir les salariés, les organisations politiques, syndicales, les associations, pour rétablir la double peine.

Il serait impensable qu’une partie de la gauche persiste dans sa complaisance vis-à-vis du pouvoir et ne vote pas contre la prorogation de l’état d’urgence. Pour la LCR, il, est urgent qu’un front d’organisations se constitue pour appeler à manifester dans les jours qui viennent contre l’état d’urgence.


Le 13 novembre 2005.

Communiqué de la LCR - L’état d’urgence, on n’en veut pas.

Samedi 12 novembre, 1500 personnes ont manifesté à Paris, dans la soirée, contre l’instauration de l’état d’urgence et du couvre-feu instauré dans certains départements.

Les manifestants ont dénoncé la stigmatisation des jeunes, des quartiers et des cités populaires qui vise à masquer les dégâts sociaux produits par des années d’une politique libérale au service du Medef. Ils ont exigé la fin des discriminations, des brimades racistes et la démission de Sarkozy, le pyromane qui joue au pompier.

La LCR, partie prenante de cette initiative, est prête à participer à une grande manifestation unitaire dans les jours qui viennent contre l’escalade sécuritaire et répressive de Chirac-Villepin-Sarkozy.


Le 9 novembre 2005.

Communiqué de la LCR - Première riposte unitaire.

À l’invitation de nombreuses organisations politiques, syndicales et associatives de Seine-Saint-Denis, 5OO personnes se sont réunies devant la préfecture de Bobigny pour dire Non à l’état d’urgence et aux discriminations vis-à-vis des quartiers et cités populaires et Oui à l’urgence sociale.

Olivier Besancenot participait à ce rassemblement et a dénoncé l’abandon dans lequel ont été laissées les banlieues, victimes de la privatisation des services publics, des suppressions d’emplois. Il a dénoncé l’instauration de l’état d’urgence et la suppression des libertés de déplacement, de réunion, de manifestation, de presse qui peut en résulter. Pour la LCR, ce rassemblement est une première riposte à l’escalade répressive du tandem Villepin-Sarkozy qui emprunte ses recettes à l’extrême-droite.

La LCR fera très prochainement à l’ensemble des forces de gauche et démocratiques des propositions pour riposter de façon unitaire à l’état d’exception, négation de toute démocratie.


Le 9 novembre 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Ensemble contre le gouvernement !

Chirac, Villepin et Sarkozy sont pleinement responsables de la violence dans les banlieues populaires.

Les propos provocateurs de Sarkozy visaient à faire monter la tension : aucune déclaration officielle pour regretter la mort des deux jeunes de Clichy ; au contraire, de fausses versions ont très vite circulé, afin de rendre les deux jeunes victimes responsables du drame qui leur a coûté la vie. Aucune excuse non plus pour la grenade lancée contre la mosquée de Clichy ! La réalité quotidienne des quartiers populaires, c’est le chômage de masse, la précarité, l’absence de logement social, la négation des droits, les contrôles d’identité incessants et, pour finir, les propos insultants et discriminants de Sarkozy. Au lieu de répondre à l’urgence sociale, le gouvernement ressuscite une loi datant de la guerre d’Algérie : tout un symbole ! Cette loi donne aux préfets le pouvoir d’instaurer le couvre-feu, d’interdire réunions et manifestations, d’ordonner des perquisitions de jour et de nuit, de conférer tous les pouvoirs de justice... à la justice militaire ! En suspendant les libertés individuelles et civiques, le gouvernement franchit un nouveau pas dans la guerre contre les pauvres et la jeunesse. Politique sécuritaire et libéralisme vont de pair. Il ne faut pas se tromper de cible. L’ennemi, ce n’est pas la voiture du voisin, le bus ou l’école du quartier. L’ennemi, c’est le gouvernement. C’est lui qui détruit les services publics, casse le code du travail, fabrique du travail précaire, expulse des familles de leurs logements et réprime les lycéens.

La LCR appelle à braver le couvre-feu là où il serait instauré, en manifestant unitairement et pacifiquement dans les communes, de nuit s’il le faut. Jeunes en colère, habitants des quartiers, ensemble, exigeons toute la lumière sur le drame de Clichy, la fin des provocations policières, le départ de Sarkozy, l’arrêt des réformes libérales, la priorité aux services publics, à l’école, au logement, à la prévention et à la création d’emplois stables. Il faut recréer de la solidarité et de l’espoir. C’est l’appel que je lance à tous les jeunes, à tous les citoyens, à toutes les organisations démocratiques et de gauche. (éditorial de Rouge n° 2133)


Le 8 novembre 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Braver le couvre-feu.

Les décisions annoncées par M.de Villepin, hier soir sur TF1, sont insupportables.

Au lieu de répondre à l’urgence sociale, il ressuscite une loi datant de l’époque coloniale, la guerre d’Algérie donnant aux préfets le pouvoir de décréter le couvre-feu dans tout ou partie d’une commune et de suspendre nombre de libertés. Déjà, E.Raoult, maire du Raincy -la ville aux 2,6% de logements sociaux- en poisson-pilote de la répression, avait pris les devants et institué une telle mesure dans sa ville.

Aussi, la LCR appelle à braver le couvre-feu en manifestant dans les communes ou les quartiers, de nuit s’il le faut, là où il serait institué par le préfet. La LCR invite toutes les organisations de gauche et démocratiques à organiser ensemble à ces manifestations.


Le 7 novembre 2005.

Communiqué de la LCR - Non à l’état d’urgence !

Face à la révolte des banlieues et aux questions qu’elle pose, le gouvernement, par la voie de Villepin calque ses réponses sur les idées de l’extrême droite : réactivation des couvre-feux, augmentation de 20 % des effectifs de police déjà sur le terrain, arrestations massives et procès arbitraires.

La LCR dénonce l’attitude du gouvernement, qui va jusqu’à réactiver la loi de 1955 permettant d’instaurer l’état d’urgence, loi qui en sont temps à permis les pires pratiques coloniales, lors de la guerre d’Algérie.

Chirac, Villepin et Sarkozy persistent dans l’application de politiques libérales et ultra répressives qui touchent l’ensemble de la population et qui sont exacerbées dans les cités. Ces actes de rage et de désespoirs sont ceux d’une population qui aura connu plus que toute autre l’échec scolaire, le chômage et la précarité, le rejet et l’oubli des gouvernements successifs.

La LCR en appelle à la population, aux jeunes, aux forces de gauche et démocratiques à ne pas se laisser diviser et à réagir ensemble pour défendre leur exigence de justice, d’égalité des droits et de dignité, et combattre les politiques libérales.


Le 7 novembre 2005.

Communiqué de la LCR - Jeunes et habitants des quartiers, ensemble contre le gouvernement.

À l’issue de la réunion du conseil de sécurité intérieure, Chirac et son gouvernement persistent et signent.

À ce jour, ils n’ont formulé aucun regret ou excuse pour la mort de Zyed et Bouna à Clichy-sous-Bois. Par contre, plus que jamais, l’accent est mis sur la poursuite et l’accentuation de la répression. Pour la LCR, le gouvernement est totalement responsable de la situation dégradée que connaissent les quartiers populaires. La réalité de tous les jours c’est le chômage de masse, la destruction des services publics, les contrôles d’identités à répétition, les propos insultants et discriminants de Sarkozy. Tout cela renforce un sentiment d’exclusion et de tension qui ne trouve, pour l’instant, d’exutoire que dans la violence, le désespoir, le désarroi, engendrant de nouveaux drames humains. Politique sécuritaire et libéralisme sont les deux faces d’une même politique.

C’est pourquoi, les jeunes et les populations des quartiers doivent, non pas s’opposer, mais retrouver le chemin de la solidarité. La mobilisation populaire contre le gouvernement est indispensable pour faire toute la lumière sur le drame de Clichy, faire cesser les provocations policières, exiger le départ de Sarkozy, stopper les réformes libérales et revendiquer que la priorité soit donnée à la satisfaction des besoins sociaux. La LCR en appelle à la population, aux jeunes, aux forces de gauche et démocratiques pour construire ce front de résistance.


Le 4 novembre 2005.

Communiqué de la LCR - Une décision de justice scandaleuse.

La LCR vient d’apprendre que le juge du tribunal des référés de grande instance de Marseille déclare " illégal " l’intitulé du préavis de grève déposé par les huit syndicats de la Régie des transports marseillais au motif que les syndicats avaient refusé les conclusions du médiateur et qu’en conséquence leur grève n’avait pas de caractère professionnel.

En clair, le tribunal interdit aux salariés de la RTM de s’opposer à la cession au privé du futur tramway. Ce jugement est assorti de lourdes sanctions financières. C’est une atteinte d’une exceptionnelle gravité au droit de grève. Ainsi, par tous les moyens, le gouvernement Villepin veut casser le code du travail et les droits conquis de haute lutte par des générations de salariés.

La LCR proteste énergiquement contre cette parodie de justice à la solde du maire de la ville, des dirigeants de la RTM et du gouvernement Villepin. La LCR assure les grévistes de la RTM et leurs organisations syndicales de son soutien total. La LCR est prête à prendre toute sa place dans les actions unitaires à engager pour faire respecter le droit de grève et les revendications des grévistes de la RTM.


Le 4 novembre 2005.

Communiqué de la LCR - Hommage à Georges Gingouin.

Avec Georges Gingouin vient de disparaître un des symboles de la Résistance au fascisme et un militant communiste qui, pour avoir voulu changer la société à la Libération, a été victime des purges staliniennes.

La LCR veut saluer sa mémoire et rendre hommage au révolutionnaire qu’il fut et qui dut affronter ensuite trahisons et calomnies.

Il restera un exemple pour ceux et celles qui luttent contre l’oppression et se dressent pour changer le monde.


Le 3 novembre 2005.

Communiqué de la LCR - La LCR s’adresse à l’ensemble des forces de gauche et démocratiques.

Alain Krivine Porte-parole Montreuil,
Chers amis, chers camarades
La vague de révolte et de violences qui secoue aujourd’hui les banlieues et les quartiers populaires suscite une inquiétude profonde parmi la population. Dans un climat de souffrance sociale, aggravée par une restriction généralisée des crédits à la prévention et l’absence de services publics de proximité, les discours de Sarkozy représentent une véritable provocation, notamment à l’égard de la jeunesse issue de l’immigration. Face à une telle situation, l’intervention de la population et des forces progressistes est décisive.

C’est pour envisager une initiative d’urgence qui pourrait prendre la forme d’une marche pacifique partant des quartiers pour exiger la démission de Sarkozy et des mesures nécessaires à une vie sociale, solidaire et collective que nous vous proposons de nous rencontrer vendredi 4 novembre à 15h dans nos locaux, 27 rue Taine.

Fraternellement
Alain Krivine


Le 3 novembre 2005.

Communiqué de la LCR - Panique à bord de la barque gouvernementale.

Déplacements officiels annulés, empoignades verbales et énervement dans le groupe UMP à l’assemblée, la tolérance zéro chère au matamore Sarkozy marque des points contre son propre camp politique.

Reste que les jeunes des quartiers populaires et leurs familles payent plein pot la facture d’une politique en faveur du tout libéral : exonérations fiscales et profits vertigineux pour les plus riches, chômage, précarité de l’emploi, pénurie de logement et de services publics pour les couches populaires. La visite annoncée en Seine-Saint-Denis du vicomte de Villiers, flanqué de Bompard, maire d’Orange et ex-Front National, va en rajouter dans la stigmatisation dont sont victimes les populations de ces quartiers.

Il est temps que les forces démocratiques reprennent l’initiative face à ce gouvernement de matraqueurs. C’est le sens des propositions que la LCR fait à l’ensemble des forces de gauche et démocratiques.


Le 31 octobre 2005.

Communiqué de la LCR - Il faut arrêter le pompier-pyromane !

Pour la troisième nuit consécutive, des affrontements viennent d’opposer des jeunes de Clichy-sous-Bois aux forces de police dépêchées en grand nombre dans cette ville à la suite de la mort de deux adolescents fuyant un contrôle de police, le 27 octobre.

Ces tragiques décès et la colère qu’ils ont provoqués montrent où conduit la politique de Villepin et Sarkozy. Le chômage massif, la précarité, les discriminations, le démantèlement de l’école publique et des services publics, le racisme et les violences policières au quotidien engendrent partout des situations explosives. En parfait pompier-pyromane, Sarkozy annonce le déploiement des CRS et des brigades anticriminalité dans les quartiers dits difficiles. Comme si cela pouvait résoudre quoi que ce soit. En campagne pré-électorale pour gagner l’électorat de Le Pen, le ministre de l’Intérieur envisage de se rendre dans diverses banlieues pour y déclarer la guerre à ceux qu’il désigne honteusement comme de la " racaille " ou une " gangrène ".

Ces provocations à répétition ne feront qu’encourager l’arbitraire policier et aggraver l’exclusion sociale dans les zones concernées. La politique de ce gouvernement sème la misère et le désespoir. Rien n’est plus urgent que de la mettre en échec.


Paris, le 26 octobre 2005.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Contre la privatisation d’EDF, communiqué unitaire.

Communiqué commun des Alternatifs, de la Coordination Nationale de la Gauche Républicaine (CNGR), de la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), du Mouvement pour une Alternative Républicaine et Sociale (MARS), du Mouvement Républicain et Citoyen (M.R.C.), du Parti Communiste Français (PCF), et des Verts.

Le gouvernement VILLEPIN-SARKOZY vient de décider la privatisation partielle d’EDF. La libéralisation du marché de l’énergie au niveau européen décidée à Barcelone en 2002 a conduit au changement du statut d’EDF. L’heure est aujourd’hui, à l’ouverture du capital. Nous savons que les ouvertures de capital débouchent toujours sur des privatisations, France Telecom ou Air France en sont les meilleurs exemples.

Pour que les citoyens français puissent décider, en toute transparence, de la politique énergétique, EDF doit rester un service public. Seul un service 100% public garantit l’égal accès des usagers à l’électricité et la péréquation tarifaire, la solidarité des régions répond aux besoins économiques et humains du pays et pourrait à terme permettre une diversité énergétique soucieuse des générations futures et respectueuses de l’environnement.

Il faut donc une grande mobilisation politique et populaire pour marquer un coup d’arrêt à l’entreprise de liquidation des services publics d’une Droite qui veut céder les biens de la Nation aux appétits financiers, et tout marchandiser.

C’est pourquoi, les Alternatifs, la Coordination Nationale de la Gauche Républicaine (CNGR), la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), le Mouvement pour une Alternative Républicaine et Sociale (MARS), le Mouvement Républicain et Citoyen (M.R.C.), le Parti Communiste Français (PCF), et les Verts, réunis au siège du PCF à Paris ce jour, sont déterminés à s’opposer ensemble, avec les salariés et les usagers d’EDF, à cette privatisation, et à défendre la re-nationalisation d’EDF.

Il faut d’urgence enrayer ce processus de bradage et nous appelons l’ensemble des citoyens à :

. se mobiliser pour la réussite de la journée d’action unitaire des salariés de l’entreprise le 8 novembre

. participer à un meeting de la Gauche à la mutualité le 8 novembre à 20h pour la défense d’EDF 100% publique et du Service Public en général

. répondre aux initiatives locales de protestation et de mobilisation des organisations politiques, syndicales, associatives, notamment sur les sites EDF

. appeler leurs élus à prendre position dans leurs assemblées locales, départementales et régionales

Ces initiatives doivent converger vers une réussite massive de la grande mobilisation du 19 novembre en faveur des Services Publics, à l’initiative de la Fédération Nationale des Collectifs pour la Défense et le Développement des Services Publics.


Le 24 octobre 2005.

Communiqué de la LCR - Mobilisation générale contre la privatisation d’EDF.

Après avoir fait semblant de tergiverser, de Villepin passe à l’acte.

La privatisation d’EDF, et son introduction en Bourse, est imminente, déguisée en ouverture du capital. Ce subterfuge ne trompera personne. Le résultat est le même : les actionnaires privés sont dans la place et à terme ils disposeront de plus de 15% du capital. Inévitablement, les critères de rentabilité maximum avec comme conséquence la hausse vertigineuse des tarifs, comme on le voit à GDF, s’imposera et pénalisera les couches populaires. Après nous avoir expliqué que le temps était venu du pétrole cher, on aura droit à des sérénades sur l’énergie denrée rare. La seule solution c’est la lutte massive et unitaire. La gauche sociale et politique doit s’unir et prendre des initiatives de mobilisation pour obliger ce gouvernement à la solde du MEDEF à remballer sa privatisation d’EDF.

Le 19 novembre, une manifestation est organisée, à Paris, par la Fédération nationale de défense des services publics, soutenue par de nombreuses associations, organisations syndicales et politiques, dont la LCR, les collectifs du 29 mai. La LCR lance un appel à la mobilisation générale. La manifestation du 19 novembre doit être massive. Que les choses soient claires : il faudra revenir sur toutes les privatisations faites aussi bien par la gauche au pouvoir que par la droite.


Le 22 octobre 2005.

Communiqué de la LCR - Un budget qui caresse les riches dans le sens du poil.

M.Breton le dit lui-même : il fait une politique de droite pour un gouvernement de droite.

Les riches, les patrons et les actionnaires peuvent se frotter les mains et lui dire merci. Les cadeaux leur tombent dans la poche à un rythme soutenu : après les 22 milliards d’euros de cadeaux fiscaux aux entreprises, 75% d’exonération du paiement de l’ISF pour les détenteurs d’actions, exonération également des plus-values réalisées sur la vente d’actions. Tout cela pour obtenir un actionnariat stable. Scandaleux quand on se rappelle que la politique du gouvernement Villepin consiste à précariser l’emploi par le biais du Contrat nouvelle embauche notamment, service rendu à la présidente du MEDEF qui faisait, il y a peu, l’éloge de la précarité du travail. Cette politique est insupportable et insultante pour les millions de chômeurs, exclus, RMIstes, précaires, mal-logés, salariés pauvres, jeunes qui galèrent à la recherche d’un emploi stable, sans-papiers. Exploitez et enrichissez-vous : tel est le message envoyé par ce gouvernement aux patrons et aux actionnaires.

L’urgence aujourd’hui ce sont les mobilisations sociales à construire pour faire échec à cette politique et virer, sans attendre 2007, Chirac-Villepin-Sarkozy, gestionnaires du conseil d’administration du CAC 40.


Le 21 octobre 2005.

Communiqué de la LCR - Le prix du gaz s’enflamme.

Jean-François Cirelli, PDG de Gaz de France privatisé, ne fait pas les choses à moitié.

Il réclame une hausse de 12% des tarifs du gaz au 1er novembre 2005 qui s’ajoutera aux augmentations précédentes de 4% en juillet et de 2,6% en septembre, de la même année. Les petits allègements temporaires annoncés à destination des foyers qui se chauffent au gaz ne sont que de la poudre aux yeux. Les couches populaires une fois de plus vont être rançonnées. La privatisation des services publics c’est l’augmentation puissance 10 des tarifs pour les usagers. Il en sera ainsi des prix de l’électricité, du tarif des péages autoroutiers si aucune mobilisation sociale d’ampleur ne vient contraindre le gouvernement à reculer sur la privatisation d’EDF et des autoroutes. L’énergie, sa production, son transport, son utilisation doivent rester un service public. Chaque usager doit pouvoir en disposer. Privatiser l’énergie c’est introduire l’exigence de la rentabilité et s’exposer à des pannes gigantesques comme en Californie car les actionnaires se foutent de l’intérêt général.

La LCR continuera à lutter contre la marchandisation de l’énergie, contre les privatisations. Demain, GDF devra redevenir un service public, comme tous ceux qui auront été privatisés.


Le 20 octobre 2005.

Communiqué de la LCR - Grève de la faim contre la dictature en Tunisie.

Depuis le 18 octobre, sept personnalités représentants de partis politiques et d’associations ont entamé une grève de la faim collective à Tunis.

Elles veulent ainsi protester contre l’absence totale, sous le régime du président Ben Ali, des libertés les plus élémentaires et revendiquent la liberté d’organisation, d’association, la liberté de la presse et de l’information, la libération de tous les prisonniers politiques. Dans une déclaration collective, elles ont exprimé leur détermination à aller jusqu’au bout. Elles veulent que le pouvoir tunisien abandonne la répression et entame des négociations. Ce n’est pas la première fois que des personnalités se lancent dans des grèves de la faim pour protester contre l’arbitraire, la privation des libertés les plus élémentaires, les brutalités et persécutions policières dans un pays où l’élection présidentielle est une mascarade.

La LCR soutient totalement l’action et les revendications des grévistes de la faim. Elle met en garde le pouvoir tunisien s’il s’avisait d’utiliser la force pour casser l’action des grévistes de la faim. A l’évidence, une campagne internationale de soutien est indispensable pour obtenir du président Ben Ali qu’il cesse les persécutions et ne mettent plus d’obstacle à l’exercice des libertés démocratiques sans exclusive à l’égard d’aucune organisation.


Le 19 octobre 2005.

Communiqué de la LCR - Solidarité avec le peuple vénézuelien qui résiste à Bush.

La LCR, à l’occasion de la venue en France du président Chavez, tient à affirmer tout l’intérêt qu’elle porte au processus révolutionnaire que connaît le Venezuela ainsi que sa solidarité avec tous ses acteurs : population des quartiers pauvres, travailleurs, militants et responsables de la "révolution bolivarienne" qui s’opposent au libéralisme et à l’impérialisme.

Ce processus, très largement soutenu par la grande majorité de la population, s’est heurté à plusieurs reprises à l’opposition des classes privilégiées et de l’impérialisme. Ceux-ci n’ont pas hésité à fomenter un coup d’Etat militaire et un sabotage massif de l’économie. A chaque fois les travailleurs et la population pauvre du Venezuela se sont massivement mobilisés pour défendre le processus en cours, et le président qu’ils avaient élu.

Les représentants de la LCR, Alain Krivine et Olivier Besancenot, répondront à l’invitation du président Chavez et le rencontreront, le jeudi 20 octobre, pour exprimer cette solidarité et pour développer leur propre conception du socialisme.


Le 26 octobre 2005.

Communiqué de la Ligue communiste révolutionnaire et du Parti communiste français.

Des délégations de la Ligue communiste révolutionnaire (Olivier Besancenot, Christian Picquet, François Sabado, Galia Trépère) et du Parti communiste français (Marie-George Buffet, Olivier Dartigolles, Brigitte Dionnet, Jean-François Gau) se sont rencontrées le 17 octobre à Paris.

Les deux délégations sont convenues de la nécessité impérative de contribuer à toutes les mobilisations pour mettre en échec l’offensive de destruction sociale, de casse des services publics, de violence que déploient le gouvernement et le Medef. Elles ont, dans ce cadre, commencé à discuter de grandes initiatives communes ou unitaires en direction des entreprises.

À cet égard, le PCF et la LCR se sont accordés sur l’importance de la pérennisation du rassemblement unitaire réalisé dans le cadre du Collectif national du 29 mai et des collectifs locaux issus de la campagne du « non » de gauche au traité constitutionnel européen. Ils entendent contribuer au succès des initiatives de résistance aux politiques libérales en France et en Europe organisées sur le terrain, et de la réunion nationale des collectifs, les 3 et 4 décembre, ainsi que des assises prévues pour mars 2006. La LCR et le PCF ont confronté leurs points de vue respectifs à propos du nécessaire débat sur le contenu d’une alternative aux logiques capitalistes libérales. Le PCF entend contribuer à un processus populaire d’élaboration du contenu du programme politique d’une telle alternative. Il a, à ce propos, exposé sa conception des forums et d’un premier rendez-vous national le 26 novembre - initiatives qu’il propose d’organiser avec les forces ou collectifs qui le souhaitent. La LCR, tout en réaffirmant le cadre privilégié que constituent à ses yeux les collectifs unitaires pour mener le débat, a indiqué qu’elle répondrait positivement à l’invitation du PCF à participer à l’initiative nationale du 26 novembre. Les deux partis ont, en outre, convenu de mettre en place des groupes de travail en vue d’organiser entre eux un échange public sur les propositions essentielles d’une alternative antilibérale.


Le 18 octobre 2005.

Communiqué de la LCR - Décoré le 13 juillet, suspendu le 17 octobre : le général Poncet au placard.

Pour la LCR, la suspension de leurs fonctions de l’ancien commandant de la force Licorne, le général Poncet, et du colonel Burgaud pour faute grave vient rappeler que la présence des troupes françaises, loin d’être un facteur de paix, est une cause de troubles qui ne règle en rien le conflit existant en Côte d’Ivoire.

Les faits qui sont reprochés au général Poncet et au colonel Burgaud ainsi qu’à un sous-officier sont tels que le procureur auprès du tribunal des armées s’apprête à ouvrir une enquête pour « homicide volontaire ». Autrement dit, ils sont soupçonnés d’avoir couvert le meurtre d’un ivoirien par les soldats français qui l’avaient arrêté. Le général Poncet, vieil habitué des missions spéciales en Afrique, se trouvait au Rwanda au début du génocide en 1994 pour évacuer des ressortissants. Du Rwanda en Côte d’Ivoire, la France, ancienne puissance coloniale reconvertie en force d’évacuation ou d’interposition, sous prétexte de défendre ses ressortissants, ses intérêts économiques, sa sphère d’influence n’en finit pas d’utiliser les conflits pour se maintenir comme puissance dominante.

Les troupes françaises n’ont rien à faire en Côte d’Ivoire ni en Afrique : elles doivent quitter les pays où elles sont installées.


Le 17 octobre 2005.

Communiqué de la LCR - Les femmes contre la violence et la pauvreté.

La 2e édition de la marche mondiale des femmes contre les violences et la pauvreté, commencée le 8 mars, s’achève aujourd’hui à Ouagadougou (Burkina Faso).

Depuis 2000, la marche mondiale a réussi à fédérer, à travers initiatives et débats, les femmes par-delà les continents et elle est devenue une composante essentielle des forums sociaux. Des femmes venues d’Europe, d’Afrique, d’Asie et des Amériques ont ainsi élaboré une charte pour un monde de justice, de liberté, d’égalité, de solidarité et de paix. Partie prenante de la marche mondiale depuis le début, la LCR réaffirme son engagement en faveur des luttes des femmes contre la pauvreté qui les frappe tout particulièrement, contre les oppressions d’où qu’elles viennent.

Pour la LCR, l’existence d’un mouvement autonome des femmes capable d’être partie prenante de la construction d’un monde débarrassé de l’exploitation et de l’oppression est un objectif majeur.


Le 14 octobre 2005.

Communiqué de la LCR - Licenciement scandaleux d’une intérimaire.

La LCR a pris connaissance du " licenciement pour faute " en raison de ses " absences répétées " de Céline Brode, intérimaire travaillant au montage dans l’usine Peugeot de Poissy, depuis mai 2005.

Ces absences sont justifiées par des problèmes de garde de son enfant de 3 ans qu’elle élève seule et qu’il est difficile de faire garder dès 3h30 du matin. Cette décision est scandaleuse : elle révèle une fois de plus la grande précarité des salarié-e-s intérimaires et les nuisances du travail de nuit, pour les femmes comme pour les hommes. Le déficit criant des modes de garde collectif de la petite enfance compromet le droit au travail, en particulier des mères célibataires.

La LCR adresse toute sa solidarité à Céline Brode et exige que l’agence d’intérim Védior Bis et les DRH de Peugeot Poissy reviennent sur leur décision injuste.


Le 13 octobre 2005.

Communiqué de la LCR - Solidarité avec les marins de la SNCM.

Par vote à bulletins secrets, les marins ont voté la reprise du travail, après 24 jours de grève et après avoir résisté aux agressions, à l’intimidation du GIGN et des forces de police.

A l’évidence, le gouvernement avait choisi, sans état d’âme, l’épreuve de force, le chantage au dépôt de bilan avec comme conséquence le licenciement de 2400 salariés. Il voulait faire un exemple après la victoire du non le 29 mai. Refusant la sanction électorale du référendum, le gouvernement Villepin-Sarkozy affirme clairement sa volonté de revanche et son orientation vers la privatisation de tous les services publics. Villepin-Sarkozy c’est un gouvernement de bradeurs dévoué au MEDEF et aux spéculateurs, un gouvernement de guerre de classe. Dans une telle situation, les marins de la SNCM, comme d’autres avant eux, se sont retrouvés trop seuls, malgré leurs demandes.

La preuve est faite que face à un tel gouvernement acharné à défendre les lois du marché et les intérêts de ses copains, c’est un mouvement d’ensemble qu’il faut construire dès à présent. La lutte continue.


Le 13 octobre 2005.

Communiqué de la LCR - Victoire : Hicham relaxé.

La mobilisation a payé !

150 personnes s’étaient retrouvées devant le Palais de Justice de Paris, le 13 octobre, en compagnie de représentants d’organisations politiques - la LCR, le PCF, les Verts - et d’associations telles que la fondation Copernic. La LCR salue cette victoire sur l’arbitraire et la répression.

C’est un encouragement pour les mobilisations à venir en prévision des procès en attente. Il faut poursuivre la mobilisation unitaire pour l’abandon de toutes les poursuites judiciaires, l’annulation des peines déjà prononcées, le retrait de toutes les sanctions administratives ou autres qui auraient pu être prises contre des lycéens qui se sont mobilisé contre la loi Fillon, loi contestée encore aujourd’hui par les enseignants.


Le 13 octobre 2005.

Communiqué de la LCR - Un démenti de la LCR.

Suite à une information erronée publiée par Le Monde, dans son édition datée du 13 octobre, la LCR tient à préciser qu’elle n’a signé aucun appel pour " un candidat unique à gauche du PS ". Quant au texte auquel Le Monde fait référence, la LCR, en désaccord avec son contenu, s’apprêtait à proposer à ses initiateurs une série de modifications.

La LCR tient à rappeler que c’est au sein des collectifs du 29 mai, qu’elle entend privilégier le débat.


Le 11 octobre 2005.

Communiqué de la LCR - Non aux expulsions, oui à la réquisition des logements vides.

Depuis ce matin, 15O personnes occupent, à Paris, au 24 rue de l’Université, un immeuble inoccupé appartenant au ministère de la Justice.

En ce jour anniversaire de la loi de réquisition, la LCR soutient totalement l’initiative prise par le DAL et les autres associations qui militent pour que les 3 millions de mal-logés ou de sans logis puissent bénéficier d’un droit élémentaire : le droit au logement. Aux incendies d’immeubles vétustes qui ont fait 53 victimes ces derniers mois, le gouvernement Villepin-Sarkozy a répondu par des expulsions et des menaces contre les sans-papiers. Il est urgent de réagir et d’empêcher les solutions policières chères à Sarkozy. Alors que la spéculation immobilière fait rage, que les loyers atteignent des sommes exorbitantes, la mobilisation pour l’application de la loi de réquisition des logements vides, pour la construction de logements sociaux de qualité doit se développer. Nous ne voulons pas du plan à quatre sous de Villepin qui ne prévoit que des habitations de fortune loin des centre-ville mais de vrais logements bien équipés pour tous.

La LCR appelle à se rendre 24, rue de l’Université pour soutenir l’occupation et à manifester nombreux samedi 15 octobre à 14h, place de la République pour le droit au logement pour tous sans discrimination.


Le 10 octobre 2005.

Communiqué de la LCR - L’Europe forteresse tue.

" Ceuta, ville ouverte " proclame un panneau à l’entrée de la ville. Pour qui ? Sans doute pas pour les candidats à l’immigration qui chaque année meurent en Méditerranée et aujourd’hui sous les balles espagnoles ou dans le désert après avoir été abandonné sans eau et sans nourriture par les soldats marocains. Si les immigrés venus du continent africain partent à l’assaut des barbelés c’est qu’ils n’en peuvent plus de vivre dans des pays laminés par les politiques d’ajustement structurel ou étouffés par les politiques économiques des multinationales américaines ou européennes.

La LCR est révoltée par le traitement inhumain et barbare infligé à ces populations qui fuient la misère. Elle est scandalisée par la réaction sécuritaire de la commission de Bruxelles qui s’apprêtent à débloquer 40 millions d’euros pour l’appareil répressif marocain. Elle exige que la chasse aux immigrés cesse et se prononce pour la libre circulation des personnes. La solution n’est pas la répression à outrance et sans fin mais le développement économique des pays concernés ce qui suppose l’annulation de la dette extérieure, la fin des politiques d’ajustement structurel et du pillage économique par les multinationales, l’ouverture des marchés européens aux produits du sud.


Le 8 octobre 2005.

Communiqué de la LCR - Le MEDEF exige, le gouvernement exécute.

Sur ordre du MEDEF, le gouvernement Villepin-Sarkozy a fait intervenir les forces de police pour qu’elles occupent, à la place des grévistes, le terminal pétrolier.

La LCR dénonce ce nouveau coup de force et affirme sa totale solidarité avec les employés du port, les dockers et les salariés de la SNCM en grève. Si le gouvernement est prompt à répondre aux exigences du MEDEF, et reste sourd aux revendications des grévistes, c’est parce qu’il veut créer les conditions pour passer en force lors du conseil d’administration de la SNCM, le 10 octobre. Il casse ainsi lui-même le service public.

La LCR se tient aux côtés des salariés de la SNCM pour exiger le maintien de la compagnie maritime dans le service public. C’est pourquoi, il faut renforcer la solidarité autour des grévistes et se tenir prêt à réagir en fonction de l’évolution de la situation.


Le 7 octobre 2005.

Message d’Olivier Besancenot aux salariés de la RTM - Solidarité avec les salariés en lutte de la RTM.

Au nom de la Ligue communiste révolutionnaire et en mon nom, je tiens à apporter mon soutien aux salariés de la RTM en lutte contre les menaces de privatisation du tramway marseillais et à terme de l’ensemble du réseau de transports urbains.

Nestlé, la SNCM, Port Autonome, ST.Micro, la RTM...Marseille et sa région sont à la pointe du combat contre le démantèlement des services publics et pour la défense de l’emploi. Votre lutte est donc aussi celle de tous les travailleurs. Vous avez déjà remporté par le passé de grandes victoires contre la précarité. Je souhaite, pour ma part, que celle d’aujourd’hui fasse, une nouvelle fois, échec aux politiques libérales. La solidarité autour de votre combat doit être une priorité de toutes les organisations ouvrières. Les militantes et les militants de la LCR s’y emploieront de toutes leurs forces.

Recevez mes salutations fraternelles.
Olivier Besancenot, porte-parole de la LCR.


Le 6 octobre 2005.

Communiqué de la LCR - Halte à la répression !

La répression contre le mouvement lycéen ne faiblit pas, les condamnations se suivent.

Ce matin, la 16ème Chambre correctionnelle, appliquant à la lettre les réquisitions du Procureur, vient de condamner Antoine Bérard à 3 mois de prison avec sursis et 1400 euros de dommages et intérêts à verser à des policiers. Ce verdict scandaleux appelle une riposte unitaire et la LCR va s’y employer.


Le 6 octobre 2005.

Communiqué de la LCR - Les grévistes de la SNCM résistent au chantage.

Au 17e jour de grève, les grévistes de la SNCM et leurs organisations syndicales résistent au chantage du dépôt de bilan agité par les deux ministres en mission : Mrs. Breton et Perben.

La lutte continue et ils maintiennent leur juste revendication : que la SNCM reste une compagnie publique, que l’état reste majoritaire. La LCR salue leur détermination et assure les grévistes de tout son soutien. Ce que veut le gouvernement Villepin-Sarkozy c’est la privatisation de la SNCM et la soi-disante minorité de blocage n’est qu’un miroir aux alouettes. Concrètement, l’état se contente de brader l’entreprise au privé, mais, l’addition, elle est pour les marins de la SNCM : 400 emplois supprimés dans l’immédiat et ensuite combien ? La lutte continue et s’est élargie à d’autres entreprises sur Marseille. De plus, dans l’est de la France, les salariés de la Connex, sollicitée pour reprendre la SNCM avec Butler, sont en grève également.

L’urgence c’est de développer, partout, la solidarité autour des travailleurs de la SNCM. Faire reculer le gouvernement sera un formidable encouragement pour tous les salariés.


Le 5 octobre 2005.

Communiqué de la LCR - Madame Parisot : les patrons sont fauchés. Prouvez-le !

La présidente du MEDEF s’est surpassée sur LCI à la veille de la journée de grève et de manifestations du 4 octobre.

Selon elle, les patrons voudraient bien augmenter les salaires, mais n’en avaient pas les moyens. Rien que ça. Depuis, elle a fustigé l’accord 35 heures chez Hewlett-Packard, trop avantageux pour les salariés, et s’est prononcé pour le retrait de l’état du capital de la SNCM, histoire de mettre un peu d’huile sur le feu. Chacun son camp Madame Parisot ! Quand les entreprises du CAC 40 annonce 75 milliards d’euros de bénéfices pour 2005, quand Hewlett-Packard rapatrie 14,5 milliards de dollars de profit aux USA, quand les entreprises comme STMmicroélectronic se délocalisent pour dégager encore plus de profits pour les actionnaires, votre discours est un mensonge pur et simple.

C’est pourquoi, la LCR exige l’ouverture des livres de comptes des entreprises et toute la transparence sur leurs opérations industrielles, commerciales, bancaires et financières afin que les salariés et leurs organisations puissent contrôler les agissements de leurs patrons. Le 4 octobre colère et raslebol se sont largement exprimés dans les rues. Si rien ne change, si le MEDEF et le gouvernement Villepin-Sarkozy continuent à rivaliser dans la surdité, le mouvement social saura leur faire entendre raison.


Le 4 octobre 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - e mobilisation sociale réussie qui en appelle d’autres, très vite !

Le million est dépassé.

Les 150 manifestations du 4 octobre ont fait mieux que le 10 mars : cortèges massifs et dynamiques dans de très nombreuses villes, ouverts par les entreprises en lutte, que ce soit la SNCM, Hewwlett-Packard, British Airways ou Citroën Aulnay et qui criaient leur ras-le-bol d’une politique qui sacrifie les salariés, brise des vies, bafoue les libertés syndicales pour satisfaire les actionnaires et les patrons. Partout, dans ces manifestations, le privé était fortement représenté. La journée de grève et de manifestations du 4 octobre, c’est un vote magistral de désaveu pour le gouvernement Villepin-Sarkozy. Volontairement sourd à la protestation sociale, il n’écoute que Mme Parisot, présidente du MEDEF, qui fait l’éloge de la précarité. Qu’il sache que la lutte contre la privatisation de la SNCM n’est pas finie et que la LCR est totalement solidaire des grévistes de cette compagnie qui doit rester publique.

Cette première grande mobilisation sociale depuis le 29 mai en appelle d’autres très, très vite. Sans attendre 2007, c’est maintenant qu’il faut virer ce gouvernement et sa politique libérale.


Le 2 octobre 2005.

Communiqué de la LCR - Après le 4 octobre, vers un mouvement d’ensemble !

Le 4 octobre sera une grande journée de grève et de manifestation contre la politique libérale du gouvernement Villepin-Sarkozy, pour la solidarité ouvrière avec les marins, les salariés de Hewlett-Packard et toux ceux victimes de délocalisation, des privatisations, de licenciements.

Les commandos militaires contre les postiers et les marins, la répression contre les lycéens, mais davantage de cadeaux fiscaux pour les patrons avec en prime la casse du Code du travail : pour contrer cette politique aux ordres du MEDEF, le 4 octobre ne doit pas rester une journée sans lendemain. Il faut que cette journée de grève soit le point de départ d’un mouvement d’ensemble pour faire reculer le gouvernement afin d’obtenir le retrait des ordonnances Villepin, l’arrêt des privatisations, des délocalisations, des suppressions d’emplois, pour défendre les services publics et obtenir 300 euros d’augmentations de salaire.

Le 29 mai, l’immense majorité des salariés ont rejeté le libéralisme à travers la constitution européenne. Ils ont mis en minorité le pouvoir chiraquien. Il faut maintenant que les luttes sociales s’amplifient et mettent à la poubelle les contre-réformes libérales du tandem Villepin-Sarkozy.


Le 30 septembre 2005.

Communiqué de la LCR - Non à la privatisation de la SNCM, libérez les marins du STC !

Après le GIPN contre les postiers de Bègles, le GIGN contre les marins en lutte.

Le gouvernement en est réduit à des coups de force de commandos militaires spécialisés pour imposer suppressions d’emploi et privatisations. La LCR exige la libération d’Alain Mosconi et de ses camarades, l’abandon de toute poursuite contre les marins du STC. L’appel à la rescousse d’une filiale de Véolia Environnerment (ex-Vivendi), la Connex, qui fait rouler depuis quelques mois des trains privés dans l’est de la France ne rend pas la privatisation plus acceptable. Pris au dépourvu par la riposte des marins, le gouvernement en est réduit à bricoler des montages financiers avec des sociétés spécialisés dans la spéculation ou le piratage de services publics.

La LCR soutient la grève des marins et des salariés qui se développe à Marseille et en Corse. La SNCM doit rester une compagnie publique. La solidarité ouvrière devra jouer à plein dans les manifestations du 4 octobre pour faire reculer le gouvernement Villepin-Sarkozy. C’est pourquoi, Olivier Besancenot participera au grand meeting unitaire le lundi 3 octobre à 18h, sur le port de Marseille avec M.G.Buffet (PCF), J.L..Benhamias (Les Verts), J.L.Mélenchon (PRS), Y.Salesse (Copernic), J.P.Israël (CGT SNCM), P.Candela (CGT Nestlé), un salarié de STMmicroélectronic. D’autres participations sont à prévoir.


Le 29 novembre 2005.

Communiqué de la LCR - Le budget des faux-nez.

2006 : un budget en attendant 2007 qui verra la mise en application de la réduction des tranches, supprimant une bonne part de la progressivité dans le calcul de l’imposition, et l’instauration du bouclier fiscal à 60% justifiant une diminution de l’ISF sur les détenteurs de très gros patrimoines.

En 5 ans, le coût cumulé des allègements fiscaux se monte à 50 milliards d’euros alors que le déficit budgétaire prévu pour 2006 sera de 46,8 milliards. L’impôt sur le revenu n’est plus que le 3e poste de ressources de l’état loin derrière la TVA et la CSG. Les grosses fortunes peuvent dormir tranquilles : le gouvernement pense à elles. Ainsi, la niche fiscale liée à l’investissement en Outre-Mer est maintenue. Au-delà des annonces publicitaires de Thierry Breton, destinées à satisfaire la Commission de Bruxelles et basées sur une hypothétique croissance de 2,25%, la réalité des chiffres demeurent. Le patronat va bénéficier de 19 milliards de cadeaux (soit 2 milliards de plus) sous prétexte d’allégement des charges sociales sans aucune incidence sur la création d’emplois ainsi que des crédits d’impôts pour la recherche privée. Plus de 5000 postes de fonctionnaires sont supprimés (notamment dans l’éducation et à Bercy) mais des emplois en plus pour la Défense, l’Intérieur, la Justice. Les crédits de paiement baissent pour le logement alors que des millions de familles sont en attente. La vieille recette des emplois précaires subsiste. La seule nouveauté c’est la mise en application de la LOLF qui lie l’attribution de crédits à la réalisation de programmes avec un seul impératif : liberté dans l’utilisation des crédits sauf pour abonder la ligne budgétaire des emplois et des salaires.

Le budget 2006 ? La poursuite d’un budget anti-social...


Le 28 septembre 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Solidarité avec les salariés en lutte de la SNCM.

Je tiens à exprimer mon indignation, celle de la LCR, face à l’intervention de l'armée et de la police contre des travailleurs et des syndicalistes de la SNCM et du Port de Marseille défendant leur outil de travail.

Ce qui vient de se passer est un scandale sans nom, qui une fois de plus montre le vrai visage du gouvernement Chirac-Villepin-Sarkosy prêt à tout pour accélerer les privatisations et l’ensemble des attaques contre le monde du travail. Votre combat pour empêcher que ne soit bradée au privé une nouvelle entreprise publique s’intègre dans le combat plus général contre le démantèlement des Services Publics, et la défense de l’emploi. Votre lutte est donc aussi la lutte de tous les travailleurs. Marins et professions portuaires ont depuis longtemps de solides traditions de lutte. Je souhaite pour ma part que celles-ci puissent une nouvelle fois, faire échec aux projets du gouvernement. L’ensemble des organisations ouvrières se doit de développer autour de vous la solidarité indispensable.

La LCR s’y emploiera de toutes ses forces.


Le 27 septembre 2005.

Communiqué de la LCR - Sarkozy marchand de peur.

Invité de " Pièces à conviction ", sur France 3, lundi 26 septembre, Sarkozy en a rajouté sur le danger terroriste.

Pour bien se faire comprendre, il a détourné la méthode de l’échelle des risques utilisée pour classifier les cyclones. Nous en serions au niveau 4, soit le niveau atteint par le cyclone Katrina qui a noyé La Nouvelle-Orléans, le but étant de préparer le terrain pour justifier les atteintes aux libertés contenues dans sa future loi contre le danger terroriste. Sarkozy marchand de peur, on le savait, mais aussi metteur en scène sans scrupule qui ne mégote pas sur les moyens. En effet, il n’a pas hésité à annoncer lors de l’enregistrement de l’émission, le mercredi, les arrestations intervenues à Trappes le lundi suivant, arrestations très médiatisées naturellement.

La LCR dénonce les manipulations médiatiques du ministre de l’intérieur et chef de l’UMP qui utilise les émissions grand public pour faire de la peur son fonds de commerce politique. De tels procédés soulignent, une fois de plus, la dangerosité de ce personnage et de ses lois.


Le 26 septembre 2005.

Communiqué de la LCR - Le droit de vivre en famille bafoué.

Deux enfants en bas âge : Saardois, 7 ans et Wael, 3 ans, scolarisés à l’école maternelle Jean Lolive de Pantin, sont privés de leurs parents placés au centre de rétention du Mesnil Amelot et en instance d’expulsion vers l’Algérie pour défaut de titre de séjour.

Voilà le résultat de la chasse aux immigrés, des rafles lancées par le gouvernement Villepin-Sarkozy. Sans respect pour la convention internationale des droits de l’enfant, dont la France est signataire, ce triste attelage gouvernemental, par le biais d’un juge zélé, brise des familles et n’a aucun état d’âme à séparer les parents de leurs enfants. Malheureusement, cet évènement, jamais vu depuis 1945, n’est pas le premier du genre. Deux jeunes camerounais de 14 et 15 ans ont disparu pour échapper à l’expulsion vers la RDC de leur mère qui avait fui les persécutions et violences du gouvernement congolais.

La LCR dénonce les rafles, les expulsions, la destruction des familles dont se rend coupable le gouvernement Villepin-Sarkozy. Les organisations démocratiques et antiracistes doivent se mobiliser pour empêcher l’expulsion des parents de Saardois et de Wael.


Le 23 septembre 2005.

Communiqué de la LCR - Rafles et expulsion, ça suffit.

Rafles au faciès qui se multiplient, chasse aux jeunes sans-papiers scolarisés, enfermement dans les centres de rétention de femmes et d’enfants en bas âge, mise en place d’une police de l’immigration, charters européens : Sarkozy veut faire du chiffre. 23 000 expulsions sont prévues en 2005.

L’échec de l’expulsion de Guy Effeye, lycéen dans le 93, est d’autant plus réjouissant : c’est la victoire d’une mobilisation unitaire contre une politique discriminatoire et inhumaine qui fait des sans-papiers des boucs émissaires utilisés à des fins de campagnes politiques. La course à l’échalote présidentielle a commencé : Sarkozy court derrière Le Pen et de Villiers, Baroin en rajoute une couche en remettant en cause le droit du sol dans l’accès à la nationalité. Et pendant ce temps-là, les patrons continuent de se faire du fric sur le dos des travailleurs immigrés non déclarés et sous-payés.

Réagir tous ensemble est urgent. C’est pourquoi, la LCR appelle à participer à la manifestation unitaire de défense des sans-papiers le 24 septembre, à 14h, place Clichy. LA LCR exige l’arrêt des rafles et des expulsions, de la chasse aux jeunes sans-papiers, la régularisation de tous les sans-papiers et le respect du droit du sol.


Le 21 septembre 2005.

Communiqué de la LCR - L’acharnement judiciaire contre les anti-OGM.

Après ceux de Rodez, Riom et Clermont-Ferrand, le marathon des procès anti-OGM se poursuit à Toulouse, Limoges le 22 septembre et Lille le 29.

Au banc des accusés des personnalités comme José Bové et Noël Mamère, des élus, des syndicalistes, 25 maires de la Creuse et de la Haute-Vienne " coupables " d’avoir pris des arrêtés anti-OGM, des faucheurs inculpés pour des faits remontant à 4 ans comme à Lille. A la demande d’inculpation collective revendiquée par les faucheurs, la justice répond par la sélection des accusés. Tous encourent 5 ans de prison, voire plus, et des amendes se montant au minimum à 75 000 euros. Le gouvernement a choisi le camp de l’illégalité puisque les cultures d’OGM, non déclarées, se font en-dehors de toute législation. Non seulement, le gouvernement refuse tout débat démocratique, mais en plus il bafoue le principe de précaution. Ce faisant, il affirme clairement son soutien aux trusts agro-alimentaires et aux semenciers visés par l’action des faucheurs volontaires.

La LCR dénonce l’acharnement judiciaire contre les faucheurs d’OGM et soutient les personnalités et les citoyens poursuivis par la justice. La LCR exige l’abandon de toute poursuite judiciaire à leur égard. L’organisation d’un débat public sur les OGM est d’une urgence la plus absolue.


Le 20 septembre 2005.

Communiqué de la LCR - Privés d’emploi, privés d’allocations.

Après les ordonnances, la circulaire : Villepin légifère en court-circuitant le Parlement.

Incapable de faire baisser le taux du chômage, le gouvernement Villepin tape à la caisse et entend user du chantage aux allocations pour faire accepter aux chômeurs n’importe quel emploi. Avec la circulaire du ministère de l’emploi paru hier, les menaces se concrétisent : réduction de 20% et de 50% jusqu’à la suppression définitive pour un refus d’emploi " compatible avec leur spécialité, leur formation, leur mobilité ". Les chômeurs se retrouveront en position d’accusés alors qu’ils sont victimes des licenciements individuels ou collectifs voulus par les patrons et les actionnaires. En clair, le chômeur devra se soumettre aux in jonctions de l’ANPE chargée de fournir au MEDEF la main-d’œuvre qu’il réclame dans certains secteurs comme le bâtiment et l’hôtellerie où les bas salaires et les mauvaises conditions de travail découragent les candidatures.

La LCR dénonce la machine infernale de Villepin qui produira encore plus d’exclusion et de pauvreté. Cette politique libérale a été contestée dans les urnes en Allemagne. Elle le sera en France dans la rue le 4 octobre.


Le 19 septembre 2005.

Communiqué de la LCR - Elections en Allemagne : le libéralisme prend l’eau.

Les deux grands partis qui structuraient la vie politique en Allemagne régressent et perdent des voix : le SPD à cause des " réformes " anti-sociales qu’il a mis en œuvre notamment contre les chômeurs, la CDU pour avoir promis encore plus de libéralisme et annoncer la mise en place d’une fiscalité plafonnée à 25% quelque soit le revenu donc clairement en faveur des couches aisées de la population.

Le Linkspartei ou parti de gauche, constitué récemment en réaction à la politique du gouvernement Schröder, avec 8,5% des voix et 54 députés devance les Verts qui ont payé, eux aussi, l’addition des contre-réformes libérales du gouvernement auquel ils participaient. Après le rejet de la constitution en France et aux Pays-Bas, le succès rencontré par le Linkspartei montre qu’en Europe la résistance au libéralisme grandit et qu’il se cherche une expression politique.

Aujourd’hui, la construction d’une alternative politique au libéralisme, présente dans les luttes et dans les élections, est à l’ordre du jour. C’est le sens des propositions de la LCR.


Le 16 septembre 2005.

Communiqué de la LCR - Halte à la privatisation du rail !

Depuis le 13 juin dernier, un train privé, appartenant à la CONNEX, circule sur le réseau ferré de la SNCF entre Dugny et la Sarre.

Cantonnée pour l’instant au trafic marchandises, la CONNEX ambitionne de transporter des voyageurs. Le ministère vient de lui délivrer une licence lui permettant de le faire. Le 29 mai, 55% des électeurs, en rejetant le projet de constitution qui instituait la concurrence " libre et non faussée ", ont montré leur attachement aux services publics. Le Gouvernement a choisi de passer outre et dans le même temps où la CONNEX se voit accorder des parts du marché ferroviaire, la SNCF ferme des lignes de chemin de fer, envisage de supprimer des liaisons interrégionales de voyageurs. La contrepartie sera une augmentation du trafic routier et la résurgence de compagnies privées se partageant le marché juteux du transport ferroviaire. L’exemple catastrophique de la Grande-Bretagne est pourtant suffisamment probant : dangereux pour la sécurité des usagers, dégradation des conditions de travail pour les cheminots répartis en une multitude de sociétés qui se sont partagées le marché.

La LCR rappelle son hostilité à la privatisation des chemins de fer. C’est pourquoi elle soutient les initiatives, la manifestation prévues à Dugny les 16 et 17 septembre et qu’Olivier Besancenot sera présent à Dugny.


Le 14 septembre 2005.

Communiqué de la LCR - Arrêt des poursuites judiciaires contre les faucheurs volontaires.

21 faucheurs passent en justice : 6 à Riom et 15 à Clermont-Ferrand.

Leur " crime " : l’arrachage de maïs transgénique en 2004 et 2005 dans le Puy-de-Dôme. La LCR s’élève contre les poursuites judiciaires à l’égard de ces 21 faucheurs qui sont autant de boucs émissaires et demande l’arrêt des procès prévus, l’abandon de toute poursuite contre les faucheurs. Dans la plus totale opacité et en-dehors de toute législation, 1000 hectares seraient déjà utilisés pour la culture d’OGM et le Puy-de-Dôme est tout particulièrement visé. La LCR condamne les expérimentations faites en plein champ, pour le compte de trusts agro-alimentaires ou de laboratoires privés, expérimentations à l’égard desquelles 750 scientifiques ont lancé un appel à la plus grande vigilance. En cassant les arrêtés anti-OGM des maires, en empêchant les référendums locaux, en passant outre les décisions des conseils généraux ou régionaux, les préfets montrent tout le mépris qu’ils ont pour la démocratie locale et la participation des citoyens.

Pour la LCR, le principe de précaution, le droit à la santé doit primer sur les intérêts des trusts de l’agro-alimentaires et des semenciers. C’est pourquoi, Alain Krivine sera présent à Clermont-Ferrand le 16 septembre.


Le 13 septembre 2005.

Communiqué de la LCR - Hewlett-Packard vire ses salariés pour mieux délocaliser.

Pendant que Villepin et Sarkozy pérorent sur le retour à l’emploi des chômeurs et que Madame Parisot fait l’apologie de la précarité, Hewlett-Packard licencie pour accroître ses profits.

Comment comprendre autrement l’annonce de 14 500 licenciements dans le monde dont 1240 en France lorsque l’on sait que le groupe a généré un profit de 3,5 milliards de dollars en 2004. La direction de Hewlett-Packard ne fait pas mystère de sa volonté de délocaliser en Asie, où la main d’œuvre est moins chère, les activités du groupe. La LCR comprend l’anxiété et l’écoeurement des salariés. Elle soutient les actions qu’ils ont engagées à Grenoble et en Ile-de-France. Mais, il faut que la lutte s’étende et se coordonne à un niveau international : toutes les entreprises du groupe doivent unir leurs forces pour faire reculer la direction américaine.

La LCR réaffirme son exigence d’une loi interdisant les licenciements notamment quand ils sont boursiers. Les entreprises qui font des profits et qui licencient doivent être réquisitionnées.


Le 12 septembre 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - De Villiers clone de Le Pen.

La course de vitesse pour récupérer l’électorat lepéniste est engagée.

Ce week-end, à l’université d’été du MPF, de Villiers n’a pas lésiné sur les moyens. Annonçant sa candidature à l’élection présidentielle de 2007, il l’a justifiée par la lutte contre l’islamisation de la France et a fustigé, une fois de plus, les immigrés coupables de tous les maux et de toutes les difficultés de la société française. Exploitant la vieille ficelle du bouc émissaire, de Villiers se pose ainsi en héritier du Front National. Les salariés sont prévenus : le poison du racisme, les appels à la purification ethnique vont essayer de les diviser face au MEDEF et au gouvernement.

La LCR appelle toutes les organisations antiracistes, les syndicats, associations et partis de gauche à riposter : les discours haineux et nauséabonds de de Villiers, qui spéculent sur la misère de pans entiers de la société, ne doivent pas rester sans réponse. Seule, une alternative anticapitaliste à la politique libérale et une remise en cause de la répartition actuelle des richesses, qui spolie les salariés, peut permettre de faire régresser le racisme et l’extrême-droite.


Le 8 septembre 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - 100 jours de Villepin, 100 jours de trop, 100 raisons de lutter.

Avec beaucoup de forfanterie, M. de Villepin s’était donné ce délai pour restaurer la confiance.

Celle-ci n’est pas au rendez-vous pour une raison simple : c’est la même politique, rejetée le 29 mai, qui continue : privatisation, licenciements, répression, mal logés virés, expulsion de sans-papiers... La baisse annoncée du nombre de chômeurs est largement tributaire de la politique de radiation mise en œuvre par l’ANPE. Le logement social est toujours une denrée rare et les exclus de cette société inégalitaire meurent dans les incendies d’immeubles. Gouvernement et MEDEF sont main dans la main pour promouvoir la précarité. Tout à sa rivalité avec de Villepin, Sarkozy choisit de faire dans la démagogie et la surenchère libérale au profit des actionnaires et du patronat.

Le monde du travail doit réagir. Il ne s’agit pas d’attendre 2007. Dès à présent, la LCR appelle à construire un mouvement d’ensemble sur la durée pour mettre un coup d’arrêt à l’offensive libérale.


Le 6 septembre 2005.

Communiqué de la LCR - Halte à la répression syndicale contre la Confédération paysanne.

Le 7 mars à Rodez, seize militants de la confédération paysanne sont traduits en justice.

Ils sont accusés d’avoir agi contre une entreprise qui distribuait des semences comprenant le pesticide interdit Régent, d’avoir protesté contre la baisse des prix du lait. Quant au porte-parole de la Confédération paysanne, Jean-Emile Sanchez, la justice lui reproche d’avoir envisagé une action syndicale. Ces poursuites traduisent bien la volonté du gouvernement Villepin - Sarkozy de criminaliser les mouvements sociaux et de faire taire les militants qui luttent contre la politique libérale du pouvoir.

La LCR apporte tout son soutien à la Confédération paysanne et exige l’arrêt des poursuites contre les seize militants poursuivis.


Le 5 septembre 2005.

Communiqué de la LCR - G. de Robien metteur en scène de la loi Fillon.

Le masque est vite tombé : cet été paraissaient les décrets d’application.

La LCR dénonce, notamment, la mise en route, à la rentrée 2005, du socle minimum de connaissances destiné à faire le tri entre les élèves et l’obligation de remplacement à l’interne des professeurs absents. Les suppressions massives de postes (- 7000 dans le second degré) vont aggraver les conditions d’enseignement, jeter à la rue des milliers de contractuels après plusieurs années de services. Quant aux emplois de vie scolaire créés par M. Borloo, ce sont autant de nouveaux emplois précaires de courte durée dans un milieu qui en compte déjà beaucoup et qui ne remplaceront pas les dizaines de milliers d’emplois de surveillants et d’emplois-jeunes supprimés. La répression menace toujours les lycéens qui se sont opposés à la loi Fillon avec l’ouverture de plusieurs instructions judiciaires.

La LCR soutient les personnels de l’éducation qui réagissent, dès à présent, aux mauvaises conditions de la rentrée et appelle à la mobilisation unitaire pour résister et mettre en échec l’application de la loi Fillon, pour le réemploi de tous les précaires en poste en 2004-2005 et le déblocage des moyens financiers nécessaires afin de répondre positivement aux revendications des personnels, pour l’arrêt de la répression contre les lycéens.


Le 2 septembre 2005.

Communiqué de la LCR - Sarkozy ministre des expulsions.

Le karcher à La Courneuve, la police à Paris : Sarkozy ne fait pas dans la dentelle.

Le jour de la rentrée des classes, il expulse deux squatts avec une brutalité qui rappelle l’évacuation de l’église Saint-Bernard en 1996. Ils abritaient, faute de mieux, plusieurs dizaines de familles d’origine africaine. La LCR interpelle G.de Robien, ministre de l’éducation, et lui signale que les enfants des familles expulsées n’ont pu effectuer leur rentrée des classes ! Peu avare de mensonges, le ministère de l’intérieur affirmait qu’il s’agissait de sans-papiers. Pour Sarkozy, l’expulsion des "squatts" doit déboucher sur l’expulsion du territoire. Dans l’immédiat, ces expulsions vont rejeter à la rue ou dans des cités de transit, voire des bidonvilles, des familles dont le seul tort est d’être victime de l’absence de logements sociaux.

La LCR dénonce ces expulsions, la mise à l’index des familles d’origine africaine qui ne peut déboucher que sur le développement du racisme. Il n’y a pas d’autre solution que la réquisition immédiate des logements vides, conformément à la loi. LA LCR renouvelle son appel à participer nombreux à la manifestation samedi 3 septembre, à 15h30, métro Quai de la Gare . Olivier Besancenot sera présent à cette manifestation.


Le 1er septembre 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Villepin fait de l’esbrouffe.

A J - 8, Villepin a tenté de donner une image positive de l’action de son gouvernement.

Peine perdue. Pas un mot pour condamner les licenciements individuels ou collectifs qui se multiplient. Les mesurettes financières annoncées n’ont qu’un but : obliger les chômeurs, les RMIstes à accepter n’importe quel travail sous peine de se voir suspendre les allocations. Avec Villepin, la précarité et les bas salaires deviennnent le passage obligé pour accéder à un emploi. La baisse des impôts, qui connaîtra une pause cette année, reprendra, pour les hauts revenus, en 2006. Le plus grand mystère règne autour de la redéfinition des tranches imposables mais ce qui est sûr c’est que l’abattement de 20% va disparaître au nom de la lutte contre les niches fiscales : une mesure dont les salariés paieront l’addition. Quant au logement, le compte n’y est pas. Villepin annonce 30000 logements sociaux supplémentaires pour 3 millions de mal-logés. Pas un mot bien évidemment pour annoncer l’application de la loi de réquisition des logements vides.

Pour la LCR, le monde du travail doit se mobiliser dans l’unité pour mettre en échec la politique libérale du gouvernement dans tous les domaines.


Le 30 août 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - 3 incendies en 5 mois, ça suffit !

Un autre immeuble vient de brûler dans le 3ème, quelques jours à peine après celui du boulevard Vincent Auriol.

48 morts en 3 mois (dont beaucoup d’enfants), plusieurs dizaines de blessés et de personnes traumatisées. La plupart étaient d’origine africaine. À chaque fois, les mêmes constats : immeuble vétustes, absence totale de sécurité. Ainsi, il n’y avait même pas l’eau courante dans l’immeuble du 3ème. Les HLM de Paris, qui avaient racheté l’immeuble, devaient faire des travaux mais cela fait des années que des familles sans logement sont obligées de se rabattre sur des immeubles sordides si elles ne veulent pas dormir à la rue.

Colère et révolte sont les sentiments qui animent la LCR. À chaque fois, ce sont des travailleurs et leurs familles qui sont touchés. Ras l’bol de la compassion, des larmes de crocodiles et de l’inaction du gouvernement Villepin : tous les immeubles dangereux sont connus par les associations et les pouvoirs publics. La loi de réquisition des logements vides date de 1948 ! Depuis, aucun gouvernement, quel que soit sa couleur politique, n’a eu le courage de l’appliquer. La LCR exige l’application immédiate de la loi de réquisition, la mise en chantier de construction de logements sociaux de qualité dans toutes les communes. Une mobilisation massive et unitaire est indispensable. C’est pourquoi, la LCR appelle à la manifestation qui aura lieu samedi 3 septembre à 15h30, Quai de la Gare.


Le 29 août 2005.

Communiqué de la LCR - Libérez les faucheurs d’OGM !

Quinze faucheurs volontaires sont en garde à vue.

Ils sont accusés d’avoir détruit deux parcelles de maïs transgéniques dans le Puy-de-Dôme. Refusant tout débat démocratique sur la question des OGM, en totale clandestinité, et avec la bénédiction du gouvernement, les trusts agro-alimentaires et les laboratoires continuent la mise en culture de champs avec du maïs transgénique.

La LCR affirme sa totale solidarité avec les actions des Faucheurs volontaires et exige la libération immédiate de nos quinze camarades.


Le 29 août 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Le 4 septembre, prolonger la victoire du non.

Le 4 septembre prochain, Laurent Hénart, éjecté du gouvernement Raffarin après le 29 mai, tentera de retrouver son siège de député dans la circonscription de Nancy.

Après la victoire du non de gauche, il était important qu’une candidature affirme le refus sans ambiguïté des ordonnances Villepin, de la destruction des acquis sociaux et se prononce en faveur d’une alternative politique anticapitaliste.

C’est pourquoi je soutiens la candidature unitaire d’Annie Levi-Cyferman et de Joëlle Bauquel, portée par la LCR, le PCF, les Alternatifs.


Le 26 août 2005.

Communiqué de la LCR - La crise du logement tue !

Une fois de plus un immeuble vétuste a fait des victimes : 17 morts dont plusieurs enfants et une trentaine de blessés la nuit dernière à Paris dans le 13ème.

Cet immeuble, réquisitionné par l’Etat et géré par France-Europe-Habitat pour le compte d’EMMAUS, abritait 130 personnes dont certaines depuis 14 ans, c’est-à-dire depuis le campement du quai de la Gare ! Esquivant les responsabilités de l’Etat, Sarkozy se défausse sur les victimes comme si elles étaient responsables de la suroccupation qu’on leur impose. En réalité, ce drame, comme le précédent survenu le 15 avril, est la conséquence de la pénurie du logement qui pousse vers des habitations à risques des personnes et des familles sans toit. Une fois de plus, ce sont des familles africaines qui sont frappées, victimes plus que d’autres des discriminations dans l’accès au logement.

Plus que jamais la réquisition des logements vides, la construction de logements sociaux de qualité est une urgence sociale. C’est ce qu’exige la LCR qui soutient le rassemblement de ce soir à 18 heures et appelle à des mobilisations unitaires pour exiger un logement décent pour tous.


Le 3 août 2005.

Communiqué de la LCR - Le Fou du Puy se déchaîne.

Les propos haineux de De Villiers sur TF1 le 16 juillet dernier sont un appel délibéré à la haine raciste.

Tentant d’exploiter l’émotion légitime suscitée par les attentats de Londres, il appelle à " investir les quartiers islamistes ", à " contrôler les mosquées " et à s’opposer à " l’islamisation progressive de la société française ". Il amalgame de façon éhontée Al Qaida avec tout musulman en prétendant que " l’islam est le terreau de l’islamisme et l’islamisation le terreau du terrorisme ". Il complète les politiques racistes et anti-immigrées conduites par Sarkozy.

Toutes les organisations de gauche, démocratiques et anti-racistes, et singulièrement ceux et celles qui ont rejeté la constitutionnalisation de l’Europe, doivent riposter dans l’unité aux agressions racistes générées par les politiques répressives et par l’idéologie de la " guerre des civilisations ".


Le 2 août 2005.

Communiqué de la LCR - Feu vert pour le droit de licencier sans motif.

Le conseil des ministres du 2 août a officialisé le contrat " nouvelle embauche ".

A partir du 1er septembre, les patrons des entreprises de moins de 20 salariés pourront licencier sans motif un salarié embauché au titre de ces contrats au parfum anglo-saxon indéniable. C’est ce que demandait le MEDEF depuis fort longtemps. Nul doute que, maintenant, Madame Parisot, la nouvelle présidente, va vouloir convaincre le gouvernement de l’étendre à toutes les entreprises. Celui-ci, d’ailleurs, a déjà envisagé cette possibilité.

La LCR renouvelle sa condamnation des ordonnances prises par le gouvernement Villepin et singulièrement de celle instituant le contrat " nouvelle embauche ". Leurs conséquences c’est la casse du code du travail et l’extension de la précarité du travail et des salariés. Une riposte massive et interprofessionnelle du monde du travail s’impose. C’est ce qu’il faut construire dès à présent pour imposer le retrait des ordonnances.


Le 29 juillet 2005.

Communiqué de la LCR - La LCR solidaire des postiers sanctionnés.

Olivier Besancenot et la LCR protestent contre les nouvelles sanctions, annoncées aujourd’hui par la direction régionale de la Poste, à l’encontre des postiers de Bègles : quatre déplacements d’office, une exclusion pour un mois ferme, deux exclusions pour six mois ferme et le licenciement d’un contractuel.

Décidément, il ne fait pas bon être syndicaliste à la Poste ! Faisant suite à l’intervention musclée, au mois de juin, du GIGN contre les salariés en lutte, et à une indigne campagne de propagande de la direction de la Poste, ces sanctions visent à criminaliser le mouvement social. En cherchant à intimider les postiers, la direction de la Poste prépare le terrain pour passer en force et parachever le démantèlement et la privatisation du service public postal.

Une riposte unitaire d’ampleur s’impose.


Le 27 juillet 2005.

Communiqué de la LCR - Expulsion collective de 40 afghans : intolérable !

Une expulsion collective de sans papiers afghans, faussement appelé " vol groupé ", vient d’avoir lieu.

Elle est l’œuvre des gouvernements français et britannique. C’est la première mise en application d’une décision prise à la réunion des ministres de l’intérieur du G5 qui s’est tenu récemment à Evian. C’est contraire à la Convention européenne des droits de l’homme. N.Sarkozy, qui, en matière d’expulsion, veut faire du chiffre, en annonce déjà d’autres.

La LCR condamne l’expulsion des sans papiers afghans et leur renvoi dans un pays où la situation se dégrade de jour en jour. Attentats, assassinats et enlèvements deviennent monnaie courante. Dans ces conditions, la vie des expulsés est mise en danger par cette décision inhumaine qui montre tout le mépris et l’indifférence dont sont capables les pays de l’Union européenne. La LCR revendique l’arrêt des expulsions, la régularisation de tous les sans papiers, le droit pour les jeunes en cours de scolarisation d’obtenir une carte de séjour sans condition restrictive, le respect des conventions internationales en matière de droits applicables aux étrangers.


Le 26 juillet 2005.

Communiqué de la LCR - Un militant nous a quitté.

Au terme d’une longue vie militante, Pierre Broué est décédé.

Historien de valeur et fidèle à ses convictions révolutionnaires, P.Broué a produit de nombreux ouvrages, notamment sur Trostky et l’histoire du trostkisme, qui sont un acquis précieux pour tous les militants révolutionnaires.

La LCR lui rend hommage, présente à sa famille toutes ses condoléances et l’assure de toute son amitié dans ses moments douloureux.


Le 25 juillet 2005.

Communiqué de la LCR - Sharon ou la politique du faire semblant.

Invité par J.Chirac, Sharon vient chercher une caution à sa politique qui, sous couvert d’évacuation des colonies de la bande de Gaza, reste annexionniste.

Ce n’est pas l’agitation des milieux ultra-religieux qui peuvent nous laisser penser que Sharon a changé. Tout démontre le contraire : poursuite de la construction du mur, de l’occupation de la Cisjordanie, des opérations militaires à Gaza et en Cisjordanie. Gaza évacué restera à la merci d’une intervention de Tsahal. La politique de l’état d’Israël continue de bafouer les droits nationaux du peuple palestinien.

C’est pourquoi, à l’occasion de la venue de Sharon à Paris le 27 juillet, la LCR appelle au rassemblement unitaire qui aura lieu le 26 juillet, à partir de 21 heures, place de la Madeleine pour :
. le démantèlement du mur d’annexion de la Cisjordanie et de Jérusalem ;
. la libération des territoires occupés ;
. la libération des prisonniers politiques ;
. la reconnaissance du droit des palestiniens à disposer d’un état disposant d’une continuité territoriale.


Le 21 juillet 2005.

Communiqué de la LCR - Villepin ordonne la casse du Code du travail.

Aujourd’hui, 21 juillet, le gouvernement Villepin présente officiellement le texte des ordonnances aux syndicats dans le cadre du Comité supérieur de l’emploi.

La LCR réaffirme sa totale condamnation des ordonnances Villepin, qui vont renforcer la précarité du travail pour les salariés et l’arbitraire patronal, et exige leur retrait. Le projet est bien de donner plus de pouvoirs au MEDEF, en s’affranchissant des conquêtes sociales inscrites dans le Code du travail, répondant ainsi aux souhaits de sa nouvelle présidente. C’est un grand pas en avant vers un marché du travail à la sauce anglo-saxonne. Le contrat " nouvelle embauche " -dont son extension aux entreprises de plus de 20 salariés n’est pas écartée- donne toute latitude aux patrons pour licencier un salarié sans être obligé de produire le moindre justificatif. De nouvelles exonérations patronales sont planifiées. Les salariés de moins de 26 ans vont devenir des salariés invisibles : ils produiront mais n’existeront pas.

La LCR se prononce pour une riposte interprofessionnelle de toutes les organisations du mouvement ouvrier. La mobilisation, dès la rentrée, doit avoir comme objectif le retrait des ordonnances scélérates de ce gouvernement illégitime.


Le 20 juillet 2005.

Communiqué de la LCR - La 1ère fortune de France licencie la Samaritaine.

Par l’intermédiaire de son PDG à la Samaritaine, Bernard Arnault, président du groupe LVMH, vient d’officialiser la fermeture pour 6 ans de ce grand magasin.

La fermeture brutale, l’absence de toute concertation avec les syndicats, le non-examen des propositions de fermeture alternée présentées par le cabinet d’expertise Alpha -mandaté par les syndicats-, l’opacité des projets de B. Arnault font craindre les pires décisions quant à l’emploi des 750 salariés et des 600 démonstrateurs. Ils ne sont en rien responsables de la dégradation des conditions de sécurité qui motive, officiellement, la fermeture aujourd’hui. Une fois de plus, la gestion patronale de la main-d’œuvre, qui nie tout droit de contrôle aux salariés, est en cause.

La LCR exige le maintien de tous les emplois (salariés et démonstrateurs) et des salaires afférents. La LCR réaffirme son soutien total aux 1 350 salariés victimes de cette fermeture et aux actions qu’ils entreprendront contre les licenciements, pour le maintien de tous les emplois. La Samaritaine ne doit pas disparaître.


Le 19 juillet 2005.

Communiqué de la LCR - Villepin privatise à marche forcée.

La mise sur le marché boursier de plus de 20 % du capital de Gaz de France à peine terminée, le gouvernement Villepin remet ça avec les autoroutes.

Pas de demi-mesure : les trois sociétés d’autoroutes concernées seront intégralement privatisées. 11 milliards d’euros sont attendus, essentiellement destinés à réduire le déficit. Les usagers doivent s’attendre, à terme, à ce que les futurs repreneurs décident des augmentations de tarifs substantiels.

La LCR condamne cette nouvelle privatisation de la part d’un gouvernement illégitime, déchiré par les ambitions personnelles et, qui, une fois de plus, ignore et méprise le vote du 29 mai et les revendications des salariés. Raison de plus pour préparer une grande mobilisation interprofessionnelle pour défendre le service public et stopper la déferlante libérale du gouvernement.


Le 14 juillet 2005.

Communiqué de la LCR - Chirac et son Assemblée : dehors !

Sarkozyznogoud aurait-il eu, pour une fois, raison ?

Chirac nous a gratifié d’un enfilage de perles, d’une succession de poncifs de la droite. Et pour finir, il va embaucher des chercheurs pour chercher ! Il a confirmé, qu’après les claques électorales de 2004 et du référendum du 29 mai, lui et son Assemblée UMP n’avaient plus aucune légitimité. Chirac et son Assemblée doivent partir.

Mais, derrière la platitude des propos, il existe une véritable attaque Chiraco-Sarkozienne contre les droits sociaux et répressive qui nécessite plus que jamais une mobilisation unitaire des travailleurs, de l’ensemble des salariés et du mouvement social.


Le 9 juillet 2005.

Communiqué de la LCR - Les intermittents, toujours mobilisés.

Bronca dans la cour d’honneur, hier soir pour l’ouverture du Festival d’Avignon en présence du ministre RDDV et du nouveau président Louis Schweitzer (président du MEDEF international). Les intermittents avignonnais, soutenus par un rassemblement des collectifs du Non vauclusiens, ont ainsi voulu rappeler au ministre qu’il était non seulement "illégitime", mais incapable depuis un an et demi d’apporter une réponse satisfaisante à leurs revendications.

La LCR s’est jointe à cette protestation et soutient pleinement ce combat contre la culture marchandisée, la précarisation des travailleurs du spectacle et l’illégitimité du gouvernement.


Le 7 juillet 2005.

Communiqué de la LCR - Le terrorisme ne doit pas servir d’alibi.

Loin de terroriser les fauteurs de guerre ou les amis de Bush, les attentats de Londres, comme ceux de Madrid, terrorisent la population.

Ces agissements criminels ne peuvent qu’être l’œuvre d’États ou de groupes qui n’ont rien à voir avec la lutte des peuples contre l’impérialisme.

La LCR les condamnent totalement et apporte sa solidarité aux victimes. En revanche, la LCR ne saurait accepter que ces actes servent d’alibi à un renforcement de l’arsenal répressif. En aucun cas nous n’accepterons qu’au nom de la lutte antiterroriste, Sarkozy et ses complices européens intensifient leur campagne de répression visant à criminaliser les mobilisations sociales, les immigrés ou les jeunes.


Le 6 juillet 2005.

Communiqué de la LCR - Les J.O. à Londres : utiliser les milliards d’euros pour le buget social !

Après la décision du choix de Londres, et quelque soit le jugement que l’on peut avoir sur les jeux olympiques, nous n’allons pas pleurer la perte du pactole pour les marchés privés.

En revanche, nous demandons que les milliards d’euros prévus par l’État et les collectivités locales au budget des J.O. soient utilisés à financer les besoins sociaux les plus urgents comme le logement, la santé ou les transports.


Le 6 juillet 2005.

Communiqué de la LCR - Soutien aux 6 postiers de Bègles.

À la veille de la comparution des six postiers de Bègles devant le Conseil de discipline, la LCR tient à dénoncer une véritable agression antisyndicale qui avait commencé avec l’intervention exceptionnelle du GIGN.

Après les lourdes condamnations des lycéens, le gouvernement se livre à une véritable opération de criminalisation des mobilisations sociales. L’ensemble des forces démocratiques doit s’y opposer.

La LCR, avec Olivier Besancenot, sera présente jeudi 7 juillet à Boulogne-Billancourt aux cotés des six syndicalistes.


Le 4 juillet 2005.

Communiqué de la LCR et du PCF - Rencontre avec le PCF.

Des délégations de La Ligue communiste révolutionnaire (composée de Olivier Besancenot, Pierre-François Grond, Christian Picquet et Galia Trépère) et du Parti Communiste Français (composée de Marie-George Buffet, Nicole Borvo, Jean-François Gau et Richard Sheehan) se sont rencontrées le 30 juin, au siège du PCF à Paris.

Les deux délégations ont procédé à un tour d’horizon de la situation française. Elles se sont félicitées du large rassemblement favorisé par la campagne du " non " de gauche et de la création de centaines de collectifs, qui ont été les artisans du vote du 29 mai, en rejet des politiques libérales conduites en Europe et en France. Elles ont tiré un bilan très positif de la rencontre antilibérale européenne du 24 juin, comme de la réunion nationale des collectifs du " non " de gauche le 25 juin. Et elles ont constaté leur accord pour que se perpétue l’action unitaire engagée dans ces cadres, autour de campagnes et de débats que les questions cruciales de l’heure.

Le PCF et la LCR ont, de même, constaté leur convergence sur la nécessité de construire une vaste mobilisation populaire fâce à la volonté des dirigeants européens de poursuivre leurs contre-réformes libérales au mépris de l’aspiration des peuples. Les deux partis entendent également s’opposer de toutes leurs forces à l’action provocatrice de Chirac et de son gouvernement, qui bafouent le vote du 29 mai et veulent profiter de l’été pour aggraver encore, au moyen des ordonnances notamment, leur politique de régression sociale. Le PCF a ainsi exprimé son souci de riposter dans l’urgence aux mauvais coups que prépare le gouvernement dans les prochaines semaines. La LCR a proposé que s’engagent une vaste mobilisation sur les priorités sociales du moment et une campagne d’opinion pour tirer les conséquences de l’illégitimité de la politique que la droite prétend imposer au pays et exiger de nouvelles élections générales.

Les deux délégations ont également confronté leurs points de vue sur la construction et le contenu d’une alternative aux logiques libérales en France. Cet échange doit se poursuivre, notamment à l’occasion de l’université d’été de la LCR fin août (où ont été invités les principaux porte-parole de la campagne du " non " de gauche) et de la Fête de l’Humanité les 9-10-11 septembre que le PCF souhaite être le grand rendez-vous de toutes les forces qui s’opposent à la politique de la droite et travaillent à une alternative antilibérale. La LCR a, pour sa part, proposé que s’engage une discussion publique sur ces questions entre les deux organisations (conférences, échanges de tribunes dans les organes de presse...). Le PCF a, quant à lui, exprimé son souhait de contribuer, dans le cadre des initiatives de débats décidées par les collectifs ou par ses propres initiatives, à l’élaboration avec toutes les forces politiques et sociales intéressées et avec les citoyennes et les citoyens à l’élaboration d’un programme politique antilibéral et a avancé l’idée que s’organise à l’automne une première échéance nationale de débat à cette fin.

Les deux partis restent en contact à propos des diverses propositions évoquées lors de cette rencontre.


A Montreuil, le 30 juin 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Aux salariés de SEDIVER.

Vraiment, " l’urgence pour l’emploi " de Villepin et Chirac a une drôle d’allure : les CRS contre les salariés qui défendent leur outil de travail et ... leurs emplois.
Mais on s’y attendait un peu. Les urgences ont toujours été au profit du Medef et les coups de force contre les travailleurs.

Je tiens une nouvelle fois à vous apporter toute ma solidarité et le soutien des militants de la LCR.
Salutations de lutte


Le 28 juin 2005.

Communiqué de la LCR - Politique anti-sociale sur ordonnances.

La victoire du non n’a pas fini de décaper la vie politique.

Le roi est nu. La majorité absolue détenue par l’UMP, à l’assemblée, ne lui suffit plus. Il lui faut carte blanche. Un seul remède pour le gouvernement Villepin : les ordonnances et les mauvais coups pendant la période estivale. Après trois défaites électorales successives, le pouvoir chiraquien est totalement illégitime et tout le monde voit bien qu’il offre de nouveaux cadeaux au MEDEF.

Nous n’attendrons pas 2007. La victoire du non a redonné du tonus au mouvement social. Nul doute que la résistance sociale retrouvera le chemin de la lutte unitaire.


Le 27 juin 2005.

Communiqué de la LCR - Nestlé Marseille occupé, solidarité.

Le tribunal de grande instance de Marseille a donné le feu vert au PDG de Nestlé- France pour fermer l’usine à compter du 30 juin.

Pour les 427 salariés et leurs familles, qui mènent la lutte depuis longtemps, c’est un coup dur. Des emplois qui disparaissent c’est autant de débouchés en moins pour les jeunes en formation. Comme le dit Olivier Besancenot, dans une déclaration à l’intention des travailleurs de Nestlé : " Motivés par la seule recherche du profit maximum, les actionnaires poursuivent leur casse de l’emploi, avec l’appui d’une justice de classe et d’un pouvoir politique largement désavoué ". Le gouvernement Villepin qui prétend défendre l’emploi, empêtré dans sa énième version du contrat nouvelle embauche, n’a pas levé le petit doigt pour empêcher cette fermeture.

La mobilisation doit redoubler contre la fermeture de l’entreprise. Depuis le 24 juin, les salariés de Nestlé occupent leur lieu de travail. La LCR soutient totalement l’action des salariés de chez Nestlé. Plus que jamais, l’interdiction des licenciements, la réquisition des entreprises qui licencient sont des objectifs de lutte d’une grande mobilisation pour faire céder le MEDEF et le gouvernement.


Le 24 juin 2005.

Communiqué de la LCR - Olivier Besancenot, invité par le 1er ministre, ne se rendra pas à Matignon.

M. de Villepin prétend ouvrir une concertation au sujet de l’Europe.

C’est une plaisanterie. Comment parler de concertation alors que le gouvernement bafoue une nouvelle fois la volonté populaire en ne tenant aucun compte des résultats du référendum. Plus, il passe en force en légiférant par ordonnances pour s’attaquer à une série d’acquis sociaux. Dans ces conditions, la " concertation " envisagée par M. de Villepin n’est qu’une opération médiatique.

C’est pourquoi, Olivier Besancenot ne se rendra pas à Matignon. Aujourd’hui, l’urgence est d’engager la riposte sociale contre cette politique libérale en France et en Europe.


Le 23 juin 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Sarkozy chasse sur les terres du Front national.

En CDD dans le gouvernement Villepin, Sarkozy prépare déjà la présidentielle de 2007.

Depuis son retour au gouvernement, il multiplie les provocations et les déclarations populistes pour substituer l’obsession sécuritaire et la xénophobie aux questions sociales. Il sait bien que partir en guerre contre le Code du travail, les acquis sociaux après les 55% de non le 29 mai ne ferait pas de lui un candidat gagnant. Le ministre de l’intérieur désigne chaque jour de nouveaux boucs émissaires à commencer par les immigrés. Fascinée, l’UMP s’extasie devant ces dérapages verbaux calculés, ce langage de guerre civile qui manipule l’opinion, légitime la xénophobie, bafoue la justice, la démocratie. Sarkozy peut rêver à une grande confédération réunissant, sous sa pensée éclairée, l’UMP et l’extrême-droite, il ne devrait pas oublier que les travailleurs ne sont pas dupes de ses coups de gueule qu’il réserve uniquement aux populations victimes des politiques libérales.

Celles et ceux qui, le 29 mai, ont assuré la victoire du non ne laisseront pas le chef de l’UMP endosser les habits d’un apprenti dictateur populiste pour détruire les acquis sociaux pour le plus grand profit du MEDEF.


Le 22 juin 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Le gouvernement Villepin flingue Gaz de France.

Repoussée après le référendum, la privatisation annoncée de Gaz de France sera effective à compter du 22 juin à hauteur de 20% du capital.

Le gouvernement persiste dans une politique de fossoyeur des services publics, politique condamnée par la victoire du non le 29 mai. Ainsi, l’échec du récent sommet européen n’empêche pas le libéralisme de continuer son œuvre de mise en pièces des acquis sociaux. La première mesure annoncée suite à la privatisation c’est l’augmentation des tarifs publics du gaz : hausse de 15,4% en quatre fois d’ici 2006 pour s’aligner sur les tarifs européens. Les usagers paieront pour que les actionnaires engrangent les juteuses rémunérations promises par Gaz de France. On connaît la suite pour les familles en difficulté : la sanction des coupures.

La LCR réaffirme son opposition à la privatisation des services publics. Gaz de France doit rester un service public à la disposition de toutes les familles. La LCR soutient les initiatives des salariés et de leurs organisations pour protester et s’opposer à la privatisation. La privatisation n’est pas une fatalité : il faudra l’annuler et redonner toute sa place et tous ses moyens au service public.


Le 20 juin 2005.

Communiqué de la LCR - Le 21 juin, dire non à la politique libérale de Chirac-Villepin.

Olivier Besancenot, porte-parole de la LCR, sera présent à la manifestation du 21 juin, appelée par la CGT, la FSU, Solidaires.

Ce sera la première manifestation interprofessionnelle après le 29 mai et la provocation de la nomination du gouvernement Villepin. Le gouvernement de Villepin entend poursuivre la mise en pièce des acquis sociaux : le contrat nouvelle embauche c’est du travail en miettes et flexible soumis au bon vouloir du MEDEF. Les cadeaux continueront d’arriver dans les poches du patronat dans le même temps où les salaires font du surplace, les chômeurs sanctionnés, les immigrés poursuivis. L’heure n’est pas à la connivence sociale avec un gouvernement qui va légiférer par ordonnances mais à la lutte, à la mobilisation unitaire pour imposer nos revendications sur l’emploi, les salaires, les services publics.

C’est tout le sens de la présence d’Olivier Besancenot à cette manifestation : l’alternative anticapitaliste se bâtit, dès aujourd’hui, dans les mobilisations sociales.


Le 15 juin 2005.

Communiqué de la LCR - Non aux licenciements à la Samaritaine.

Ainsi, la direction du groupe LVMH a décidé que le 15 juin, au soir, les magasins de la Samaritaine fermeraient pour une durée indéterminée pour des raisons de sécurité.

Pour les 1600 salariés s’ouvre une période d’angoisse et d’incertitude liée à l’opacité de la gestion et des projets de LVMH. Les problèmes de sécurité -connus depuis 2001 par LVMH- ne doivent pas aboutir au licenciement des personnels actuellement employés, qu’ils soient salariés de la Samaritaine ou démonstratrices, les premières menacées actuellement.

La LCR soutient l’action des personnels pour la sauvegarde de tous les emplois existants pendant la période des travaux nécessaires. La LCR demande à la direction qu’elle reçoive les organisations syndicales, qu’elle fournisse aux salarié-e-s et à leurs organisations toutes les informations en sa possession sur la situation (état des lieux, rapport des experts) afin que les personnels et leurs organisations puissent exercer leur contrôle. LA LCR exige que le groupe LVMH s’engage par écrit à maintenir toutes les activités commerciales actuelles à la Samaritaine et la totalité des emplois pourvus aujourd’hui dans ce magasin.


Le 14 juin 2005.

Communiqué de la LCR - La police au secours de la privatisation du frêt.

Lundi 13 juin, dans la Meuse, le premier train privé transportant du frêt a emprunté le réseau SNCF.

3 à 400 cheminots ont tenté d’empêcher le train de la Conex de circuler. Il a fallu l’intervention des gendarmes mobiles et des CRS, avec la complicité de la hiérarchie de la SNCF, pour que le train de la Conex poursuive sa route. La privatisation du frêt, décidée en 2003, est destinée à s’étendre à l’ensemble du trafic SNCF, y compris le trafic voyageurs. Le but des opérateurs privés est bien évidemment de faire des bénéfices en utilisant l’infrastructure du service public. Cette privatisation a pour conséquence immédiate des suppressions massives d’emplois dans la branche frêt.

La LCR condamne vigoureusement la privatisation des activités de la SNCF et apporte son soutien total aux actions de résistance des cheminots. La LCR a combattu la libéralisation des services publics par le vote le 29 mai. Elle poursuivra la mobilisation sur le terrain. Pour cela, une grande mobilisation interprofessionnelle est nécessaire associant les cheminots, les postiers, la fonction publique, les salariés du privé, les usagers pour la défense et l’amélioration des services publics.


Le 13 juin 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Ils sont libres !

Je me réjouis de la libération de Florence Aubenas et de Hussein Hanoun au terme d’une captivité de 157 jours.

C’est le résultat d’une formidable mobilisation populaire qui a su imaginer et faire vivre une solidarité de tous les instants, solidarité qui a franchi les frontières. Sans relâche, sa famille, ses amis, son journal -Libération-, le comité de soutien ont incarné la vigilance et la pugnacité qu’il convient d’avoir dans ces circonstances éprouvantes. Franchise, lucidité, liberté d’esprit, humour, le comportement de Florence, dans l’exercice de son métier, témoigne d’une conception ouverte et vivante de la presse.

Au nom de la LCR, je veux lui témoigner tout mon soutien et ma solidarité.


Le 9 juin 2005.

Communiqué de la LCR - Il faut stopper la répression contre les lycéens.

Les lycéens avaient raison de manifester contre la loi Fillon. Implicitement, le nouveau ministre le reconnaît puisqu’il vient de suspendre la publication des arrêtés d’application de la loi. Il se déclare prêt au dialogue. Il se doit de recevoir tout le monde, y compris la coordination lycéenne.

Il est d’autant plus insupportable de voir les procès se poursuivre contre les lycéens et de sévères condamnations tombées (prison avec sursis, lourdes amendes). Les violences perpétrées par les gendarmes contre les lycéens, les avocats dans l’enceinte du Palais de Justice le 31 mai dernier sont inadmissibles. Nous sommes en présence d’une justice d’exception prête à briser la jeunesse qui dit non et qui lutte.

La LCR renouvelle son exigence de l’arrêt des poursuites contre les lycéens et de l’annulation des peines déjà prononcées. C’est pourquoi, Alain Krivine, porte-parole de la LCR, interviendra au cours du meeting unitaire de soutien aux lycéens qui aura lieu à la Bourse du Travail de Paris, vendredi 10 juin à 19 heures. C’est pourquoi, la LCR soutient et sera présente à la manifestation samedi 11 juin à 14 heures, place de la République.


Le 8 juin 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Du Raffarin en pire et en accéléré !

Certains attendaient un grand coup d’éclat. Mais de Villepin s’est bien gardé d’évoquer à nouveau les 100 jours qui devaient tout changer. De Villepin racle les fonds de tiroir de feu le gouvernement Raffarin pour asséner de manière autoritaire, par ordonnances, au mépris de la démocratie et du vote anti-libéral du 29 mai, tout ce que la droite rêvait de faire avant le référendum : précariser encore plus l’emploi, avec de nouveaux contrats CDI transformés en quasi-CDD de deux ans, encadrer les jeunes sans diplôme par l’armée, sanctionner les chômeurs, baisser encore plus les cotisations patronales, prises en charge par l’Etat, faire exploser les seuils sociaux d’effectifs, accélérer les privatisations.

Le Code du travail est attaqué.

Ce gouvernement, clone d’un Chirac à bout de souffle, ne doit pas durer. Une riposte politique et sociale unitaire s’impose au plus vite dans les luttes, dans la rue, pour l’emploi, les salaires, les services publics, l’éducation.


Le 8 juin 2005.

Communiqué de la LCR - Non à la criminalisation de l’action des postiers.

Jeudi 9 juin, les centres de tri seront en grève pour protester contre la répression qui s’abat sur les postiers de Bègles et la restructuration des centres de tri entraînant la suppression de plusieurs milliers d’emplois.

Après avoir fait appel au GIPN contre les postiers en grève, la direction de la Poste se livre aujourd’hui à une vaste campagne de désinformation visant à criminaliser l’action syndicale.

La LCR apporte son soutien total aux 14 postiers mis en examen pour " séquestration " et aux actions prévues par les organisations syndicales : grève, rassemblements. A Paris, le rassemblement aura lieu à 14h30, boulevard de Vaugirard, devant la siège de la Poste. La LCR exige l’abandon de toutes les poursuites engagées contre les 14 postiers, l’annulation des restructurations des centres de tri et l’arrêt des suppressions d’emplois prévues.


Le 7 juin 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Loi Fillon gelée, arrêt des poursuites contre les lycéens.

A peine nommé, Gilles de Robien, nouveau ministre de l’éducation, met la loi Fillon sur la table d’opération. Déjà amputée de son rapport annexé par le conseil constitutionnel, c’est au tour du remplacement en interne des professeurs absents, de la réforme du brevet, du socle commun de connaissances d’être mis en attente par le nouveau ministre qui ajourne l’examen des textes d’application. Que restera-t-il de la loi Fillon, pur produit du sommet européen de Lisbonne en 2000 ? Rien nous l’espérons.

Les 55% de non devrait lui avoir porté un coup mortel.

Mais, les lourdes condamnations des lycéens inculpés subsistent. Peines de prison avec sursis, lourdes amendes, pour une loi aujourd’hui retoquée, l’objectif était de casser une génération de lycéens. La LCR exige de M.de Robien, au-delà du gel partiel, l’abrogation totale de la loi Fillon, qu’il accorde les moyens nécessaires pour la rentrée 2005 (alors que 15000 postes ont été supprimés en 3 ans), qu’il annule la décentralisation des TOS. Les poursuites contre les lycéens doivent être abandonnées et les sentences déjà prononcées annulées.


Le 6 juin 2005.

Communiqué de la LCR - Après Carrefour, Virgin en grève.

Ca bouge dans le commerce. Les salariés en ont marre des petits salaires et de leurs conditions de travail. Depuis le 23 mai, les employés de l’entrepôt qui alimente les magasins Virgin, sont en grève. Ils revendiquent, notamment, des augmentations de salaires. Ce mouvement fait suite à la première grève nationale pour des augmentations de salaires chez Virgin le 7 mai dernier.

La LCR soutient la grève des salariés de chez Virgin, entreprise qui n’a jamais accepté de négociation salariale avec les organisations syndicales, préférant la pratique des augmentations individuelles. Olivier Besancenot, porte-parole de la LCR, sera présent à la conférence de presse des salariés en grève le mardi 7 juin, à 11 heures, 173 Boulevard Mac Donald (Paris 19e).


Le 31 mai 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Chirac, à bout de souffle !

Désavoué massivement le 29 mai, malgré quatre allocutions pour vanter les bienfaits de la Constitution européenne, Chirac essaye de durer. 10 ans après, il fait mine de redécouvrir les dégâts de la fracture sociale qu’il s’était empressé d’oublier au profit d’un discours et d’une politique sécuritaire.

Villepin et Sarkozy : quel renouvellement ! On est dans le non-événement. Le jeu des chaises musicales tourne au burlesque. On connaît déjà le programme : poursuite des réformes libérales et attaques des acquis sociaux. Nous avons voté pour une Europe sociale et en faveur d’une politique de rupture avec le libéralisme.

Nous n’attendrons pas 2007. Place aux mobilisations sociales qui ouvriront la voie à une alternative anticapitaliste.


Le 31 mai 2005.

Communiqué de la LCR - Villepin à la place de Raffarin : un non-événement.

Malgré la sanction infligée par le résultat du référendum, Chirac continue de s’accrocher au pouvoir. Il ne s’est donc rien passé de fondamental puisqu’un fidèle du sérail chiraquien remplace un dévoué serviteur. A l’évidence, Chirac fait appel au dernier carré pour gérer la fin du quinquennat dans une ambiance union sacrée au sein de l’UMP. Ca sent vraiment la fin de règne pour la majorité actuelle.

L’onde de choc des 55% de non ne va pas s’éteindre par le jeu de chaises musicales gouvernementales. Les mobilisations sociales vont reprendre, à commencer par la SNCF où les syndicats appellent à la grève le 2 juin.

Nous n’attendrons pas 2007. 2005 sera l’année de la revanche sociale.


Le 29 mai 2005.

Communiqué de la LCR - Chirac et son Assemblée doivent partir !

Le NON vient de l’emporter. 55 % des suffrages se sont exprimés pour rejeter la Constitution européenne.

C’est un mouvement de fond qui s’oppose à toutes les politiques libérales menées depuis 20 ans en Europe. Ce NON populaire, de gauche, internationaliste, aura un formidable écho social et démocratique chez tous les peuples d’Europe. Ce Non est un encouragement pour le développement des luttes et des mobilisations sociales.

C’est aussi une nouvelle sanction contre le pouvoir de Chirac. Rejeté par les mobilisations sociales, désavoué par les électeurs, ce pouvoir est totalement illégitime : Jacques Chirac et son Assemblée doivent partir. Cette campagne du NON de gauche a suscité un immense espoir. Il faut maintenant poursuivre ce mouvement unitaire pour la satisfaction des principales revendications populaires et créer les conditions d’un rassemblement des forces militantes pour une rupture avec le capitalisme libéral.


Le 27 mai 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - La Poste envoie le GIPN en guise de dialogue social à Bordeaux.

Depuis plusieurs mois, les personnels du centre de tri de Bordeaux sont en lutte contre la réorganisation du centre et la suppression d’une cinquantaine d’emplois qui en est la conséquence.

En guise de dialogue, jeudi 26 mai, la direction de la poste a fait intervenir le GIPN comme si les salariés étaient des terroristes. 5 délégués syndicaux ont été arrêtés. Ils sont toujours en garde à vue et accusés d’ "enlèvement et de séquestration ". Depuis, d’autres militants syndicaux ont été convoqués. Cette intervention policière démontre l’inanité des déclarations des " bonnes âmes " du oui qui s’extasient sur une constitution qui reconnaît le droit de grève ! Cruel démenti par la réalité des faits.

La LCR dénonce la criminalisation des mouvements sociaux et la répression qui s’ensuit par la direction de la Poste et le gouvernement. Elle apporte son soutien total aux postiers en lutte et à leurs organisations syndicales contre la réorganisation du centre et les suppressions d’emplois. La LCR exige la libération immédiate des militants arrêtés, l’abandon de toute poursuite à leur égard. La LCR se prononce pour l’abrogation de la loi postale qui détruit le service public et les emplois.


Le 26 mai 2005.

Communiqué de la LCR - A Marseille, pour les droits des femmes.

La Marche mondiale des femmes contre les violences, les oppressions, la précarité et la misère, partie le 8 mars du Brésil, fait escale à Marseille les 28 et 29 mai. Elle s’achèvera le 17 octobre 2005 au Burkina Faso.

Plusieurs milliers de femmes, venant de très nombreux pays, sont attendues à Marseille pour des forums-débat et une grande manifestation le samedi 28 mai.. La Marche, depuis 2000, se bat pour un monde fondé sur l’égalité, la liberté, la solidarité, la justice, la paix, un monde où les droits des femmes ne soient pas bafoués.

La LCR, partie prenante de la Marche mondiale depuis le début, sera présente à Marseille et appelle à participer massivement à cette initiative.


Le 25 mai 2005.

Communiqué de la LCR - La LCR soutient les syndicalistes qui disent non.

Les 500 syndicalistes pour le non sont devenus 6000. Syndiqués principalement à la CGT, à la FSU, à Solidaires, ils organisent un grand rassemblement pour le non, vendredi 27 mai 2005 à 17h, place Henri Fresnay (Paris 12e - métro Gare de Lyon).

Cet engagement de plusieurs milliers de syndicalistes en faveur du non apporte un démenti cinglant à tous les partisans du oui qui prétendent que le mouvement syndical européen, la CES, approuve la constitution. Le monde du travail a tout à craindre d’une constitution qui, de l’aveu même de ses partisans, ne résoudra en rien les difficultés quotidiennes auxquelles les salariés sont confrontés. Ainsi, à la SNCF, la privatisation du fret est en marche. Ce rassemblement sera une étape supplémentaire dans la mobilisation des salariés contre cette constitution libérale et antidémocratique.

La LCR sera présente à ce rassemblement unitaire et Olivier Besancenot prendra la parole.


Le 24 mai 2005.

Communiqué de la LCR - Le professeur Jospin dit oui à la constitution libérale.

Qui veut-il convaincre à gauche avec un discours si coupé des réalités ? Muet pendant les luttes sociales de 2003 et après, il vole au secours d’une constitution libérale qui sacralise le marché et la concurrence. Normal pour un ex-premier ministre qui a accepté la libéralisation de France Télécom, de l’énergie, les licenciements à Vilvoorde, Michelin etc. Pas un mot pour condamner les délocalisations, le dumping social dont l’actualité offre tant d’exemples.

L.Jospin est d’accord avec J.Chirac sur la constitution : c’est un cadre neutre. Il y aurait même du social dans ce texte. Il s’est bien gardé de dire où c’était écrit. Voter d’abord oui, le social viendra après : J.Delors nous a déjà fait le coup en 1992 avec le traité de Maastricht. Lorsqu’il y avait 13 gouvernements de gauche sur 15 en Europe, l’Europe sociale n’a pas avancé d’un pouce. Aussi, les promesses de Mr.Jospin sont-elles peu crédibles.

Pour la LCR, quand on est de gauche, on vote non. Ce non, qui fait la course en tête, suscite beaucoup d’intérêt et d’espoir dans tous les pays où le débat a été confisqué par les parlements nationaux. Pour construire une Europe sociale et démocratique, le non doit gagner le 29 mai.


Le 24 mai 2005.

Communiqué de la LCR - Raffarin, ne touche pas aux lycéens !

Discrédité dans les sondages, le gouvernement de M.Raffarin s’acharne contre les lycéens.

Une quarantaine d’entre eux seront traduits devant les tribunaux. Raffarin veut leur faire payer le prix de leur mobilisation contre la loi Fillon. Il veut casser le moral des jeunes qui sont entrés en révolte contre le libéralisme, contre une loi qui va introduire plus d’inégalités à l’école, la soumettre davantage au marché et poursuivre la suppression des postes.

La LCR soutient les lycéens victimes de la répression. Elle exige l’abandon des poursuites contre les lycéens interpellés, l’abandon des sanctions disciplinaires et administratives contre les lycéens actifs dans les mobilisations. La LCR soutient les rassemblements prévus par le collectif qui s’est constitué pour venir en aide aux lycéens et appelle à y participer.


Le 23 mai 2005.

Communiqué de la LCR - Raffarin : l’abstention comme argument électoral.

Sentant venir la victoire du non au référendum, Raffarin perd les pédales. Un premier ministre qui encourage ceux qui seraient tentés de voter non à s’abstenir c’est une première. Curieuse conception de la démocratie !

Pour M.Raffarin, un bon opposant est un opposant qui ne vote pas et qui laisse " les spécialistes " faire leur tambouille sur le dos des salariés. Quel aveu de faiblesse alors que tout démontre un intérêt évident pour le débat sur la constitution dans tout le pays. Alors que la cacophonie règne dans le camp du oui, le premier ministre, lui, tombe en panne sèche du côté des arguments.

Le vote non sera un vote d’espoir, un vote pour dégager la route en faveur d’une Europe sociale.


Le 20 mai 2005.

Communiqué de la LCR - Le non de toutes nos forces.

La LCR participera au rassemblement prévu le 21 mai, de 14h à 20h, Place de la République pour la victoire du non et pour une Europe sociale et démocratique.

Olivier Besancenot fera une intervention au cours de ce rassemblement. Il prendra la parole vers 17 heures.

La LCR, avec les autres organisations invitées, veut faire de ce rassemblement une étape supplémentaire de la mobilisation pour la victoire du non le 29 mai. Il nous reste une semaine pour convaincre et encore convaincre ceux et celles qui hésitent.


Le 19 mai 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Les grands patrons votent oui.

Cela n’étonnera personne. Mais, que 100 patrons signent un appel en faveur d’une constitution qui soumet toute velléité d’harmonisation sociale au marché et par voie de conséquence à la concurrence sans limites est révélateur du caractère profondément libéral de la constitution Giscard.

Imitant Raffarin, ils y vont de leur couplet sur la catastrophe économique qui suivrait une victoire du non. Crainte à sens unique : la situation des salariés licenciés ou victimes de délocalisations les laisse indifférents. Les salariés n’ont aucun intérêt commun avec le PDG pollueur de Total et celui de Sanofi-Aventis, par exemple, qui se sont embarqués dans la galère du oui.

Le 29 mai, voter non permettra de donner un coup d’arrêt à la déferlante libérale en France et en Europe. Le vote non sera un vote d’espoir en faveur de la construction d’une Europe sociale./p>


Le 18 mai 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Licenciements et dumping social démentent Raffarin.

L’actualité apporte un démenti cinglant à l’optimisme de commande de Raffarin.

Une société sous-traitante de France Télécom faisait planter des poteaux télégraphiques, dans le sud de la France, par des salariés portugais employés sur la base de la législation portugaise. STM Microelectronics, après avoir fermé son usine de Rennes au prix de 600 licenciements, s’apprêtent à délocaliser en Asie une partie de sa production (3000 salariés seraient licenciés dans le groupe, pour 1500 postes créés en Asie pour des travailleurs encore bien plus exploités qu’en Europe).

La constitution Giscard, qui installe le libéralisme et la concurrence sans limites à tous les étages, ne sera en rien une protection pour les salariés. C’est pourquoi la LCR soutient la résistance des salariés de STM Microelectronics qui se met en place contre ce nouveau plan de licenciement.


Le 14 mai 2005.

Communiqué de la LCR - 1000 personnes à La Roche-sur-Yon pour le non de gauche.

Beau succès du meeting unitaire dans la capitale de la Vendée le 13 mai.

Devant une salle comble, composée de salariés, de paysans, de jeunes, Alain Krivine (LCR), José Bové (Confédération paysanne), Michel Dufour (PC), et bien d’autres orateurs, ont appelé à rejeter la constitution libérale le 29 mai, à construire une Europe sociale.

5000 personnes à Toulouse le 12 mai (plus que Sarkozy le même soir), 1000 à La Roche-sur-Yon : cela témoigne du dynamisme et de la vitalité du non de gauche, bien enraciné dans le monde du travail. La victoire du non le 29 mai est à portée de main. Tous ensemble, intensifions la campagne.


Le 13 mai 2005.

Communiqué de la LCR - Non à la journée de travail obligatoire du 16 mai.

L’instauration d’une journée de travail gratuit le lundi de Pentecôte s’annonce comme un fiasco magistral à la mesure du discrédit de Raffarin dans l’opinion.

Grèves, désobéissance civile fleurissent de partout. Les salariés ne sont pas dupes des intentions du gouvernement. L’appel à la solidarité est à sens unique. Il cherche à faire oublier les responsabilités du gouvernement et les patrons, une fois de plus, sont exonérés. La solidarité avec les personnes âgées mérite mieux que les recettes de comptoir de Raffarin. Elle doit être financée par des cotisations sociales versées par les employeurs à l’assurance-maladie et reversées pour financer le maintien à domicile ou le séjour dans les maisons de retraite.

C’est pourquoi la LCR soutient les appels à la grève lancés et toutes les manifestations de refus d’une journée de travail gratuit.


Le 12 mai 2005.

Communiqué de la LCR - Villepin soldat de l’Europe forteresse.

Aux antipodes des gouvernements espagnols et italiens qui ont régularisé des centaines de milliers de sans-papiers, de Villepin met des verrous partout au point de refuser l’enregistrement automatique des mariages à l’étranger.

L’arsenal des mesures administratives et policières annoncé fait froid dans le dos. La police de l’immigration, digne d’un état autoritaire, ne pourra qu’encourager le fichage de populations entières et le racisme. Le gouvernement Raffarin, indifférent au sort des sans-papiers, les laisse mettre leur vie en danger dans des grèves de la faim du désespoir et n’accorde des titres de séjour qu’au compte-goutte. Il est clair que le gouvernement, profitant de la campagne pour le référendum, veut concurrencer Le Pen sur son terrain.

La LCR dénonce ce nouveau plan qui relance la politique du bouc émissaire et exige la régularisation de tous les sans-papiers, l’égalité des droits.


Le 10 mai 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - 65 heures hebdo, c’est de l’esclavage programmé.

Pendant le débat référendaire, le ballet des directives européennes continue, donnant son vrai visage à la constitution.

Après avoir refusé d’amender la directive Bolkestein, les députés européens doivent ratifier celle concernant le temps de travail. Régression sociale sur toute la ligne : les 48 heures hebdomadaires sont balayées. Par l’allongement de la période de référence à 1 an, la mise en place de dérogation comme " l’opt out " chère à Tony Blair, l’introduction de la notion de " période inactive " sur le lieu de travail, la porte est ouverte pour des semaines à 65 heures. N’en déplaisent aux partisans du oui, toutes tendances confondues, la Charte des droits fondamentaux est reléguée au magasin des accessoires. Le " modèle " social européen " invoqué par Chirac c’est le nivellement par le bas.

Voter non le " 29 mai c’est donner un coup d’arrêt à la destruction sociale en Europe. C’est l’appel que je lance à tous les électeurs, toutes les électrices.


Le 3 mai 2005.

Communiqué de la LCR - Chirac à France 2 : de la grosse propagande au service du Oui !

L’objectif était de ratisser large : à gauche, en appelant à la rescousse la CES et son secrétaire général ; à droite en soulignant le poids de la France qui en sortirait renforcé si la constitution était adoptée.

Nous avons eu droit à une série d’affirmations mensongères à propos de l’harmonisation sociale par le haut, de la défense des services publics - le jour où les cheminots manifestaient contre l’introduction de la concurrence à Metz et à Toulouse - de la directive Bolkestein qui serait définitivement rejetée. Ainsi, la partie III qui consacre le libéralisme économique devient celle qui est porteuse de l’exigence sociale ! A l’évidence, la situation des salariés n’intéresse pas Chirac qui s’est livré à un exercice final d’autosatisfaction indécent au moment où les chiffres officiels du chômage s’installent au-dessus de 10% et que le niveau de vie des familles revient des dizaines d’années en arrière. Chantage à la peur, à l’isolement dénotent un grand mépris des électeurs de la part de Chirac. 1789 a détrôné un roi : Chirac l’a oublié.

Le 29 mai, en faisant triompher le Non, tous ensemble, détrônons le libéralisme qui ruine la vie de millions de citoyens en Europe.


Le 3 mai 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Chirac confisque la télé

Après le fiasco de son émission avec les jeunes, Chirac remet ça au journal du 3 mai sur TF1 pour une séance de rattrapage. Inquiet pour le résultat du référendum, il se transforme en commis-voyageur du oui sans que la CSA impute son temps de parole sur le camp des supporters du traité constitutionnel.

Cette intervention présidentielle va aggraver considérablement la disproportion du temps de parole, au détriment du non. Nous voilà revenu au temps de la télé-propagande. La démocratie est bafouée. Il est plus que temps de réagir et de dénoncer la mainmise du pouvoir sur la télévision.

C’est pourquoi la LCR soutient et appelle à participer au rassemblement organisé par l’Observatoire des médias le 9 mai, à 18H, place de l’Europe, pour dénoncer le parti pris des médias en faveur du oui et " exiger un débat honnête et pluraliste ".


Le 3 mai 2005.

Communiqué de la LCR - De Villepin s’acharne contre les sans-papiers.

La LCR condamne l’expulsion des grévistes de la faim de la Bourse du Travail de Paris cernée par la police.

Depuis 47 jours, une douzaine de sans-papiers font la grève de la faim pour obtenir la régularisation des dossiers déposés. Depuis 47 jours, le gouvernement Raffarin refuse de leur répondre. Aujourd’hui, une fois de plus, il a recours à la force brutale. En plein débat sur le référendum, cette expulsion montre le vrai visage de l’Europe libérale : hospitalière pour les profits, impitoyable pour les immigrés.

La LCR dénonce ce nouveau cas de répression, exige du gouvernement la régularisation de tous les sans-papiers, la régularisation des jeunes d’origine étrangère qui sont en cours d’étude en France. La LCR appelle au rassemblement, prévu aujourd’hui 3 mai à 18h, 67 rue de Turbigo, par les organisations qui soutiennent la lutte des sans-papiers.


Le 2 mai 2005.

Communiqué de la LCR - Il faut faire grève le lundi de Pentecôte.

Raffarin prétend imposer une journée de travail gratuit aux salariés pour faire oublier les carences de son gouvernement en matière de solidarité.

Une fois de plus, seuls les salariés sont mis à contribution. Une arnaque de plus du gouvernement Raffarin qui n’utilisera qu’une petite partie des fonds récoltés en faveur des personnes âgées.

Pour la LCR, le lundi de Pentecôte doit rester un jour férié. Ce sera donc un jour de lutte et de manifestations des salariés du public et du privé pour les salaires, l’emploi, contre les délocalisations et l’Europe libérale, pour le non au référendum.


Le 28 avril 2005.

Communiqué de la LCR - Exclusif : le champion des privatisations est pour le Oui !

Jospin qui confirme avoir abandonné toute fonction politique a quand même bénificié d’une demi-heure d’antenne pour affirmer que le projet de Constitution européenne n’était pas libéral.

Mais comment croire celui qui fut le champion des privatisations ? On retiendra, cependant, l’aveu qu’il y a compatibilité entre le Oui de gauche et le Oui de droite.

Y aura-t-il le même temps de parole accordé aus partisans du Non de gauche qui, eux, continuent à faire de la politique ?


Le 27 avril 2005.

Communiqué de la LCR - L’Europe sociale de Delanoé.

Depuis l’entrée de la Pologne dans l’Europe, les polonais sans ressources qui vivent en France pouvaient percevoir le RMI.

Mais au 1er janvier, L’Etat a tranféré la gestion du RMI aux départements et les polonais vivant à Paris ont vu leurs versements suspendus (alors que ceux de l’Oise et des Hauts de Seine, par exemple, continuent de le percevoir normalement). L’Europe sociale, chère à Delanoé, ce n’est pas gagné !

Espérons que les polonais parisiens ne devront pas attendre les Jeux olympiques !


Le 21 avril 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Solidarité avec les lycéens.

Le gouvernement qui matraque sa jeunesse est un gouvernement malade et dangereux !

Je dénonce les brutalités policières qui se sont produites lors de l’interpellation des lycéens qui occupaient un bâtiment de l’éducation nationale. Résultat : des blessés et 150 arrestations. M. Fillon est très fort pour vociférer et menacer à l’Assemblée, beaucoup moins pour dialoguer avec les lycéens. Il utilise maintenant régulièrement la police lorsque des lycées sont occupés. Depuis le mois de janvier, les lycéens, les parents, les personnels de l’éducation se sont mobilisés massivement contre le projet de loi Fillon. La seule réponse a été le passage en force, le vote à toute vitesse, sans débat, d’un texte qui marque un retour en arrière et qui s’accompagne de suppression massive de postes d’enseignants et de personnels d’éducation.

Le retrait de la loi Fillon reste un objectif d’actualité. Je suis du côté des jeunes victimes de la répression. Je demande leur libération immédiate, l’absence de toute poursuite judiciaire et de toute sanction administrative à leur égard.


Le 20 avril 2005.

Communiqué de la LCR - Benoit XVI : un pape à réaction.

Rigorisme et fermeture : c’est la voie choisie par les cardinaux réunis en conclave.

Chef de la " Congrégation pour la doctrine de la foi " (anciennement Inquisition), le cardinal Ratzinger s’est érigé en défenseur du dogme et de la tradition, en adversaire de la théologie de la libération qui avait vu, pendant un temps, des prêtres s’engager dans les luttes de libération en Amérique du Sud. Les droits des femmes à la contraception, à l’avortement, il les combat. Adversaire du préservatif, il ferme les yeux devant les ravages du sida, en Afrique notamment. Hostile à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, le nouveau pape fait chorus avec la droite extrême. Tout le battage médiatique organisé ne peut faire oublier cette réalité : un supporter de Bush règne au Vatican.

La lutte continue contre l’oppression.


Le 19 avril 2005.

Communiqué de la LCR - Mrs de Villepin et Raffarin expulsent les grévistes de la faim.

La Ligue communiste révolutionnaire condamne l’intervention policière qui a expulsé du siège de l’Unicef les représentants du 9e collectif qui l’occupaient depuis le 4 mars.

Les grévistes de la faim voulaient la régularisation de sans-papiers : 80 dossiers avaient été déposés à la Préfecture de Police de Paris. Ils voulaient aussi protester contre la situation difficile des enfants sans-papiers, fragilisés par les interventions de la police dans ou à la porte des écoles. Au lieu du dialogue nécessaire et de la régularisation des situations, le gouvernement choisit, une fois de plus, l’arme de la répression. Il est clair que M.de Villepin veut faire du chiffre. On sait qu’il s’est fixé l’objectif de 20 000 expulsions par an.

La LCR est indignée par un tel mépris de la personne humaine. Elle soutient l’appel au rassemblement de protestation, aujourd’hui 19 avril, à 18 heures, à la Cité.


Le 15 avril 2005.

Communiqué de la LCR - Horreur et indignation.

Plus de 20 morts, dont plus de 10 enfants, de nombreux blessés, la nuit dernière, dans un hôtel meublé, utilisé par le Samu social et la ville de Paris pour héberger des familles sans logis.

Faute de relogement, ces familles n’ont plus d’autre solution que d’être hébergées dans des hôtels coûteux, à la sécurité aléatoire, inadaptés à la vie de famille. La LCR tient à, exprimer son indignation et sa colère devant de tels événements qui frappent des familles rattrapées par la misère. La LCR rappelle que le droit au logement - absent de la Charte des droits fondamentaux et du traité constitutionnel - est un droit fondamental.

C’est pourquoi la LCR exige l’application de la loi de réquisition de 1948, la mise place d’un plan d’urgence pour accueillir dans des logements sociaux les familles sans logis. Le gouvernement, les villes doivent mettre en chantier, immédiatement, la construction de logements sociaux en nombre suffisant. La LCR soutient le rassemblement de solidarité appelé par le DAL aujourd’hui, à 18h, 76, rue de Provence.


Le 14 avril 2005.

Communiqué de la LCR - Blablatesque !

Malgré le soin mis à fabriquer son émission de propagande, la prestation de Chirac est un fiasco.

Il n’a su que répéter, en boucle, que l’Union faisait la force et qu’un Non victorieux affaiblirait la France. A chaque interpellation précise et concrète, Chirac a utilisé son Joker : la Constitution européenne ne change rien. Pourquoi, alors, voter Oui ? Chirac a exhorté les jeunes à ne pas avoir peur. Ils n’ont pas peur, ils veulent un autre avenir ! Malgré la présence de Fogiel et Delarue, ce ne fut pas " On ne peut pas plaire à tout le monde ", ni " Ca se discute ".

Mais, cela est sûr, " Le maillon faible ", c’est Chirac.


Le 13 avril 2005.

Communiqué de la LCR - Chirac squatte la télé en faveur du Oui.

Panique à bord du oui.

Pour renverser la tendance au vote non qui s’affiche sondage après sondage, Chirac monte en première ligne. Afin de faire la promotion d’un oui bien mal en point, le camp chiraquien emploie la grosse artillerie : animateurs d’émissions à grand spectacle prenant la place de journalistes politiques, débat contradictoire, avec des responsables politiques partisans du non, écarté et deux heures de temps de parole qui ne seront pas comptabilisées pour le camp du oui. Pour l’occasion, 80 jeunes seront invités à poser des questions au président. Mais pas n’importe lesquels ! Deux pré-sélectionnés, Sylvain Pattieu et Maximes Combes - signataires de l’appel des 200 jeunes en faveur du non - ont été finalement écartés.

La LCR proteste contre cette grossière opération de propagande mise en scène par l’Elysée et destinée à vendre une constitution que les citoyens refusent. La LCR soutient la conférence de presse des recalés du show chiraquien, organisée demain, à proximité du palais présidentiel, par l’appel des 200 personnalités pour le non.


Le 7 avril 2005.

Communiqué de la LCR - Les lycéens ne désarment pas.

Malgré le vote de la loi, les lycéens restent mobilisés, depuis plusieurs semaines, contre la loi Fillon, les suppressions de postes prévues à la rentrée 2005.

La LCR soutient les lycéens : aussi bien leurs actions (occupation de lycées, de rectorats ou d’inspections d’académie) que leur exigence du retrait de la loi. M. Fillon a cru faire taire la contestation en faisant voter sa loi à toute vitesse par une poignée de députés. Depuis, les occupations de lycées se sont multipliées. Aujourd’hui, faute d’avoir convaincu, M. Fillon en est réduit à avoir recours à la police.

La LCR met en garde le ministre contre l’utilisation de la force pour faire taire la jeunesse, et elle continuera à combattre une loi inspirée par l’Europe libérale, le patronat européen et source d’inégalités des jeunes devant le droit à l’éducation.


Le 6 avril 2005.

Communiqué de la LCR - La directive Bolkestein c’est la constitution en acte.

Grâce à cet ancien commissaire européen, le débat sur la constitution européenne a pris un tour très concret.

Qui ne connaît pas maintenant sa directive qui prévoit de mettre en place la législation du pays d’origine dans le domaine de services permettant la mise en concurrence des droits sociaux. Elle illustre " la concurrence libre et non faussée " du texte soumis à référendum ! Son nom fut de tous les slogans scandés par les syndicalistes en colère le 19 mars à Bruxelles. La directive Bolkestein fut acceptée par toute la commission européenne, les parlementaires de l’UMP, de l’UDF et du PS. Devant la persistance de sondages favorables au non, les partisans du oui tentent de faire diversion. M.Bolkestein voudrait nous faire croire, lors de sa tournée électorale, que sa directive n’a rien à voir avec l’instauration de la législation du pays d’origine. Mensonges ! Il a " oublié " l ‘article 144 qui interdit toute restriction " à la libre prestation des services à l’intérieur de l’Union " Cette directive est simplement suspendue en attendant le résultat du référendum.

La meilleure réponse à apporter c’est la victoire du non, le développement des mobilisations sociales pour faire disparaître toutes les directives européennes qui détruisent les droits des salariés.


Le 4 avril 2005.

Communiqué de la LCR - Les urgentistes ont raison !

La coupe est pleine pour les urgentistes qui démarrent le 4 avril, au niveau national, une grève illimitée, reprenant à leur compte le mouvement démarré en Bretagne.

La LCR soutient totalement les revendications et le mouvement déclenché par les urgentistes. L’austérité budgétaire, la gestion de l’hôpital aligné sur celle d’une entreprise, la fermeture de lits, les suppressions de postes et le recrutement insuffisant asphyxie les hôpitaux, les services d’urgence, les maisons médicales. Dégradation de l’accueil des malades et des conditions de travail des personnels en est la conséquence.

Non, la santé n’est pas une marchandise. La LCR milite pour un accès égal aux soins, un véritable service public de la santé associant médecine de ville et structures hospitalières. Les urgentistes ouvrent le chemin vers une grève générale des personnels des professions médicales.


Le 4 avril 2005.

Communiqué de la LCR - Trop, c’est trop !

On peut comprendre la tristesse des chrétiens après la mort du pape.

Mais on ne peut oublier que le pape fut aussi un homme politique ayant notamment défendu des positions réactionnaires sur les grands problèmes de société (sida, contraception, avortement).

Enfin, on ne peut que protester devant le culte de la personnalité que nous infligent les médias depuis plusieurs jours dans un pays qui se réclame de la laicité.


Le 31 mars 2005.

Communiqué de la LCR - Soutien à l’occupation d’UNICEF-France.

La LCR apporte son soutien total aux revendications exprimées par les familles de sans-papiers du 9ème collectif, qui occupent depuis le 5 mars les locaux parisiens d’UNICEF-France.

L’objectif assigné par De Villepin aux préfectures de faire du chiffre et de porter le nombre d’expulsions à 20 000 par an a des effets dévastateurs sur les sans-papiers et leurs enfants. La police se permet même d’entrer dans les écoles pour interpeller des enfants et les enfermer avec leurs parents dans les centres de rétention, espaces que le rapport Mermaz a qualifiés d’ " horreur de la République ". Les familles qui se sont réfugiées dans les locaux de l’UNICEF demandent à juste titre à cette organisation d’exercer son rôle, en faisant valoir sa mission de protection de l’enfance auprès du gouvernement. Il est temps d’imposer à ce gouvernement, aussi répressif et réactionnaire qu’illégitime, la régularisation de tous sans-papiers et l’abrogation des lois anti-immigrés.

Non à l’Europe forteresse !


Le 25 mars 2005.

Communiqué de la LCR - Merci Raffarin !

Un sondage à 55% pour le Non !

Un grand merci à Giscard,Raffarin, Chirac, Seillière sans oublier Bolkestein pour leur participation à la campagne permettant de clarifier le contenu de la Constitution européenne. Et pourquoi pas un accessit pour le couple en Une de la semaine : Sarkozy-Hollande ? Cette majorité du Non est un cri contre l’arrogance patronale, la société du profit et de l’injustice sociale.

Mais, si rien n’est encore gagné, loin de là, l’espoir se précise d’une victoire, attendue par le monde du travail.


Le 23 mars 2005.

Communiqué de la LCR - L’effet du Non !

Le développement de la campagne pour le "non" vient de produire ses premiers effets : le Bureau national du PS n’a pas osé suspendre de ses rangs ses dissidents et le Conseil européen a été obligé de commencer à reculer sur la directive Bolkestein, pourtant acceptée d’un commun accord, il y a plus d’un an, par les dirigeants de l’UMP et du PS, à travers les commissaires Barnier et Lamy.

Raison de plus pour intensifier la campagne pour le "non" et imposer une autre Europe.


Le 22 mars 2005.

Communiqué de la LCR - Le poison du racisme est toujours là.

La commission nationale consultative des droits de l’homme tire la sonnette d’alarme : les faits, violences et agressions racistes ont fait un bond en avant entre 2003 et 2004.

Les vieilles recettes sont toujours d’actualité. Le racisme est un vrai poison distillé dans la société afin de diviser les salariés, de détourner l’attention des vrais responsables de la crise qui frappe le niveau de vie de beaucoup, qu’ils soient français ou immigrés pendant que les profits des actionnaires s’envolent. Il est certain que la guerre impérialiste de Bush en Irak ne peut qu’alimenter en retour des préjugés racistes.

La LCR condamne toutes les violences racistes qu’elles soient antisémites, qu’elles frappent les populations maghrébines ou noires. La LCR, inquiète de cette situation, appelle l’ensemble des forces progressistes et démocratiques à réagir immédiatement et dans l’unité à toute violence raciste contre les personnes et les biens. La solidarité entre les travailleurs français et immigrés est plus que jamais d’actualité.


Le 21 mars 2005.

Communiqué de la LCR - L’Europe libérale boit la tasse à Bruxelles et dans les sondages.

Que ce soit à propos de la directive Bolkestein ou du traité constitutionnel, l’Europe libérale prend l’eau.

A l’évidence, des dizaines de milliers de manifestants dans les cortèges syndicaux et altermondialistes du 19 mars étaient au diapason des derniers sondages donnant le non gagnant le 29 mai. A juste titre, les salariés rendent la politique de l’Union européenne responsable de la privatisation des services publics, de la destruction des conquêtes sociales, de la perte de pouvoir d’achat, de la montée du chômage et des contre-réformes telle que la loi Fillon sur l’éducation.

La LCR appelle à la poursuite des mobilisations sociales et au renforcement de la campagne pour la victoire du non. Il est plus que temps de donner un coup d’arrêt à la politique du tandem Raffarin - MEDEF.


Le 17 mars 2005.

Communiqué de la LCR - L’extrême-gauche baillonnée par Raffarin.

Scandaleux !

Le gouvernement Raffarin prive de parole l’extrême-gauche et toutes les composantes du mouvement social partisanes du non pendant la campagne référendaire. Sur les quatre partis retenus pour représenter le non, trois sont souverainistes ou d’extrême-droite alors que le non est majoritaire à gauche.

La LCR en appelle à toutes les forces démocratiques pour imposer le droit de parole au non antilibéral à la radio et à la télévision.


Le 17 mars 2004.

Communiqué de la LCR - Le 19 mars à Bruxelles contre l’Europe libérale.

La LCR et son porte-parole, Olivier Besancenot, participeront à la manifestation internationale de Bruxelles.

Elle répond ainsi positivement à l’appel des mouvements sociaux issu du Forum social européen de Londres d’octobre 2004. Alors que des mobilisations sociales importantes ont eu lieu en France, que la campagne référendaire est lancée, la manifestation de Bruxelles marquera une étape dans la construction d’un mouvement social européen s’opposant à l’Europe libérale, aux directives destructrices des acquis sociaux comme la directive Bolkestein, pour le non à la constitution européenne.

Ce sera aussi l’occasion de dénoncer la poursuite de la guerre et de l’occupation impérialiste en Irak.


Le 16 mars 2005.

Communiqué de la LCR - La directive Bolkenstein : un révélateur !

La directive Bolkenstein, acceptée le 13 janvier 2004 par les commissaires français, Barnier (UMP) et Lamy (PS), a pour seul mérite d’être le révélateur du projet de Constitution européenne.

Loin d’empêcher cette directive, cette constitution l’autorise pleinement en légitimant un libéralisme sans entrave et le dumping social. En faisant mine de s’opposer à cette directive, les partisans du Oui, Chirac en tête, sont des escrocs, pris la main dans le sac.


Le 15 mars 2005.

Communiqué de la LCR - Le PS et l’économie de marché : encore et toujours !

En sortant son projet, la direction du PS a le mérite de la franchise en confirmant qu’elle voudrait le changement, mais sans rompre avec l’économie de marché et la mondialisation libérale.

Elle n’a rien retenu de sa défaite à la présidentielle et signifie ainsi que revenue au pouvoir, elle ne changera rien, une fois de plus. Son approbation de la Constitution européenne est cohérent et tourne le dos aux aspirations du monde du travail.

Notre cohérence est inverse : c’est celle du Oui aux luttes et du vote Non à la Constitution et à Chirac.


Le 11 mars 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Raffarin, il faut céder ou partir !

Plus d’un million de manifestants le 10 mars, des centaines de milliers de grévistes dans le privé.

La marée montante des manifestations et des grèves ne cesse d’enfler. Elle gagne de plus en plus de secteurs sociaux : services publics (Guéret), lycéens, salariés de privé (grève à Citroen), chercheurs. Le monde du travail et la jeunesse se révoltent contre les bénéfices en or des actionnaires, des ministres arrogants, menteurs et dissimulateurs, un chômage à 10% doublé d’une pauvreté grandissante. En 2003, Raffarin disait " Ce n’est pas la rue qui gouverne ". En 2004, les citoyens, dans les élections, lui ont demandé de partir. En 2005, c’est dans la rue, à nouveau, que monte l’exigence d’une rupture avec cette politique de casseurs sociaux. Comme monte en même temps la volonté de dire NON à cette Europe libérale.

L’heure est à la généralisation et la reconduction des grèves pour faire céder Raffarin et Seillière sur les salaires, les services publics et l’emploi.


Le 9 mars 2005.

Communiqué de la LCR - Le président indépendantiste tchétchène assassiné par un commando russe.

Un commando des forces spéciales russes des FSB a assassiné, le 8 mars, Aslan Maskhadov.

La politique de la terre brûlée de Poutine ne connaît aucune limite et les souffrances endurées par la population tchétchène sont innombrables.

La LCR condamne cet assassinat et tient à réaffirmer son soutien aux revendications du peuple tchétchène, à son droit à l’autodétermination.


Le 9 mars 2005.

Communiqué de la LCR - Le 10 mars : dans la rue, dire non à Raffarin.

Si M.Raffarin cultive l’art de la surdité c’est qu’il est arc-bouté sur la défense des intérêts du MEDEF et au diapason de la politique libérale de l’Union européenne.

Le 10 mars sera une nouvelle journée de grève et de manifestations qui montrera le désaveu de toutes les couches sociales vis-à-vis d’un gouvernement dont le tableau de chasse, à l’égard de la population, est éloquent : privatisations, chômage à 10%, précarité de millions de personnes, salaires bloqués, destruction des 35 heures, baisse des impôts pour les plus riches. La convergence des mobilisations jusqu’à la victoire est à l’ordre du jour.

La LCR soutient les grèves et manifestations qui rassembleront des salariés du public et du privé, les jeunes et les personnels de l’éducation. Elle sera présente à la manifestation avec son porte-parole, Olivier Besancenot. Le gouvernement Raffarin doit céder et retirer ses réformes libérales.


Le 8 mars 2005.

Communiqué de la LCR - 130 000 lycéens dans les rues le 8 mars.

Beau succès pour les lycéens qui étaient encore plus nombreux qu’avant les vacances et dont les manifestations se sont élargies à de nombreuses villes.

La mobilisation contre la loi Fillon, les suppressions de postes, la diminution des moyens est ainsi relancée. Raffarin et son ministre de l’éducation sont maintenant fixés sur leur audience auprès des jeunes : nulle. Le 10 mars sera la prochaine étape avec les enseignants et tous les salariés du public et du privé.

Désormais, se profile la possibilité d’un grand mouvement de la jeunesse contre les réformes libérales de l’éducation.


Le 7 mars 2005.

Communiqué de la LCR - La vague des manifestations lycéennes reprend le 8 mars.

Après un simulacre de débat, Fillon a fait voter sa loi par les députés sans modification notable.

Il croyait ainsi couper l’herbe sous les pieds de la mobilisation. Il est vrai que le temps de la campagne référendaire approche ! Mais, les lycéens ne sont pas dupes. Ils n’ont aucune confiance dans les propos lénifiants de Fillon à propos du bac. Ils ont manifesté pendant les vacances d’hiver. Ils manifesteront massivement, tous ensemble, le 8 mars pour le retrait de la loi, contre les suppressions de postes et toutes les mesures qui dégradent le service public d’éducation. Ils manifesteront pour que les moyens nécessaires soient accordés à l’éducation, une vraie égalité dans l’accès au savoir.

La LCR soutient totalement le mouvement des lycéens. Le gouvernement doit céder.


Le 7 mars 2005.

Communiqué de la LCR - Assez d’inégalités, de discriminations et de violence.

La LCR soutient et participera à la manifestation des femmes organisée le 8 mars, journée internationale.

Celle-ci s’inscrit dans la continuité des mobilisations contre les violences et pour la défense du droit à l’avortement. Les femmes sont toujours les premières victimes des politiques de régression sociale menées par l’Union européenne, le gouvernement Raffarin et le MEDEF. C’est pour cette raison qu’elles sont bien présentes dans les mobilisations pour la défense des services publics,de l’emploi, du droit au logement par exemple.

Contre les inégalités, la pauvreté le prochain rendez-vous sera à Marseille, le 28 mai, avec la Marche mondiale des femmes.


Le 3 mars 2005.

Communiqué de la LCR - Services publics en péril.

La LCR, avec son porte-parole Olivier Besancenot, sera présente à la manifestation nationale le 5 mars, à Guéret, pour mettre un coup d’arrêt aux attaques répétées contre les services publics.

Elle soutient les actions de résistance des élus et des collectifs unitaires de défense qui se sont constitués dans plusieurs départements, notamment dans la Creuse. La désobéissance civile est à l’ordre du jour contre la désertification des zones rurales et l’exclusion des populations de l’accès aux services publics remettant en cause le droit à la santé, à l’éducation, à communiquer.

Alors que l’Europe libérale orchestre les attaques contre les services publics, le rassemblement de Guéret marquera une étape supplémentaire dans la mobilisation pour la victoire du non au référendum.


Le 28 février 2005.

Communiqué de la LCR - La bonne réponse, c’est Non !

Le vote des députés et des sénateurs, réunis en Congrès, en faveur du projet de Constitution européenne n’est pas une surprise.

Mais, obtenu à plus de 90 %, il illustre encore une fois le fossé qui se creuse entre la représentation politique et l’opinion populaire. Fort du soutien de l’UMP, de l’UDF, du PS et des Verts, Chirac et Raffarin tentent maintenant de présenter le référendum comme une simple formalité, ou encore comme un choix entre l’Europe et le chaos.

La LCR proteste contre la main mise des tenants du "oui" sur les médias et leur tentation d’empêcher tout véritable débat pluraliste. Elle appelle l’ensemble des partisans du "non" de gauche, anticapitaliste, à développer la mobilisation contre la constitution libérale.


Le 25 février 2005.

Communiqué de la LCR - Tricheurs et menteurs !

Il semblerait que le fils du cordonnier soit très bien chaussé, plutôt très bien logé.

Bien au-dessus de la maison à 100 000 euros de Borloo. Et Gaymard perpétue la tradition de son camp, à l’exemple de son mentor, Jacques Chirac : mensonges et affaires foireuses, voire véreuses. Non au tout Etat, disent-ils, sauf pour eux ! La moindre des choses serait qu’Hervé Gaymard soit de suite licencié, sans indemnités. Mais, plus généralement, à ceux qui prétendent incarner la “France d’en bas”, une régle simple devrait s’appliquer : les ministres comme les élus devraient être rémunérés en appliquant les mêmes salaires que ceux qui sont en vigueur pour les travailleurs et travailleuses. Une mesure bien plus salutaire que les belles paroles sur la réhabilitation de la politique.


Le 24 février 2005.

Communiqué de la LCR - Borloo l’illusionniste !

Borloo a trouvé la recette miracle pour régler la pénurie de logements sociaux : à chacun sa maison à 100 000 euros.

Mais il a oublié ( ?) le prix du terrain : de 50 000 à 90 000 euros selon les professionnels du lotissement ! Décidemment, comme Gaymard, les membres du gouvernement ont du mal avec les coûts du logement. L’agent en communication Borloo est un spécialiste du genre. Il annonce la création de 500 000 emplois de service. Mais ce sont des emplois à 7 ou 8 heures par semaine. Selon les experts du Plan, cela correspond à 100 000 emplois à temps plein ! Borloo joue à l’illusionniste chargé de masquer la politique d’austérité, bien réelle, du gouvernement Raffarin.

En se mobilisant le 5 mars à Guéret et en grève le 10 mars, les travailleurs prouveront qu’ils ne sont pas dupes.


Le 23 février 2005.

Communiqué de la LCR - Mort par sous-effectif.

En jetant un salarié en pature à l’opinion publique, De Robien tente de minimiser les effets néfastes de la course à la rentabilité et aux profits, engagée par la compagnie Air France.

Moins de personnel pour surveiller certaines manoeuvres dangereuses d’entretien et de ravitaillement, mais aussi moins de temps pour les effectuer lors des escales, auront eu pour résultat la mort d’une hôtesse de l’air, après cinq blessés en deux ans. L’inspection du travail, mais aussi les salariés avaient tenté d’alerter la direction d’Air France et De Robien sur les risques que leur politique faisait prendre aux personnels et aux passagers. Mais comme à leur habitude patronat et gouvernement ont décidé de les ignorer et cherchent aujourd’hui un lampiste.


Le 21 février 2005.

Communiqué de la LCR - Des partis, syndicats et associations exigent :

Le respect de l’expression pluraliste des courants de pensée à propos du traité constitutionnel européen.

Le gouvernement, les différents partisans du oui et les grands médias écrits et audiovisuels ont déjà entamé une campagne de désinformation systématique pour faciliter la ratification de la " Constitution " européenne lors du prochain référendum. Cette campagne s’effectue par trois moyens principaux :

. L’occultation délibérée du contenu de la Constitution, dans la crainte, parfaitement justifiée au demeurant, que l’opinion n’en mesure la nocivité si elle en prenait connaissance ;

. La création d’un sentiment de peur chez les citoyens, en brandissant des épouvantails imaginaires (le rejet du texte signifierait la fin de l’Europe) et en censurant ou en déformant sciemment les arguments de ceux qui refusent d’être enfermés dans le carcan libéral de ce texte ;

. La mise en avant permanente, comme seuls partisans du " non ", de partis ou mouvements de droite et d’extrême droite.

Les partis et mouvements politiques, syndicats et associations, ci-dessous, dénoncent la parodie de " débat " démocratique à laquelle on assiste actuellement. Bien que la campagne du référendum ne soit pas encore commencée, les émissions de radio et télévision, comme nombre d’organes de la presse écrite, privilégient fortement les courants de pensée favorables à ce traité. Les signataires exigent que les moyens d’information, en premier lieu le service public de radio et de télévision, cessent d’être des instruments de propagande du " oui " et respectent le droit à l’information des citoyens en donnant leur juste place aux partisans d’un " non " antilibéral.

Afin que les électrices et les électeurs puissent se prononcer en connaissance de cause, ils exigent que le texte du traité soit immédiatement adressé à chacune et à chacun d’entre eux, et que soit ménagé un délai minimum de trois mois entre la date de la révision constitutionnelle et celle du référendum. Ce délai ne sera pas de trop pour l’appropriation citoyenne de ce texte.

Action Consommation, Les Alternatifs, Alternatives Citoyennes, Attac, Comité Valmy, Confédération Paysanne, Convergence Citoyenne pour une Alternative de Gauche, Coordination Nationale Gauche Républicaine (CNGR) - Le Cactus Républicain, Fédération Nationale des syndicats du spectacle, de l’audiovisuel et de l’action culturelle (FNSAC-CGT) : Syndicat Français des Artistes interprètes (SFA), Syndicat National de la Radio-Télévision (SNRT), Syndicat National des Techniciens et Réalisateurs (SNTR), Syndicat National des Professionnels du Théâtre et des Activités Culturelles (SYNPTAC), Syndicat Français des Réalisateurs (SFR), Syndicat Général des Travailleurs de l’Industrie du Film (SGTIF), Syndicat National des Artistes Plasticiens (SNAP), Fondation Copernic, Forces Militantes, Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), Mouvement pour une Alternative Républicaine et Sociale (MARS), Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), Parti Communiste Français (PCF), Pour une République Sociale (PRS), Parti des Travailleurs (PT), Les Pénélopes, Raisons d’Agir, Syndicat National de l’Enseignement Supérieur (SNESUP), Union des Familles Laïques (UFAL), Union Syndicale Solidaires.


Le 21 février 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Solidarité avec les travailleurs de Sediver.

Contre l’acharnement patronal à détruire !

Les travailleurs de Sediver (Allier) se battent depuis début 2004 contre la fermeture de leur entreprise (286 emplois) que le patron veut délocaliser en Chine. Mais les salariés font tout pour garder l’usine en marche : ils sont au travail, maintiennent les outillages et le four à verre en état, empêchent de déménagements de matériaux. Et le patron est obligé de les payer. C’est insupportable pour le PDG qui veut aboutir à zéro salaire et zéro emploi sur le site. Il convoque lundi 21 février le CE pour obtenir un lock-out de l’usine. Or c’est illégal : il n’y a pas de grève !

Je tiens à renouveler ma solidarité aux travailleurs de Sediver comme je l’avais fait en les rencontrant dans leur usine au mois de décembre. Alors que les profits des entreprises explosent partout, il faut s’opposer à ce nouveau coup de force patronal.


Le 21 février 2005.

Communiqué de la LCR - Espagne : un " oui " illégitime.

77% de " oui "... mais, seulement 42% de participation.

Ce référendum confirme la tendance exprimée lors des dernières élections au Parlement européen : les citoyens ne se font plus aucune illusion sur la construction européenne actuelle qui aggrave la distance entre les peuples et les institutions. En France, la droite et le PS, auraient tort de se réjouir de ce score. Ils devraient s’inquiéter de cette abstention massive au référendum espagnol . Abstention qui se reproduira sans doute ici, mais conjuguée à un camp du " non " plus important, et surtout à une montée du mécontentement qui pousse les électeurs à rejeter ce gouvernement.


Le 18 février 2005.

Communiqué de la LCR - Les bénéfices explosent, les salariés dégustent.

Le CAC 40 est en pleine forme : des profits vertigineux sont annoncés aux actionnaires qui verront leurs dividendes augmenter de façon substantielle.

Total le pollueur et Arcelor qui remet en cause les 35h sont dans le lot. C’est le résultat d’une exploitation renforcée des salariés : taux de chômage élevé, salaires gelés pendant que la productivité s’accroît, fusion-restructuration, chantage aux délocalisations, flexibilité, licenciement et emplois précaires.

Oui, de l’argent il y en a pour augmenter les salaires. Il faudra le prendre dans les poches du MEDEF.


Le 18 février 2005.

Communiqué de la LCR - Panique gouvernementale.

Bousculé par les imposantes manifestations de lycéens et d’enseignants du 15 février, Fillon décrète la procédure d’urgence afin de faire voter son projet de loi sans débat et à toute vitesse.

Il reconnaît ainsi qu’il a échoué à faire accepter sa réforme. Sa précipitation est un aveu de faiblesse. Le passage en force : une méthode de gouvernement. Inquiet de la montée du vote non dans l’opinion, Chirac envisage de brusquer les échéances en avançant la date du référendum. Mais il ne peut cacher que la constitution européenne c’est la destruction des conquêtes sociales grâce à M. Bolkenstein, les délocalisations préconisées par Mme Datna Huber, commissaires européens.

La LCR soutient les mobilisations annoncées sur l’école, les 35h. Tous ensemble, il faudra battre le gouvernement dans les luttes et rejeter la constitution européenne dans les urnes.


Montreuil, le 15 février 2005

Communiqué de la LCR - Fillon à nouveau recalé !

Une fois de plus les lycéens et les enseignants ont défilé dans les rues. Ils étaient plusieurs dizaines de milliers à Paris. Cette démonstration de force encore plus imposante que la précédente montre que le mouvement de la jeunesse est en plein développement et ne manquera pas de rebondir après les congés.

La LCR est totalement solidaire de cette mobilisation. Avec les lycéens et les enseignants, elle exige le retrait pur et simple du plan Fillon ainsi que la démission du ministre.


Le 14 février 2005.

Déclaration d’Olivier Besancenot - Libérez les militants d’Act-Up

Trois militants d’Act Up-Paris ont été arrêtés, aujourd’hui, pour avoir manifesté contre l’absence de réaction de l’UMP à l’encontre d’un de ses députés. L’UMP tolère, en effet, les propos homophobes de Christian Vanneste, député du nord.

Je m’élève contre la banalisation de tels propos et la criminalisation des mouvements sociaux.

J’assure Act-Up de mon soutien et je demande la libération des militants arrêtés.


Le 4 février 2005

Communiqué de la LCR - Rencontre LCR-PCF

Une rencontre entre des délégations de la LCR et du PCF s’est tenue le jeudi 3 février au siège du PCF, en présence de Marie-George Buffet et d’Alain Krivine. Les deux délégations ont échangé leurs points de vues sur la campagne unitaire en cours pour un non anti-libéral au projet de constitution.

La LCR, quant à elle, a proposé que se tienne un meeting commun pour que le "Non" des partis communistes et des partis de la gauche anti-capitalistes européens se fasse entendre à l’occasion de la grande manifestation de Bruxelles le 19 mars.


Le 4 février 2005

Communiqué de la LCR - Une parodie de démocratie.

Les élections du 30 janvier en Irak sont une parodie de démocratie. Même si certaines régions ont apparemment voté en masse, comment accorder le moindre crédit à un scrutin sous contrôle d’une commission étroitement inféodée au pouvoir en place et aux troupes d’occupation étrangères ?

Comment octroyer une quelconque légitimité à une consultation, qui mettait en compétition des candidats anonymes pour la plupart, et, d’où étaient exclus les observateurs internationaux. Nul ne sait encore avec précision quel a été le taux de participation.

Comment croire à la sincérité de résultats qui ne seront rendus publics que dans plusieurs jours, ce qui laisse le temps de se livrer à toutes les manipulations ?

Bush et ses affidés se sont d’évidence, ce 30 janvier, offerts une assemblée taillée sur mesure pour légitimer leur mainmise coloniale sur l’Irak et sur son pétrole. Cela n’apportera aux Irakiens ni la paix, ni le bien-être, ni la démocratie. En Irak comme ailleurs, la souveraineté des peuples est incompatible avec les occupations militaires.


Le 25 janvier 2005

Communiqué de la LCR - De l’argent pour les salaires, il y en a !

Renaud Dutreil, ministre de la Fonction publique, n’avait pas bien regardé sous son tapis. Onze milliards d’euros sont rentrés en plus dans les caisses de l’Etat. De quoi augmenter, par exemple, les salaires des fonctionnaires, les minimas sociaux, créer des emplois au lieu d’en supprimer, développer les services publics.

Raison de plus pour poursuivre les mobilisations entamées les 18,19 et 20 janvier dernier. Pendant que Raffarin était sur France 2 dimanche après-midi, nombre de salariés pensaient sans doute : "vivement les augmentations de salaires".


Le 18 janvier 2005

Communiqué de la LCR - Les services publics défendront chèrement leur peau.

La loi de "régulation postale", celle de M.Fillon sur l’école sont une agression supplémentaire contre les services publics auxquels une majorité de citoyens est profondément attachée.

Nous ne laisserons pas cette escalade se produire sans réagir.

Pendant trois jours, les salariés des services publics vont se mobiliser contre la politique de bradage de Mrs Chirac et Raffarin qui conduit aux suppressions d’emplois à la Poste, à la SNCF, au blocage des salaires pour les fonctionnaires, à la mise en place d’une école soumise à la construction européenne et au Medef, sans oublier la médecine à plusieurs vitesses grâce à M.Douste-Blazy.

Par la grève et dans la rue, les salariés manifestent leur refus de la politique du gouvernement. La convergence des mobilisations s’impose pour obliger Raffarin à remballer ses projets de "réforme". La LCR et son porte-parole, Olivier Besancenot, seront présents dans la rue le 20 janvier 2005 pour manifester leur soutien aux salariés en lutte.


Le 17 janvier 2005

Déclaration d’Olivier Besancenot - Soldes sur le service public

Le gouvernement veut mettre un coup de bulldozer supplémentaire dans la destruction des services publics.

Habitué des méthodes expéditives, il s’apprête à supprimer des milliers d’emplois et à brader 6 000 bureaux de poste notamment en zones rurales, en banlieue et à généraliser la concurrence dans le service postal.

En Suède, la privatisation du service postal a permis de supprimer 40% des emplois et d’augmenter les tarifs pour les particuliers de 77%. La LCR soutient et participe à la mobilisation des postiers le 18 janvier.

Elle s’inscrit également dans le cadre des nombreux collectifs de défense des services publics qui ont vu le jour dans plusieurs régions.


Le 14 janvier 2005

Communiqué de la LCR - Sale guerre : une tradition US

Georges Bush vient de le reconnaître : il n’y avait pas d’armes de destruction massive en Irak.

Pour autant, l’administration américaine n’entend pas revenir sur l’invasion et l’occupation de l’Irak.

Bien au contraire, elle réfléchit à la mise sur pied de véritables " escadrons de la mort " destinés à assassiner les opposants irakiens. On comprend mieux la nomination de John Negroponte comme ambassadeur en Irak. Dans les années quatre-vingt, celui-ci fut, en tant qu’ambassadeur au Honduras, le coordinateur du programme d’élimination physique des opposants aux dictatures latino-américaines.

Ces méthodes criminelles en disent long sur les conceptions de la Maison blanche en matière de " lutte pour la démocratie " ! Plus que jamais, une exigence prioritaire : retrait d’Irak de toutes les troupes étrangères !


Le 11 janvier 2005

Communiqué de la LCR - 5 février, un nouveau pas, mais loin du compte

Après les journées d’action et de grèves des 18, 19, 20 janvier, la journée nationale de manifestations du 5 février sur les 35 H devra constituer un nouveau pas contre la politique du gouvernement et du MEDEF.

Mais nous sommes encore loin du compte, face à l’ampleur des attaques gouvernementales et patronales qui appellent à une riposte d’ensemble du monde du travail.


Le 11 janvier 2005

Communiqué de la LCR - Avortement : un droit menacé, une liberté à étendre !
Manifestation 15 janvier, 14h République

Il y a 30 ans, les femmes ont bafoué une loi qui interdisait que leur corps leur appartienne.

Elles ont conquis, par la lutte, le droit d’avorter. La loi de 2001, qui contient de vraies avancées par rapport à celle de 1975, n’est toujours pas appliquée partout : qu’il s’agisse de la " clause de conscience " de certains médecins ou de la casse du service public de santé, les obstacles sont nombreux.

Les restructurations d’hôpitaux entraînent des suppressions de centres d’IVG. Il est scandaleux que les délais d’attente pour avorter puissent ainsi atteindre un mois.

Les opposants à l’avortement ne désarment pas. La constitution européenne n’affirme pas le droit à l’avortement mais s’inscrit dans " l’héritage religieux de l’Europe ", ce sont deux raisons supplémentaires pour nous y opposer.

Pour revendiquer que le service public de santé réponde aux besoins des femmes et que Polonaises, Irlandaises et Portugaises aient le droit d’avorter, la LCR défilera le 15 janvier, 14H Place de la République, à l’appel de la CADAC, du MFPF et de l’ANCIC.


Le 7 janvier 2005

Communiqué de la LCR - Une opération commando honteuse

L’opération commando-police-spectacle organisée hier par MR Villepin est honteuse et irresponsable.

Les milliers de policiers mobilisés ne remplaceront jamais les 30 000 surveillants et aide-éducateurs chassés des établissements scolaires. En revanche, la fouille des élèves ne peut être ressentie que comme une tentative d’humiliation et de criminalisation de la jeunesse.

Il est temps de ne plus tolérer à l’avenir ces pratiques, condamnées par la plupart des syndicats d’enseignants, de magistrats et de policiers, et qu’aucun gouvernement n’avaient jusqu’à présent osées.


Le 30 décembre 2004

Communiqué de la LCR - Tragédie d’Asie du Sud : la solidarité, c’est aussi l’annulation de la dette

La LCR partage l’émotion provoquée par la catastrophe qui touche la population d’Asie du Sud. Certes, un tel phénomène naturel ne peut être empêché.

Mais ses effets meurtriers auraient pu être atténués.

A l’heure où un pays comme l’Inde développe une industrie militaire nucléaire et spaciale, même un semblant de réseau d’information, qui aurait pu épargner des vies, n’existe pas. Et une fois de plus, c’est la population des pays sinistrés, comme des anonymes du monde entier qui témoignent d’une solidarité largement plus spontanée que les puissances occidentales.

Alors que le coût de la guerre en Irak dépasse les 200 milliards de dollars, Bush accorde péniblement une aumône de 40 millions. Pour rassurer leurs actionnaires, les compagnies d’assurances s’empressent de déclarer qu’elles n’auront rien à débourser. Derrière la compassion, l’argent reste roi.

Une mesure élémentaire de solidarité serait d’annuler la dette extérieure de ces pays.


Le 28 décembre 2004

Déclaration d’Olivier Besancenot - H & M : solidarité contre l’intervention policière

Une fois de plus, Raffarin a mis en oeuvre sa conception du dialogue social à la sauce Seillière : l’intervention des CRS contre les travailleurs de H&M. Il est vrai qu’ils ont l’insolence de revendiquer une augmentation de leurs salaires, à peine au SMIC, dans une entreprise florissante, face à un patron qui ne veut même pas ouvrir de négociations.

A nouveau, je leur affirme mon entière solidarité. Il est temps de lutter tous ensemble contre ce gouvernement.


Le 2 décembre 2004

Communiqué de la LCR - Triste alliance

On pouvait malheureusement s’y attendre.

Même dans l’opposition, la majorité du PS ne veut pas rompre avec le libéralisme. Après le MEDEF et tous les grands partis de droite, le PS se rallie au projet giscardien.

Triste alliance que celle de Berlusconi, Blair Chirac et Hollande. C’est désormais le monde du travail qui doit avoir le dernier mot. Le vote affligeant du PS ne peut qu’encourager la campagne unitaire pour faire triompher l’année prochaine un non anticapitaliste à la Constitution,porteur d’un véritable projet d’Europe sociale.


Le 28 novembre 2004

Déclaration d’Alain Krivine - Sarkobradantesque

Après le train de vie de Chirac, nous avons droit à un congrès UMP Sarkobradantesque.

Rien de neuf dans les dépenses somptuaires, comme rien de neuf dans les idées : un mirage à contenu social, pour les tribunes médiatiques, le programme libéral du Medef, pour les patrons et les plus riches. "L’homme neuf" est une copie publicitaire de son concurrent, Jacques Chirac.

Tout ce cirque ne peut que renforcer la volonté majoritaire de la population d’en finir avec les caniches du Medef.


Le 19 novembre 2004

Communiqué de la LCR - Une loi d’exclusion

Le projet de loi d’orientation sur l’école répond aux exigences du patronat : un RMI culturel pour une main d’oeuvre flexible et disciplinée et un enseignement plus diversifié pour former le nombre de cadres nécessaire.

Le ministre n’a même pas hésité à appeler de ses voeux une présence plus importante des entreprises au sein de l’école. Fillon ne veut pas résorber l’échec scolaire, il l’entérine et entend l’encadrer. Son cynisme se manifeste dans ses propos avec d’un côté la stagnation des moyens et de l’autre la suppression des milliers de postes dans l’Education nationale. Et pour nous convaincre qu’il est bien de droite, Fillon nous invoque les dons, les capacités naturelles des élèves, comme si les aptitudes scolaires n’étaient pas d’abord le fruit des situations sociales.

Le projet de loi d’orientation sur l’école aggrave la sélection sociale en restreignant l’accès des jeunes à une formation culturelle solide. Le recentrage sur le français et les maths est une absurdité pédagogique et un recul de 20 ans. Pour les élèves en difficulté, les enseignements présentés comme secondaires sont justement le meilleur moyen d’acquérir la maîtrise de la langue, comme le savent tous les enseignants et les pédagogues, mais comme le rétrograde Fillon fait mine de l’ignorer.


Le 17 novembre 2004

Déclaration d’Olivier Besancenot - Vers la désobéissance postale

La LCR réaffirme son rejet total de la " loi postale ". Nous demandons son abrogation pure et simple.

De même, il est hors de question de laisser M. Bailly et le gouvernement Chirac-Raffarin fermer 6 000 bureaux de postes.

Nous demandons la transparence : la liste envisagée des bureaux de postes supprimés doit être rendue publique. Pour notre part, il n’y aura pas de " concertation " pour la fermeture de ces bureaux. Nous soutenons le mouvement actuel des élus qui démissionnent face à la casse des services publics de leurs communes.

Un mouvement uni, des salariés de La Poste et des usagers, peut bloquer ce nouveau coup directement inspiré des pires directives européennes et s’inscrivant dans la décentralisation.

Nous appelons à désobéir par tous les moyens, il en va de la défense des services publics.

Liste des bureaux concernés dans l'Essonne :
AUTHON LA PLAINE, BOUVILLE, CHALO ST MARS, CHAMARANDE, CORBEIL LES TARTERETS, EVRY HOTEL DE VILLE, FORGES LES BAINS, GRIGNY LA GRANDE BORNE, ITTEVILLE, LISSES, SACLAS, SOISY SUR ECOLE, ST SULPICE DE FAVIERES, VERT LE GRAND, VERT LE PETIT, VIDELLES
( Source : Le Parisien du 17/11/2004 )


Le 11 novembre 2004

Communiqué de la LCR - Solidarité avec le peuple palestinien

Yasser Arafat aura été le symbole de la lutte du peuple palestinien et le seul hommage décent qu'on puisse lui apporter est de confirmer notre solidarité à ce combat. La LCR s'associe au deuil du peuple palestinien et dénonce l'hypocrisie des hommages de ceux qui ont toujours préféré Arafat mort que vivant.

La LCR appelle au rassemblement unitaire de solidarité, Vendredi 12 novembre à 18H Métro Convvention à Paris.

Elle appelle à assurer le succès des mobilisations prévues partout en France contre le "Mur de la honte", ce samedi 13 novembre.


Le 9 novembre 2004

Communiqué de la LCR - Retrait des troupes françaises de la Côte d'Ivoire

" La situation est sous contrôle " déclarait Alliot-Marie.

En effet, même après l'indépendance, la Côte d'Ivoire est restée sous tutelle des autorités françaises, pour protéger les intérêts des multiples sociétés à capitaux français. L'engagement de l'armée vise, en particulier, à verrouiller la zone du territoire productrice de cacao et de café, dont le groupe Bolloré est le principal exportateur. Quand le gouvernement parle d'Etat de droit, il pense, très fort, à l'Etat des affaires. Quant aux dirigeants socialistes, ils se protègent derrière l'Unité nationale pour faire oublier, qu'il n'y a pas si longtemps, Ghagho était un ami fréquentable. Le renforcement de l'intervention de la France ne peut qu'accentuer l'état de guerre civile. Les troupes françaises doivent quitter la Côte d'Ivoire. C'est à la population ivoirienne de prendre en main un processus démocratique, loin de l'ignoble notion " d'ivoirité ".


Toulouse, le 8 novembre 2004

Déclaration d'Olivier Besancenot - Fauchage OGM : une première victoire

Contrairement aux réquisitions du procureur, la présidente du tribunal correctionnel de Toulouse a décidé de reporter le procès intenté aux neuf "faucheurs volontaires " d'OGM afin d'entendre les 250 autres faucheurs qui demandaient également à comparaître.

Présent au rassemblement devant le tribunal pour apporter mon soutien et celui de la LCR, je me réjouis que la prétention du Parquet à sélectionner lui-même, de manière arbitraire, les personnes poursuivies dans le cadre d'une action militante ait été désavouée.

Cette décision constitue donc, d'ores et déjà, une victoire et un puissant encouragement à l'action collective. Au-delà, les pouvoirs publics devront bien se résoudre à ouvrir le nécessaire débat public sur les OGM.


Le 5 novembre 2004

Appel du comité pour la démocratie en Polynésie

La LCR est signataire cet appel pour la démocratie en Polynésie, et soutient la pétition pour l'organisation de nouvelles élections, comme les 40 000 polynésiens qui l'ont déjà signées.

Appel du comité pour la démocratie en Polynésie :

La motion de censure votée le samedi 9 octobre est un acte terrible et dramatique pour la démocratie en Polynésie. Elle représente la trahison du vote populaire du 23 mai dernier qui a souhaité le changement. Les manouvres bassement politiciennes de Gaston Flosse soutenues par la ministre des DOM-TOM Brigitte Girardin et le président de la République ne visent qu'à couvrir les turpitudes d'un système qui a dominé sans partage les institutions depuis 20 ans, accaparé la terre, spolié les tahitiens, pillé les finances du territoire. Le changement pacifique du 23 mai 2004 correspondait au ras-le-bol, à l'exaspération de la majorité de la population exclue de la vie politique depuis des années. La politisation des administrations, la mégalomanie des projets de Gaston Flosse, le clientélisme, la corruption ont été rejeté par une partie des classes moyennes favorisées et des classes populaires. 20 % de chômeurs, une économie au ralenti et sous perfusion depuis la fin des essais nucléaires, des archipels laissés à l'abandon par le pouvoir central de Papeete, un accès très inégal à l'eau potable, une crise du logement social : le bilan du "système Flosse" scandalisait plus d'un tahitien. La défaite du 23 mai n'a jamais été acceptée ni par le pouvoir chiraquien, ni par ses amis polynésiens. Ils ont entrepris de faire monter les tensions pour en finir avec la transition démocratique : rumeurs, pressions et chantages directs du ministre des DOM-TOM, achats des conseillers, envoi dés juin de compagnies de gendarmes mobiles. Face à cette nouvelle situation les démocrates, les amis de la Polynésie ne peuvent qu'être très inquiets. La dissolution de l'Assemblée s'impose comme la seule sortie de crise acceptable. Il est urgent de laisser au peuple polynésien et à lui seul le libre choix de sa destinée.

Il faut DISSOUDRE L'ASSEMBLÉE POUR RETOURNER DEVANT LE PEUPLE.

Démocrates épris de justice sociale, solidaires avec le peuple polynésien qui a déjà souffert de par le passé des essais nucléaires de la France, nous appelons toutes les forces associatives, syndicales, politiques et l'opinion publique à réagir et à soutenir le combat du peuple polynésien pour la démocratie.

Paris, le 14 octobre 2004

40 000 polynésiens ont signé une pétition pour la dissolution. En une semaine, plus de 1000 citoyens de la métropole ont signé cet appel de soutien :

Parmi les 1 000 premières signatures :

Catherine Alfarroba, maire-adjointe de Clichy ; Bernard Alleton, imprimeur ; Elisabeth Alliès, chercheuse ; Jean-Yves Barrère (Cedetim) ; Bruno Barrillot (CDRPC) ; Denis Baupin, maire-adjoint de Paris aux transports ; Francine Bavay, vice-présidente Conseil régional Ile-de-France ; Tarek Ben Hiba, Conseiller régional Ile-de-France ; Jean-luc Bernet, section PS, Conseiller municipal Vauvert ; Olivier Besancenot (porte-parole LCR) ; Martine Billard député Paris ; Marie-Christine Blandin, sénatrice ; Michel Bock, vice-pdt de la communauté d'agglomération de St-Quentin en Yvelines ; Khadidja Bourcart, maire-adjointe de Paris à l'Intégration et à la citoyenneté ; José Bové (Confédération paysanne) ; Rémy Bovis ; Philippe Brachet ; François Brun ; Pierre Caminade ; Dominique cloarec ; conseillère municipal de Levallois ; Michel Cantal Dupart, architecte ; Yves Cochet, député de Paris, ancien ministre ; François Colcombet (Président de la Convention pour la VIe République - C6R) ; Michele Comps, Conseillère régionale Languedoc ; Sergio Coronado, maire-adjoint Paris 14e ; Suzanne Coulet, maire adj., St-Christol-lez-Ales, conseil national du PS ; Robert Cremieux (administrateur ATTAC) ; Jean Desessard, Sénateur ; John Toranui Doom, coordinateur Moruroa e tatou ; Faycal Douhane, Président du Club Polethique; Bernard Dréano ( Président de l'association Helsinki citizens ; Mireille Ferri, Vice présidente du Conseil régionale Ile-de-France ; Gérard Filoche, inspecteur du travail ; Daniel Fillol ; Hélène Flautre, présidente de la Commission des Droits de l'homme du Parlement européen ; Alexandre François, chercheur ; Monseigneur Jacques Gaillot ; Françoise Galland, journaliste ; Sylvain Garel, conseiller de Paris ; Maurice Godelier ; Jean-Pierre Guis , Maire-adj. Paris 12 ; Gérard Halié (Mouvement de la Paix) ; Eric Halphen ;Jean Hosteins, professeur à la retraire ; Rémy Lacrampe, maître de conférences ; Isabelle Leblic, chercheuse ; Lucien le Com, Conseiller Municipal de Petit Couronne (76) ; Alain Lipietz député européen ; Pénélope Komites, maire-adjointe de Paris ; Alain Krivine (porte-parole LCR) ; Pierre Larotourrou ; Gilles Lemaire (secrétaire national des Verts ; Claudette Brunet Lechenault, Vice-Présidente du PRG, membre du Conseil Economique et Social ; Noël Mamère, député de Gironde ; Marie Pierre Martinet, conseillère de Paris ; Ahmed Méguini (Mouvement Spontané) ; Mireille Mendès-France; Corinne Perron (USTKE) ; Ludovic Roche, Présidentd'ASPARO ; Corinne Ruffet, conseillère régionale ; Jacques Soncin, Président de Fréquence Paris Pluriel et de l'union des radios communautaires de l'aire francophone ; Gérard Onesta ; Christian Paul, député, ancien ministre ; Didier Claude Rod, ancien député européen, Vice-Président du Parlement européen ; Serge Le Quéau (Bureau national d'ATTAC) ; Alain Riou, conseiller de Paris ; Florent Schaeffer (Cedetim) ; Nicole Stamm, vice-pdt agglo. de Montpellier; Séverine Tessier, Présidente d'Anticor ; JeanLuc Touly ( asso. Contrat mondial de l'eau) ; François-Xavier Verschave ; Dominique Voynet, sénatrice, ancien ministre ; Gilbert Wasserman, journaliste ; Yann Wehrling, porte-parole national des Verts ; Laurent Ziegelmeyer ; Arlette Zilberg, maire-adjointe Paris 20e, ... Anticor, AESK (Association des Etudiants et stagiaires Kanaks), Asparo (association de soutien aux prisonniers politiques de l'ouest), Association Défendre et développer la démocratie(1976), ATTAC, CDRPC, Cedetim, Convention pour la VIe république, La Manca naziunale (Corse), Indepenza (Corse), LCR, Mouvement de la Paix, Survie, Les Verts


Le 4 novembre 2004

Communiqué de la LCR - Le permis de guerre

Le pire est arrivé.

George Bush peut remercier pour sa victoire John Kerry, candidat sans programme alternatif, et Ben Laden, le fanatique meurtrier, toujours habile à relancer l'Union sacrée antiterroriste.

Prisonnière d'un bipartisme anesthésiant où le fric et la religion sont rois, la société américaine est une caricature de démocratie.

Avec la réélection de Bush, la guerre contre les peuples et le monde du travail va s'amplifier.


Le 26 octobre 2004

Communiqué de la LCR - Polynésie : dissolution de l'Assemblée du territoire !

L'épreuve de force est engagée en Polynésie entre Oscar Temaru, soutenu par la majorité de la population, et Gaston Flosse, le Tibéri de Papeete, roi de la corruption et des embauches fictives, soutenu par Chirac.

Le colonialisme français n'est pas mort.

Plus que jamais, il importe de se mobiliser en France, aux cotés du peuple de Polynésie, pour imposer la dissolution de l'Assemblée du territoire et de nouvelles élections.


Le 25 octobre 2004

Déclaration d’Olivier Besancenot et Alain Krivine - Non à la répression coloniale

Coup de force en Polynésie, répression en Guadeloupe, le colonialisme français n’est pas mort. La LCR dénonce la répression qui s’abat aujourd’hui sur les syndicalistes guadeloupéens. Elle exige notamment la libération immédiate du dirigeant de l’UGTG, Michel Madassamy, l’arrêt de toutes les poursuites contre lui et ses douze camarades, le respect des droits syndicaux. La LCR s’adresse à toutes les organisations démocratiques françaises pour que s’organise rapidement un front de résistance face à la répression coloniale.


Le 22 octobre 2004

Communiqué de la LCR - Stoppons la nucléocratie.

Le projet de construction du prochain réacteur nucléaire EPR à Flamanville est un hold up démocratique et financier. Hold up démocratique, car la grande majorité de la population est, à juste titre, hostile au nucléaire.

Hold up financier, car cette décision gouvernementale n'a pour but que de sauver la moribonde branche nucléaire d'Areva.

La LCR dénonce ce projet dangereux pour les habitants et les salariés de la région, déjà largement colonisée par l'industrie du nucléaire, projet inutile, car la France est déjà en surproduction d'électricité. De plus les trois milliards d'euros offerts à Areva n'accoucheront que d'un souris en terme d'emplois : 400 emplois pérennes. La LCR exige que la même somme soit utilisée pour un vaste plan d'économies d'énergie ( rénovation de l'habitat, éclairage basse consommation) et de développement des énergies renouvelables ( éoliens off-shore, hydroliens, etc.. ) et appelle à la mobilisation la plus large possible contre ce projet néfaste.


Le 21 octobre 2004

Déclaration d'Alain Krivine - Contre les exclusions

Il était évident que la loi sur le port des symboles religieux n'allait rien réglé.

Son application outrancière, sans aucun esprit de compromis, contre des jeunes Sikhs ou des lycéennes qui avaient abandonné le voile pour le bandana ne fait que le confirmer.

Dans ces conditions, la LCR, qui s'est toujours battu contre le port du voile, symbole d'oppression des femmes, ne peut que condamner ces exclusions.

Exclusions d'autant plus scandaleuses en Alsace où le Concordat permet la présence de l'Eglise, des prêtres et des signes religieux dans les établissements scolaires.


Le 21 octobre 2004

Communiqué de la LCR - Le gouvernement des plus riches

Que la vie semble dure pour les plus riches lorsque l'on entend les députés de droite et les membres du gouvernement !

Après avoir fait un pas de plus dans la constitution d'un patronat de droit divin, en avançant dans la destruction des maigres garde-fous du Code du travail, c'est aujourd'hui à l 'obtention d'un allègement de l'impôt de solidarité sur la fortune que vont s'atteler les défenseurs des plus riches.

Ce gouvernement n'en finit plus d'afficher son mépris pour les milieux populaires et de satisfaire les désirs du Medef et des plus riches.

Il y a urgence à le stopper.


Le 19 octobre 2004

Communiqué de la LCR - Rencontre entre le PCF et la LCR

Des délégations du Parti communiste français (Marie-George Buffet, Jean-François Gau, Serge Guichard) et de la Ligue communiste révolutionnaire (Olivier Besancenot, Guillaume Liegard, Christian Picquet, Galia Trépère) se sont rencontrées le mercredi 13 octobre.

Elles ont procédé à un tour d’horizon à propos de la situation française, exprimé leur commune préoccupation face à la gravité des attaques que le gouvernement et le patronat organisent contre des conquêtes sociales fondamentales, constaté leur accord sur l’urgence d’y opposer la réponse la plus ample et la plus unitaire. Les deux délégations ont également confronté leurs approches respectives sur la construction d’une alternative à la politique de la droite.

La LCR et le PCF se sont accordés sur la nécessité de mettre en échec, à l’occasion du référendum de 2005, le traité constitutionnel européen, qui menace les peuples de nouvelles régressions sociales et démocratiques, discréditant l’idée européenne elle-même. Ils entendent à présent, par leur action propre ou par des initiatives unitaires, œuvrer dans le pays à une dynamique de mobilisation en faveur d’un " non " s’opposant résolument au système libéral et porteur de l’espoir d’une autre Europe. Engagés dans l’appel " Dire non au traité constitutionnel pour construire l’Europe ", ils souhaitent que les convergences unitaires qui verront le jour à l’échelon local autour de cet appel favorisent les rassemblements les plus larges en ce sens.

La LCR a proposé au PCF de conjuguer les efforts des deux organisations pour développer une vaste action unitaire en défense des services publics, et tout particulièrement de La Poste que le gouvernement Raffarin s’emploie aujourd’hui à démanteler. Les deux délégations ont convenu de demeurer en contact sur ce point.

Le PCF a proposé à la LCR de participer aux forums qu’il compte organiser et ouvrir à toutes les formations intéressées, pour réfléchir au contenu du programme politique d’une alternative à gauche. La LCR a réaffirmé sa disponibilité à tous les débats sur cette question.

Enfin, les deux délégations ont décidé de poursuivre publiquement le débat entre les deux partis sur les perspectives politiques à gauche. Elles en détermineront ultérieurement les modalités.


Le 12 octobre 2004

Communiqué de la LCR - Le rapport Thélot doit être mis à la poubelle

Le rapport Thélot sur l’Education nationale, remis aujourd’hui même au Premier ministre, sonne comme une véritable provocation. Les propositions de Thélot vont dans le sens d’une adaptation encore plus grande de l’école au libéralisme. Elles s’inscrivent dans la réduction drastique des moyens donnés à l’Education. La distinction introduite par Thélot entre plusieurs niveaux de savoir tente d’institutionnaliser une école à plusieurs vitesses. Certains élèves ne se verraient ainsi offrir que le droit de savoir lire, compter et parler trois mots d’anglais. Cela est proprement scandaleux. Tous les élèves doivent pouvoir profiter des mêmes enseignements. Cela passe notamment par une augmentation des moyens. Les suppressions de milliers de postes d’enseignants et d’atos, ainsi que le rapport Thélot nous permettent au moins de comprendre la conception réactionnaire de l’Education dont s’enorgueillit la droite.


Le 30 septembre 2004

Communiqué d’Olivier Besancenot - Perben 2, une loi pour les flics pas pour la justice

La loi Perben 2, qui entrera en partie en vigueur demain, est un texte de restriction des libertés et des droits de la défense.

Champion du tout répressif, le gouvernement entend renforcer les pouvoirs de la police et des parquets et priver bon nombre de personnes d’un procès.

L’introduction du "plaider coupable", qui n’offrira aux accusés qu’un passage de principe devant les juges, est scandaleuse, tout comme l’autorisation donnée à la police et au parquet d’allonger les gardes à vue jusqu’à 96 heures, d’installer des micros et des caméras dans des lieux privés, de recourir à des perquisitions de nuit...


Le 8 septembre 2004

Communiqué d’Olivier Besancenot - Réactionnaires sans limites

La remise en cause du droit de grève préparée par le ministre des Transports est intolérable. "organiser le droit de grève" comme le dit Gilles de Robien, cela veut dire le limiter.

Les mesures envisagées par le gouvernement n’ont pour but que de satisfaire le Medef et les directions des entreprises publiques. Ce que veut De Robien, c’est empêcher les salariés de se battre contre tous les mauvais coups que le gouvernement et le patronat infligent à la population et au monde du travail.

Les propos du ministre sont par ailleurs d’un mépris sans bornes pour "les plus fragiles, les plus faibles" qu’il prétend défendre. Quand on participe à un gouvernement qui oblige les salariés à travailler plus longtemps ou à partir avec une retraite de misère, qui limite l’accès aux soins pour les plus pauvres, qui démolit les services publiques... on ne peut pas se présenter décemment comme le protecteur des "plus faibles", "des personnes agées" et des "malades".


Le 1er septembre 2004

Communiqué d’Olivier Besancenot - Non à la privatisation

Commencée par le gouvernement Jospin, la privatisation de France Télécom va connaître une nouvelle étape.

L’État va en effet offrir autour de 10% du capital de France Télécom aux appétîts des marchés financiers.

Après la réforme du statut d’EDF-GDF, après l’annonce de la fermeture de 6000 bureaux de poste, après le rapport Thélot sur l’Éducation Nationale, le gouvernement poursuit sa politique de guerre contre le service public.

Les usagers et les salariés n’ont rien à gagner dans cette privatisation. Ensemble, ils peuvent l’empêcher.


Le 30 août 2004

Communiqué de la LCR - Les otages doivent être libérés

La LCR condamne totalement l’enlèvement des deux journalistes français et de leur chauffeur. Elle exige leur libération immédiate.

Cet enlèvement est la conséquence du chaos lié à la politique de Bush et de ses sbires dans la région.

Plus que jamais, avec le mouvement antiguerre, il faut redoubler d’efforts pour mettre fin à l’occupation américaine en Irak.


Le 19 août 2004

Communiqué d’Olivier Besancenot - Non à la fermeture des bureaux de poste

Avec le plan "d’évolution du réseau" élaboré par la direction de la Poste, le démantèlement du service public de la poste semble passer à la vitesse supérieure. Tout ceci avec l’assentiment d’un gouvernement seulement prompt à parler de l’importance du service public quand ce vocabulaire lui permet de dissimuler - mal - ses atteintes contre le droit de grève.

Plus de la moitié des 11500 bureaux de poste est menacée. C’est une attaque gravissime contre le service public, le droit de correspondre et contre un élément essentiel du tissu social dans bon nombres de villages et de quartiers.

6000 bureaux de poste rayés de la carte, cela signifie aussi des dizaines de milliers d’emplois supprimés.

Il est urgent d’opposer un front uni contre la destruction du service public de la poste et la libéralisation de l’ensemble des services publics.


Le 18 août 2004

Communiqué de la LCR - Soutien aux prisonniers palestiniens

La LCR soutient les prisonniers palestiniens engagés dans un mouvement de grève de la faim contre leurs conditions de détention.

Le 25 août, les familles des prisonniers devraient suivre le mouvement mené déjà par 1500 prisonniers palestiniens incarcérés dans les prisons israéliennes.

Par leur action, les prisonniers veulent en finir avec leurs conditions inhumaines de détention. Ils réclament l’arrêt des violences à leur encontre, l’arrêt des fouilles intégrales à chaque entrée et sortie de cellule, l’arrêt de la rétention de médicaments, des visites plus fréquentes de leurs proches, l’adaptation des régimes alimentaires aux particularités médicales...

Ces prisonniers ne réclament rien d’autre que le respect de leur dignité et l’application à leur encontre des lois israéliennes. Leurs revendications doivent être entendues et appliquées.


Le 14 juillet 2004

Communiqué de la LCR - Chirac aux ordres du Medef

Le Medef a dû fortement apprécier le discours du président de la République. Les salariés un peu moins. En annonçant un assouplissement des 35 heures, la poursuite de la politique de baisse des charges, Chirac montre à nouveau que lui et son gouvernement défilent contre les salariés.

Le référendum prévu en 2005 sur la Constitution européenne sera l'occasion de rejeter une nouvelle fois le libéralisme. En disant non, nous pourrons dire qu'une autre Europe que celle libérale et militariste qu'entend institutionaliser la constitution est possible.


Le 7 juillet 2004

Communiqué de la LCR - Contre le mandat d’arrêt européen

La décision rendue demain, jeudi 8 juillet, par la Cour de cassation de Paris à l’encontre de trois jeunes militants basques pourrait être une nouvelle étape dans la construction d’une Europe sécuritaire et liberticide.

En raison de la mise en place du mandat d’arrêt européen - qui connaîtrait dès lors sa première concrétisation - trois jeunes Basques ressortissants français risquent d’être extradés vers l’Espagne au seul motif de leur appartenance à une organisation interdite dans ce pays mais tout à fait légale en France.

C’est pourquoi nous demandons la levée de la procédure dirigée contre Amaia Rekarte, Harritza Galarraga et Yves Machicote et Dénonçons l’application du mandat d’arrêt européen, pour délit d’opinion, qui viole les droits fondamentaux, individuels et collectifs.


Le 5 juillet 2004

Communiqué de la LCR - Sans Papiers: Non à la répression, régularisation

Nous condamnons les brutalités exercées hier par la police à l’encontre des 600 sans-papiers installés dans le square Séverine, dans le 20e arrondissement de Paris, et exigeons la libération immédiate des 89 sans-papiers arrêtés.

Nous soutenons le rassemblement appelé par la coordination nationale des sans-papiers, aujourd’hui même, à 12h, au métro Cité pour exiger la libération des sans-papiers interpellés et, au-delà, la régularisation de tous les sans-papiers. Il ne faut pas laisser le gouvernement profiter de ce début de vacances scolaires pour accroître la répression à l’encontre des personnes issues de l’immigration.


Le 30 juin 2004

Communiqué de la LCR - Une décision indigne

La décision de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris est proprement scandaleuse.

Cesare Battisti est victime de la folie sécuritaire qui s’est emparée des gouvernements européens. Victime d’une justice d’exception, condamné à l’occasion d’un procés truqué sur lequel le Droit italien empêche de revenir, Cesare Battisti doit pouvoir rester en France.

Sans aucun élément matériel nouveau, la cour a accepté une extradition qu’elle avait par deux fois refusée. Cela peut faire plaisir aux gouvernements liberticides en place en Italie et en France, mais cela doit amener les défenseurs des libertés à réagir.

Plus que jamais, nous devons toutes et tous nous mobiliser pour permettre à Cesare et à l’ensemble des réfugiés italiens de continuer à vivre en France.


Le 29 juin 2004

Communiqué de la LCR - Non à la privatisation d’EDF et de GDF, non à la répression

La LCR tient à exprimer toute sa solidarité aux agents d’EDF en lutte contre la privatisation de l’entreprise et notamment à ceux qui subissent la répression menée par le gouvernement et la direction d’EDF.

Le harcèlement des policiers envers les agents qui occupent le poste du réseau de transport d’électricité EDF de Saint-Ouen ainsi que les lettres envoyées par la direction d’EDF à plusieurs grévistes convoqués à des entretiens préalables à des sanctions disciplinaires pouvant aller jusqu’au licenciement sont des atteintes au droit de grève. C’est inacceptable.

La lutte des agents d’EDF en défense du service public est légitime et nécessaire. Elle est menée en faveur de tous les usagers.

Face à la répression et à un gouvernement promoteur de la régression sociale dans tous les domaines, il y a urgence à construire l’unité nécessaire à la défense de nos droits. La présence d’agents EDF au rassemblement de soutien aux intermittents qui occupent le toit du siège du Medef est un premier pas dont nous nous réjouissons.


Le 28 juin 2004

Communiqué de la LCR - Il faut couper court à la privatisation

Après l’adoption à l’assemblée nationale du changement de statut d’EDF et de GDF et à la veille d’une nouvelle journée d’action, la LCR réaffirme son soutien au mouvement engagé par les agents des deux sociétés pour défendre le service public de l’énergie.

Il faut empêcher le gouvernement, rendu illégitime par les deux dernières élections, d’offrir à nouveau au privé une part de notre patrimoine collectif.

S’éclairer, se chauffer ne sont pas des marchés mais des droits fondamentaux qu’il faut préserver et élargir. Pour ce faire, il n’y a pas besoin du nucléaire.

Mardi 29 juin, la LCR sera aux côtés des agents d’EDF et de GDF pour défendre le service public de l’énergie.


Le 24 juin 2004

Communiqué de la LCR - Halte à l’insupportable

La LCR condamne avec la plus grande vigueur les profanations de tombes musulmanes du cimetière militaire de Haguenau. A nouveau, la communauté musulmane alsacienne a été la cible des nostalgiques du troisième Reich.

Les actes racistes ne doivent pas devenir une banalité. Leur multiplication révèle l’urgence d’une mobilisation unitaire contre tous les racismes.


Le 24 juin 2004

Communiqué de la LCR - Non à la Constitution Européenne

Comme cela a été décidé par sa direction nationale, lors de sa réunion des 19 et 20 juin, la LCR a pris l’initiative de convoquer une réunion unitaire pour engager la bataille pour un NON anticapitaliste et anti-impérialiste à la constitution européenne.

La lettre qui suit et qui vous est jointe a été envoyée mercredi 23 juin à de nombreuses organisations de la gauche sociale et politique.

Lettre d'Alain KRIVINE


Le 17 juin 2004

Communiqué de la LCR - Vive le droit de grève

Alain Krivine, porte-parole de la LCR, se rendra ce jeudi 17 juin 2004, à 18h, auprès des agents d'EDF qui occupent le poste du réseau de transport d'électricité EDF situé au 114 avenue de Saint-Denis à Saint-Ouen dans le cadre de leur lutte contre le projet gouvernemental de changement de statut d'EDF et de GDF.

Alain Krivine réaffirmera à cette occasion le soutien total de la LCR aux actions engagées par les agents d'EDF pour défendre le service public de l'énergie.

Les déclarations de Raffarin, hier soir sur TF1, sont inadmissibles. Elles constituent une atteinte au droit de grève, tout comme les procédures disciplinaires et les plaintes engagées par la direction d'EDF.

La LCR condamne les menaces qui pèsent sur les agents d'EDF, dont les buts et les méthodes sont légitimes.


Le 16 juin 2004

Déclaration d'Olivier Besancenot - Non à la constitution européenne

Alors que le Conseil européen qui se réunit demain et vendredi devrait adopter le projet de Constitution, la LCR réaffirme son opposition au projet Giscard.

Alors que les électeurs ont très massivement rejeté leur politique de régression sociale, Chirac et Schröder entendent pourtant faire adopter un texte qui vise à constitutionnaliser les politiques libérales et antisociales et à construire une Europe forteresse, aux frontières fermées et placée sous l'égide de l'Otan.

Une mobilisation unitaire est nécessaire pour repousser ce projet de constitution. C'est une autre Europe qu'il faut construire, une Europe où nos vies valent plus que leurs profits. Une Europe qui passe par l'harmonisation par le haut des droits sociaux et démocratiques, une Europe qui refuse les OGM, qui sorte du nucléaire, qui reconnaisse partout le droit à l'avortement libre et gratuit...


Le 15 juin 2004

Communiqué de la LCR - L'ignominie des profanateurs de tombes

La LCR condamne fermement les agissements ignobles de l'extrême droite alsacienne. Cette fois, ce sont des tombes musulmanes qui ont été la cible des néo-nazis.

Une cinquantaine de ces tombes ont été profanées par des inscriptions néo-nazies dans la nuit de dimanche à lundi dans le cimetière de la Meinau à Strasbourg.

Cette nouvelle manifestation de la barbarie rend encore plus nécessaire une manifestation nationale unitaire contre tous les racismes.


Le 14 juin 2004

Communiqué de la LCR - Après les urnes, la rue

La LCR soutient les manifestations de demain, mardi 15 juin, en défense de la Sécu et du service public de l'énergie.

Après le revers subi dans les urnes, c'est cette fois dans la rue que le gouvernement doit être combattu. Plus illégitime que jamais, le gouvernement doit recevoir un nouveau carton rouge.

La convergence entre les agents d'EDF et de GDF et les manifestants qui arpenteront les rues de Paris pour défendre la Sécu est un premier pas vers la riposte unitaire nécessaire pour faire reculer le gouvernement.


Le 12 juin 2004

Communiqué de la LCR - Irrégularité dans le scrutin du 13 juin

Le scrutin n'est même pas encore commencé que déjà des irrégularités ont été constatées en Île-de-France.

Ainsi, dans plusieurs villes des Hauts-de-Seine, dont Nanterre, Clichy, Gennevilliers... les professions de foi de la liste LCR-LO conduite par Olivier Besancenot n'ont pas été jointes aux électeurs. Ceci constitue un préjudice important pour notre liste.

Le matériel officiel (professions de foi et bulletins de vote) ayant été livré à la commission de propagande des Hauts-de-Seine dans les délais et les quantités demandés, et puisque aucune remarque ne nous a été faîtes par la commission de propagande, nous considérons que la responsabilité de l'Etat est engagée.


Le 11 juin 2004

Communiqué de la LCR - Régularisation de tous les sans-papiers

À l’occasion de la marche européenne des sans-papiers - qui se terminera demain à Paris -, la LCR entend réaffirmer sa revendication d’une régularisation de tous les sans-papiers, et ceci au niveau européen.

Une autre Europe que celle forteresse des accords de Schengen est possible. Avec leur marche, les sans-papiers participent à la construire. Ils ont tout notre soutien.

L’Europe que nous voulons, c’est celle de l’égalité des droits, de la libre circulation des individus.

La LCR participera à la manifestation appelée par la Coordination nationale des sans-papiers, samedi 12 juin, à 14h, au départ de la Place de la République.


Le 8 juin 2004

Communiqué d’Olivier Besancenot - Les agents d’EDF ont raison

J’apporte un soutien sans réserves aux agents d’EDF engagés dans des actions diverses contre la casse du service public de l’énergie.

Les méthodes employées par les agents d’EDF pour faire reculer le gouvernement sur son projet de changement de statut d’EDF sont légitimes. Elles ne sont ni "dangereuses" ni "inefficaces", contrairement à ce qu’affirme un Jack Lang peu enclin, il est vrai, à défendre le service public.


Le 4 juin 2004

Communiqué de la LCR - Samedi 5 juin, contre la guerre, pour la Sécu, tous dans la rue

Demain, la LCR participera aux deux manifestations qui viendront troubler la quiétude du gouvernement et des grands de ce monde.

Pour empêcher la destruction de la sécurité sociale, la LCR sera aux côtés de tous les salarié(e)s qui répondront à l’appel des confédérations syndicales.

À l’heure où l’on célèbre le soixantième anniversaire du débarquement en Normandie, le gouvernement tente de revenir sur l’une des plus importantes conquêtes sociales de l’après-guerre. Il ne faut pas le laisser faire.

Il ne faut pas non plus laisser se réunir sans réagir ceux qui répandent la mort aux quatres coins du monde, qui pillent les richesses des peuples et leur interdisent le droit à l’autodétermination.

Bush, Blair, Poutine ne sont pas les bienvenus. C’est ce que diront demain les antiguerres, dès 17h30, Place de la Bastille. Des antiguerres qui n’oublient pas que leur hôte, Chirac, le chantre de la Françafrique, ne sera jamais leur allié contre l’impérialisme.


Le 26 mai 2004

Déclaration d'Olivier Besancenot - Le service public dans la rue

Demain, les attaques incessantes du gouvernement contre les services publics connaîtront une première riposte d'ampleur.

De très nombreux agents d'EDF, de GDF, de la SNCF, de la Poste manifesteront pour dire tout le bien qu'ils pensent de la politique du gouvernement.

Je serai présent avec de nombreux militants de la LCR, au métro Cluny-Sorbonne (à l'angle des boulevards Saint-Germain et Saint-Michel), sur le parcours de la manifestation, pour dire que les services publics ne sont pas à vendre, pour défendre, avec les agents d'EDF et de GDF, le service public de l'énergie.

À l'occasion de la campagne pour les élections européennes, il s'agira aussi de défendre les propositions de la LCR pour des services publics européens. Une autre Europe que celle construite par la droite et la très grande majorité des socialistes européens est possible. Et cette Europe là ne passe pas par la transformation d'EDF en société anonyme.


Le 19 mai 2004

Déclaration d'Olivier Besancenot - EDF, les mensonges du gouvernement

Parce qu'il craint la mobilisation des personnels d'EDF et de GDF et les réactions des usagers, le gouvernement essait de nous présenter la privatisation rampante du service public de l'énergie comme une simple mesure technique qui ne mange pas de pain. Raffarin III nous refait le même coup que celui de la gauche plurielle avec France Télécom.

L'avenir d'EDF et de GDF nous concerne toutes et tous. C'est pourquoi la LCR soutient la mobilisation des agents des entreprises publiques, le 27 mai, et toutes les actions qu'ils jugeront utiles de mener.


Le 18 mai 2004

Déclaration d'Olivier Besancenot - Non à l'augmentation du temps de travail

La droite et le Medef ne supportent pas que les patrons ne soient pas complètement tout puissants dans les entreprises.

La remise en cause des 35 heures est ainsi devenue le sport à la mode dans les rangs de l'UMP. Si les lois Aubry ont, à bien des égards, servi à attaquer les droits des travailleurs - en permettant le développement de la flexibilité, de l'annualisation, en accroissant la charge de travail -, leur remise en cause par un gouvernement aux ordres du Medef n'est pas acceptable.

Oui, il faut revenir sur la loi des 35 heures, mais pour imposer le refus de toute forme de flexibilité, de toute diminution de salaire et pour rendre obligatoire les embauches compensatoires. La réduction du temps de travail à 35 heures doit aussi s'étendre à tous les salariés.

Ce n'est pas le projet de la droite qui, elle, veut offrir au patronat le droit de fixer comme bon lui semble la durée du temps de travail.


Le 17 mai 2004

Déclaration d'Olivier Besancenot - À propos des "100 minutes pour convaincre" de Douste-Blazy
Le XIXe siècle s'invite à la télévision

On avait déjà eu droit ce matin, de la part de Chirac, à une invitation pressante à travailler plus. Ce soir, c'est Douste-Blazy qui veut rogner encore plus l'accès égal et gratuit aux soins.

Pour justifier sa politique réactionnaire, le ministre de la Santé accuse les patients. La culpabilisation est le cheval de Troie des attaques contre la sécurité sociale.

Douste-Blazy ne nous a rien épargné : les Français ont de faux arrêts maladie, ils appellent le médecin ou vont aux urgences sans raisons… il est donc " nécessaire " de dérembourser les médicaments, d'amputer les retraites, de fliquer les malades, d'en finir définitivement avec le principe de la gratuité des soins…

On ne sauvera pas la Sécu en la cassant. Pour en finir avec le " trou " de la Sécu, il faut en finir avec les exonérations de cotisations patronales, augmenter les salaires - et donc les cotisations - et s'attaquer au chômage, car 2,5 millions de chômeurs, c'est 2,5 millions de cotisants en moins.

Face aux attaques gouvernementales, toute la gauche sociale et politique doit réagir. La LCR s'associe ainsi aux manifestations initiées par la CGT, la FSU et l'Unsa, le 5 juin.


Le 13 mai 2004

Communiqué de la LCR - Pour une Europe écologique

En décidant de lever le moratoire sur les OGM, la Commission européenne nous impose une nouvelle étape dans la folie du productivisme agricole.

Après le lancement de culture OGM "à titre expérimental" du temps de la gauche plurielle, suivi par l'accord récent entre les VERTS allemands et le SPD sur la culture en masse de maïs OGM et la sournoise législation européenne sur l'étiquetage, voici la nouvelle que beaucoup attendaient : la levée du moratoire !

Face à cette arme de destruction massive de la bio-diversité, la LCR appelle à une riposte à la hauteur des enjeux : puisque l'immense majorité de la population européenne est hostile aux OGM, il est urgent de créer un front commun pour l'interdiction de leur culture en champ libre.

À travers un réseau militant et pluraliste, incluant aussi paysans et consommateurs, c'est tous ensemble que nous devons combattre les diktats productivistes de la Commission Européenne afin de préserver la terre et les hommes de la contamination par les Organismes Génétiquement Modifiés.


Le 11 mai 2004

DÉCLARATION D'OLIVIER BESANCENOT - Il faut défendre l’égalité des droits

Le droit au mariage pour les couples de même sexe s'inscrit dans le combat pour l'égalité des droits que la LCR soutient. Il faut que les gays, lesbiennes et trans accèdent aux mêmes droits que les héterosexuel-le-s : droits sociaux, droit au séjour, adoption, accès à la PMA. La LCR demande l'égalité entre les différents statuts civils : Pacs, mariage, concubinage, célibat, etc.

Les gays, lesbiennes et trans ne doivent plus être considérés comme des sous-citoyen-ne-s. Chaque fois que la loi est discriminatoire, elle doit être modifiée. L'égalité sans distinction de sexe, d'orientation sexuelle ou d'identité de genre doit prévaloir.

L'homophobie, la lesbophobie, la transphobie, oppriment, divisent et tuent. Une véritable politique de lutte contre celles-ci s'impose dans les écoles, sur nos lieux de travail, dans les services sociaux, etc.

Cette lutte pour l'égalité des droits s'inscrit dans notre combat pour une société égalitaire, libérée de tous les préjugés et de toutes les oppressions.


Le 6 mai 2004

Communiqué de la LCR - Pour un front anti-Sarkozy ! Pour préserver le service public

La LCR a pris l’initiative d’écrire aux partis de gauche et d’extrême-gauche pour la construction d’un rassemblement le plus large possible en vue de s’opposer au changement de statut de EDF-GDF.

Cette démarche fait suite à une invitation syndicale adressée aux associations, citoyens et partis politiques, lors de la grève des agents d’EDF le 8 avril dernier.

Sur EDF-GDF comme sur toutes les privatisations, il faut construire un front citoyen de résistance politique, contre un ministre de l’Economie qui confond quotidiennement la politique, l’audimat, le théâtre et sa carrière personnelle.

Ce sont les services publics qui sont en jeu. Tout le monde est concerné.

Vous trouverez dans Actualité le texte de cette lettre aux partis politiques.


Le 6 mai 2004

Communiqué d’Olivier Besancenot - Les intermittents ont raison de se battre

Les intermittents ne se satisfont pas des miettes lâchées par le ministre de la Culture. Ils ont raison.

Tout comme l’ensemble des militant(e)s de la LCR, je soutiens l’occupation des plateaux de Canal+ et d’i-télévision réalisée aujourd’hui par la coordination des intermittents et précaires d’Île-de-France.

En refusant de s’en prendre au Medef et d’appliquer à tous le principe des 507 heures sur douze mois ouvrant droit à l’indemnisation, M. Donnadieu-de-Vabres n’a fait que jeter de l’huile sur le feu.

L’appel "à la responsabilité" des professionnels du spectacle lancé par le ministre de la Culture révèle le mépris de ce dernier pour une profession en lutte depuis plus d’un an pour défendre ses droits. N’en déplaise au ministre, en ne se faisant pas berner, en continuant à se mobiliser, aujourd’hui à Paris, la semaine prochaine à Cannes, les intermittents font preuve d’un sacré sens de la responsabilité.


Le 6 mai 2004

Communiqué d’Olivier Besancenot - La solidarité, ce n’est pas travailler plus

L’augmentation sournoise du temps de travail votée par les députés est inacceptable. Les salariés ne sont pas responsables du drame de l’été 2003.

Le principe "du jour de solidarité" est un moyen de culpabiliser les salariés, de revenir, sans avoir l’air, sur les 35h et de dédouaner ce gouvernement et les précédents de leurs responsabilités. Car ce sont bien les attaques incessantes, menées depuis des années contre le système de santé, qui sont à mettre en cause.

Pour éviter un nouveau drame, un plan d’urgence est nécessaire dans la santé. Cela passe par une prise en charge collective des personnes agées par la Sécurité sociale.

Il est nécessaire de prendre en compte la dépendance de cette partie de la population. Cela revient notamment à exiger que la totalité des lits des maisons de retraite soit médicalisée, avec un niveau d'encadrement correspondant.

Il faut mettre fin à la politique de "maîtrise comptable" des dépenses de santé, aux fermetures de lits, de services et d'établissements hospitaliers. Un plan de formation massif de personnel médical et paramédical est nécessaire. Il faut ainsi embaucher les 120 000 personnes qui manquent dans la Santé.

Promouvoir la santé publique exige aussi l'expropriation de ceux qui s'enrichissent sur le dos de la vieillesse et de la dépendance, ainsi que de l'ensemble de l'hospitalisation privée.


Le 4 mai 2004

Déclaration d’Olivier Besancenot - Le défilé des ministres

Qu’ils sont égoistes ces Français qui rechignent à travailler plus et à dépenser leurs maigres épargnes. Heureusement Raffarin et super-Sarkozy sont là pour nous enseigner la solidarité.

Après Raffarin, qui a essayé de nous faire croire que c’est parce que l’on ne travaillait pas assez que des milliers de personnes étaient mortes l’été dernier, c’est maintenant Sarkozy qui explique que c’est la fermeture dominicale des magasins et non le faible niveau des salaires, des allocations, des retraites qui explique la faible ardeur consommatrice de la population.

Sarkozy a beau jouer le super ministre, animé par de géniales et nouvelles idées, ce sont les vieilles recettes libérales qu'il nous assène. Le refrain sur les privatisations le montre bien.

Quant à Douste-Blazy, il veut sauver la Sécu en éradiquant la fraude et en taxant les salariés, mais il oublie que le fameux trou de la Sécu n’est dû qu’au chômage de masse et aux cadeaux fait à ceux qui créent ce chômage, les patrons.

Après de telles annonces, on ne peut qu’attendre, avec tout l’intérêt qu’elle mérite, l’intervention, jeudi, du chef de ce gouvernement réactionnaire et illégitime.


Le 4 mai 2004

Communiqué de la LCR - En réponse à M. Ruquier

Dans son émission " On a tout essayé ", diffusée lundi 3 mai 2004 sur France 2, M. Ruquier a laissé penser que la LCR avait, au cours de la manifestation parisienne du 1er mai, frappé des collaborateurs de l’émission - notamment M. Dan Bollender - et endommagé leur matériel vidéo.

Nous tenons à signaler qu’il n’y a eu, de notre part, aucun coup porté à l’un des membres de l’équipe de " On a tout essayé ". Nous n’avons pas non plus endommagé le matériel appartenant à ces derniers.

Nous enverrons dès demain une lettre à M. Ruquier et à France 2 pour demander un droit de réponse.


Le 29 avril 2004

Déclaration d'Olivier BESANCENOT - Chirac, défenseur de l'Europe des marchés

Beaucoup de bruits pour pas grand-chose. Chirac s'est livré, avec une certaine hypocrisie, à une défense de l'Europe libérale. Le président a chanté les louanges du projet de constitution européenne, un projet qui a vocation à graver dans le marbre le dogme libéral, un projet qui nie les droits sociaux fondamentaux.

Détournant l'aspiration des peuples à la coopération, Chirac défend une Europe "puissante", "conquérante sur les marchés extérieurs", une Europe capable de disputer aux Etats-Unis le rôle de gendarme du monde. Il peut parler de "l'Europe des hommes, de la liberté et du droit", l'Europe qu'il défend c'est celle des marchés. Le rêve européen de Chirac, c'est celui d'une Europe forteresse.

Une autre Europe est possible. C'est celle qui passe par l'harmonisation vers le haut des droits sociaux et démocratiques, la mise en place de services publics européens, l'instauration d'un Smic européen, l'égalité des droits entre résidents de l'Union européenne et personnes d'origine extra-communautaire... Cette Europe des travailleurs et des peuples, c'est celle que la LCR et Lutte ouvrière défendront dans la campagne électorale qui s'ouvre.


Le 26 avril 2004

Communiqué d’Olivier Besancenot - Défendre les droits des chômeurs

N’en déplaise à MM. Seillières et Chérèque, les personnes privées d’emploi ont raison de se battre pour leur droit à l’indemnisation. Si elle est une défaite pour les partenaires antisociaux, fossoyeurs des droits des chômeurs, la décision du Tribunal de grande instance de Marseille, rendue il y a dix jours, a été la victoire de la ténacité, de la dignité et de l’unité des chômeurs et de leurs organisations.

À Toulouse, Angers, Paris, dans des dizaines de villes, d’autres tribunaux vont être appelés à se prononcer. La mobilisation doit continuer. Les chômeurs l’ont bien compris. Demain midi, ils seront ainsi nombreux à pique-niquer devant le siège de l’Unedic, à Paris, à l’appel d’AC!, de l’Apeis, du MNCP et de la CGT chômeurs. La LCR apporte évidemment son soutien à cette initiative.

Pourtant, il ne faut pas se satisfaire que le Pare soit reconnu comme un contrat, un contrat rompu unilatéralement par les signataires de l’avenant de la convention Unedic (Medef, CFDT et CGC). Le Pare reste un scandale.

Ce qui est à l’ordre du jour, c’est une refondation solidaire de l’Unedic, basée sur l’augmentation des cotisations patronales, garantissant le Smic comme plancher; c’est l’abrogation du Pare et du RMA, sous-contrat sans salaire; c’est la fusion du régime Unedic et du régime de solidarité nationale (RMI, ASS).


Le 18 avril 2004

Communiqué d'Olivier Besancenot - Non aux privatisations

Par la grève et les manifestations, les agents d'EDF-GDF ont montré leur détermination à défendre le service public. Tout comme l'ensemble des militants de la LCR, je les soutiens dans cette démarche et cette revendication.

Les agents d'EDF-GDF ont répondu comme il se devait à Raffarin qui, dans son discours de politique générale prononcé le 5 avril, se faisait une fierté de poursuivre les privatisations.

L'arrogance de ce Premier ministre d'un gouvernement illégitime ne doit pas nous cacher que les mobilisations peuvent le faire reculer. Recul sur l'ASS, satisfaction donnée aux chercheurs après trois mois de lutte... Après la première baffe des 21 et 28 mars, offrons-nous l'autre joue.


Le 9 avril 2004

Communiqué de la LCR - Non à l’occupation de l’Irak

Un an déjà que l’administration Bush a mis la main sur l’Irak. Cette occupation, loin d’apporter la paix et la liberté, mène le peuple irakien vers le chaos le plus total. L’impérialisme ne va pas sans son cortège de richesses pillées, de droits bafoués et de sang versé.

Plus que jamais, s’impose le retrait des troupes d’occupation et la restitution aux Irakiens d’une totale souveraineté sur leur pays. Sans ingérence impérialiste d’aucune sorte, qu’elle soit celle de l’actuelle coalition ou qu’elle se dissimule sous le drapeau de l’ONU !


Le 6 avril 2004

Communiqué de la LCR - À bas la Françafrique

L'État français porte une très lourde responsabilité dans le génocide des Tutsi au Rwanda. Pourtant, dix ans après, les responsables politiques d'aujourd'hui et de l'époque font comme si de rien n'était.

La France doit reconnaître qu'elle a non seulement permis la fuite des assassins, mais qu'elle les a aussi conseillés et organisés, comme l'a révélé la commission d'enquête citoyenne réunie à Paris du 22 au 26 mars.

Il est plus que temps que la France cesse ses ingérences coloniales, plus que temps que les rêves d'empire perdu de politiciens et de militaires français cessent de priver des peuples entiers de leur liberté et de leur vie.


Le 5 avril 2004

Communiqué de la LCR - Raffarin : on continue !

L'intervention de Raffarin est celles d'un valet qui essaye de se justifier devant son maître, en défendant son bilan et son emploi.

Dans son discours de politique générale, Raffarin s'est engagé à continuer tout ce que les électeurs ont rejeté les 21 et 28 mars dernier. Il s'est félicité de la "réforme" des retraites, de la baisse des charges patronales... mais c'est justement cette politique antisociale, réactionnaire qui a été battue dans les urnes après avoir été massivement contestée dans la rue.

Raffarin entend maintenir le cap fixé par le Medef et par Chirac. Les aides aux entreprises vont couler à flot. Il va accélérer les privatisations, en commençant par celle d'EDF-GDF.

Ces dernières visent à combler l'appétit des grands actionnaires. Elles sont contraires aux intérêts de l'ensemble de la population. C'est ce que ne manqueront pas de dire les agents d'EDF-GDF, qui manifesteront le 8 avril dans les rues de Paris contre le changement de statut de l'entreprise publique.

Ce gouvernement illégitime doit être sanctionné par les mobilisations et dans les urnes, en juin prochain.


Le 1er avril 2004

Communiqué de la LCR - Baratin, baratin, baratin

45 minutes de Chirac, c’est long, surtout quand il les utilise pour ne pas dire grand chose, si ce n’est qu’il n’a eu le temps de ne régler aucun problème et qu’il doit donc continuer.

Son recul sur l’ASS ne doit pas tromper. Si Sarkozy est " le Zidane de l’économie " comme le dit le baron Seillères, ce dernier est bien le patron du club, dont Chirac nous a révélé hier la troisième sélection.

Le credo de Chirac reste la dérèglementation, les privatisations et la destruction des acquis sociaux.

C’est une attaque de grande ampleur contre la Sécu qu’il nous prépare, à laquelle il entend " par le dialogue " associer l’opposition et les syndicats.

Son annonce sur l’ASS est le fruit des mobilisations et un encouragement pour celles à venir. En généralisant celles-ci, le monde du travail peut lui répondre que deux ans, ça suffit !


Le 1er avril 2004

Communiqué de la LCR - Le troisième tour social

C’est la voix de l’Europe sociale que vont faire entendre les manifestants qui arpenteront, samedi 3 avril, les rues des capitales et des principales villes européennes.

À l’appel de la Confédération européenne des syndicats, de Solidaires, des salariés de toute l’Europe vont manifester pour les droits sociaux et pour l’emploi.

Cette manifestation, avec celle des agents d’EDF-GDF, jeudi 8 avril, contre le projet de privatisation de l’entreprise publique ou encore la grève d’aujourd’hui des personnels de plusieurs ministères contre la loi de décentralisation et celle des enseignants le 7 avril sonnent comme un premier avertissement sérieux pour Raffarin 3.

Rejeté dans les urnes, le gouvernement devra subir les critiques et entendre les revendications de la rue.

Dans toutes les manifestations, la LCR sera présente pour dire, avec l’ensemble des salariés, non aux privatisations, non aux licenciements, non au démentelement de la Sécu, oui à la protection sociale, au service public, à l’action collective par-delà les frontières.


Le 31 mars 2004

Communiqué d’Olivier Besancenot - On prend les mêmes et on recommence

Malgré le jeu des chaises musicales, c’est la même musique que l’on va entendre. Celle de la régression sociale, de la destruction des acquis sociaux et des libertés.

La démocratie importe peu à Chirac. Le président, fidèle à sa conception particulière de la politique, se fiche éperdument que les élections régionales aient manifesté un rejet massif de la politique conduite par les précédents gouvernements Raffarin.

Sarkozy peut passer de la matraque aux Finances, Fillon, ex-ministre du chômage et de la régression sociale peut devenir celui de l’Education nationale, il n’en reste pas moins que ce gouvernement est illégitime. Il a été désavoué à plusieurs reprises dans la rue et dans les urnes.

Un mouvement doit maintenant s'organiser dans le pays pour le chasser.


Le 30 mars 2004

Communiqué de la LCR - Le gouvernement est illégitime

Chirac vient de renommer Raffarin comme Premier ministre. Malgré la lame de fond de dimanche dernier contre la politique du gouvernement, Chirac persiste et signe. Il nomme les mêmes pour continuer la même politique.

La droite est minoritaire. Le gouvernement est illégitime.

Un mouvement doit maintenant s'organiser dans le pays pour les chasser.


Le 29 mars 2004

Communiqué de la LCR - Soldes sur la taxe professionnelle

Malgré le rejet énorme de sa politique les 21 et 28 mars, le gouvernement semble vouloir persévérer.

Le patronat devrait ainsi se voir offrir une forte réduction de la taxe professionnelle.

Gilles Carrez, rapporteur UMP du budget à l’Assemblée, fidèle serviteur du Medef, propose ainsi notamment de diminuer d’un tiers la taxe professionnelle.

L’éternelle litanie libérale sur les charges qui nuisent à l’embauche s’illustre d’une nouvelle conséquence. Conséquence inacceptable que nous dénonçons.

Exonération de charges, subventions publiques, allégement drastique de la taxe professionnelle... Assez de cadeaux au patronat. Une autre répartition des richesses s’impose.


Le 28 mars 2004

Déclaration de la LCR - Un référendum anti-Raffarin

La droite vient d’être écrasée. Le referendum anti-Raffarin est sans appel. C’est un vote qui nous réjouit.

Ce soir, le gouvernement Chirac-Raffarin est illégitime.

Après cette défaite de la droite, il faudra frapper plus fort que pour les retraites et obliger le gouvernement à stopper toutes ses attaques antisociales à commencer par sa réforme de la sécurité sociale.

Ce soir, les électeurs ont utilisé la gauche pour rejeter la politique du gouvernement. Cela ne signifie pas pour autant une confiance dans le PS et ses alliés.

Pour battre vraiment la politique de la droite et faire reculer le Front national, il faut une rupture avec la politique menée depuis vingt ans par les gouvernements successifs.

C’est cette politique que nous défendrons avec Lutte ouvrière aux élections européennes de juin prochain.

Pour obtenir la satisfaction des aspirations populaires qui se sont manifestées à ces élections, il faut construire un rapport de forces pour faire reculer le gouvernement et le patronat. Il faut maintenant une mobilisation générale, unitaire du monde du travail, de toute la gauche sociale et politique.


Lundi 22 mars 2004, 12H40

COMMUNIQUÉ DE LA LCR - Bureau politique de la LCR

La LCR vient de prendre connaissance d’un "appel de 24 membres de sa direction nationale" pour voter pour les listes conduites par le parti socialiste au deuxième tour des élections régionales.

La LCR tient à désavouer cette initiative.

Cet appel est signé par les représentants de la minorité de la LCR qui s’était déjà opposée à l’accord LO-LCR.

Il va à l’encontre des décisions du dernier congrès de la LCR, décisions adoptées par plus de 70% des militants de la LCR.

Comme nous l’avions dit, pendant toute la campagne, nous ne donnerons pas de consigne de vote au deuxième tour.

Nos électeurs et électrices se détermineront librement.

Il est évident que nos électeurs ne voteront ni pour la droite ni pour l’extrême-droite.

Une partie de nos électeurs s’abstiendra, une autre votera pour la gauche.

Nous faisons la différence entre les électeurs de gauche et ceux de droite mais nous ne voulons pas cautionner la politique du parti socialiste en appelant à voter pour la gauche lors de ce deuxième tour des régionales... À lui de faire des propositions pour convaincre les hommes et les femmes qui ont voté pour nos listes au 1er tour.


Le 17 mars 2004

Déclaration d’Olivier Besancenot - Une loi contre les pauvres

Nouvelle étape de la guerre que mène le gouvernement contre les pauvres, le projet de loi sur la "prévention de la délinquance" est inaceptable. Les travailleurs sociaux, le syndicat de la magistrature, le syndicat national des médecins de PMI... l’ont bien compris. Avec plusieurs autres associations, ils appellent à une manifestation à midi, au Métro Gobelins.

Il faut faire reculer ce gouvernement qui entend soumettre les milieux populaires à un contrôle permanent et généralisé. Fin du secret professionnel et obligation de délation, caméras braquées sur les HLM et les établissements scolaires, pouvoirs élargis de la police... Pour le gouvernement, tout doit être mis en place pour surveiller et contrôler les délinquants potentiels, c’est-à-dire les pauvres.

Classes laborieuses = classes dangereuses. Raffarin, Fillon, Sarkozy roulent tout droit vers le XIXe siècle.


Le 11 mars 2004

Communiqué de la LCR - Des actes odieux

La LCR condamne sans réserves les attentats qui ont frappé Madrid ce matin.

Aucune cause ne peut justifier que des salarié(e)s qui se rendaient sur leur lieux de travail, des étudiant(e)s, des enfants... tombent par dizaines.

Quelqu'en soient les auteurs, la LCR exprime son profond rejet de ces attentats qui visent à terroriser les populations.


Le 11 mars 2004

Communiqué d’Olivier Besancenot - Le troisième tour social en avance

À la grande joie des candidat(e)s des listes LO-LCR, les personnels hospitaliers aujourd’hui, les personnels de l’Éducation Nationale et les chercheurs demain, les intermittent(e)s, les défenseurs du droit au logement, une partie des signataires de l’appel contre la guerre à l’intelligence samedi 13 mars, vont descendre dans la rue. Tous contestent la politique du gouvernement.

Au grand dam du gouvernement, c’est dans un contexte social agité que vont se dérouler les derniers jours de la campagne électorale pour les élections régionales.

Des centaines de salarié(e)s sont aussi mobilisé(e)s, partout en France, pour défendre leurs emplois (à Unilever, STMicro-electronics, Altadis, Alstom à la Courneuve, à l’Imprimerie Nationale...). La veille et l’avant-veille du premier tour, intermittent(e)s et chercheurs devraient encore occuper la rue pour faire entendre leur mécontentement et leurs propositions.

Toutes ces luttes, la LCR et moi-même les soutenons. Le 21 mars, les listes LCR-LO seront là pour que la colère sociale s’exprime aussi dans les urnes.


Le 4 mars 2004

Communiqué de la LCR - Défendre les droits des femmes

La journée internationale des femmes, le 8 mars, doit rester un rendez-vous de lutte pour faire avancer leurs droits. Les attaques gouvernementales ont imposé l'urgence d'une manifestation pour l'ensemble des droits des femmes, le 6 mars prochain.

La question sociale aura une place centrale dans la manifestation. Premières victimes du chômage, les femmes sont aussi les plus touchées par la précarisation organisée, les réductions d'allocation et d'indemnisation. L'heure est à la défense des droits sociaux, des services publics.

Le collectif national pour les droits des femmes a rassemblé un grand nombre d'organisations pour décliner liberté, égalité, dignité, autonomie, solidarité, lors de la manifestation, au travers d'une liste conséquente de revendications.

Il faut exiger l'application des lois. L'accueil des femmes victimes de la violence est indigent. La réduction des moyens alloués à la santé publique entrave le droit à l'avortement. Il faut aussi se battre pour l'autonomie des femmes dans tous les domaines et pour en finir avec les statuts mettant en danger les femmes étrangères.

Il faut contrer l'extrême droite et les intégrismes, qui défendent un projet discriminatoire envers les femmes et s'opposent à une sexualité libre et choisie.

Signataire de l'appel lancé par le collectif national pour les droits des femmes, la LCR participera à la manifestation avec, notamment, par Alain Krivine, le 6 mars, 14h, place de la République. Pour les droits des femmes et contre le gouvernement.


Le 12 février 2004

Communiqué de la LCR - Contre le plan d'austérité dans l'Êducation Nationale

Le prétendu débat sur l'école à peine fini, les fermetures de classes et les suppressions de postes tombent. 12 500 postes aux concours pour 15 à 16000 départs en retraite. C'est plus de difficultés pour les enseignants et les jeunes dans les établissements scolaires à la rentrée 2004. On ne comptera ainsi que 1400 professeurs des écoles en plus pour 54 000 élèves supplémentaires, soi un enseignant pour 40 élèves !

S'ajoute à cela la suppression de 1000 emplois d'agents administratifs et la décentralisation des personnels d'entretien et de service, des médecins scolaires.

Depuis plusieurs semaines, des grèves et des manifestations ont lieu contre la remise en cause du service public d'éducation dans beaucoup d'académies. A Paris, le 11 février, plusieurs milliers de personnels d'éducation ont manifesté. La LCR soutient toutes ces mobilisations, ainsi que celles qui suivront, notamment la grève nationale du 12 mars.

Avec les personnels, la LCR défend le droit à une éducation de qualité pour tous.


Le 11 février 2004

Déclaration d'Olivier BESANCENOT - La justice à la sauce UMP

La loi "Perben II", qui sera soumise aux votes des députés aujourd'hui même, est bien un texte de restriction des libertés individuelles et des droits de la défense, contrairement à ce qu'affirme le ministre de la Justice.

Champion du tout répressif, le gouvernement entend renforcer les pouvoirs de la police et des parquets et priver bon nombre de personnes d'un avocat.

Prompt à défendre son ami Juppé, Dominique Perben entend autoriser police et parquet à installer des micros et des caméras dans les domiciles privés, allonger les gardes à vue jusqu'à 96 heures - en l'absence d'un avocat pendant les premières 48 heures - recourir aux perquisitions de nuit... cela est proprement inacceptable. Tout comme l'est l'introduction du "plaider coupable", qui privera les accusés d'un passage devant les juges.

Après les lois Sarkozy, la loi "Perben II" contribue à construire un Etat pénal. Les libertés s'en vont, mais la répression va galopante.


Le 02 février 2004

Communiqué d'Olivier Besancenot - Sur l'instauration de la prestation d'accueil du jeune enfant

Ce gouvernement ne connaît pas de pauses dans son combat contre les pauvres. A l'occasion de l'instauration de la prestation d'accueil du jeune enfant (Paje), 40 000 mères seules vivant dans une situation de grande précarité vont perdre 20% de leur pouvoir d'achat dans les huit mois entourant la naissance de leur enfant.

Le gouvernement fait des économies sur le dos de femmes qui ne vivent qu'avec quelques centaines d'euros par mois et dans le même temps, Christian Jacob, le ministre de la Famille, décide d'offrir gracieusement 160 euros mensuels à 200 000 familles qui gagnent entre 3200 et 4575 euros.

C'est Robin des bois à l'envers : ce gouvernement prend aux pauvres et donne aux riches et aux familles plutôt aisées.

Mesure socialement caricaturale donc, mais aussi mesure contre les femmes, dans le droit fil de celle du ministre de la Culture privant les intermittentes enceintes de leur droit à l'indemnisation chômage.


Le 28 janvier 2004

Communiqué d'Olivier Besancenot - Pas de policiers dans les écoles

Le "policier référent", voilà le nouvel avatar de la politique sécuritaire et liberticide de Nicolas Sarkozy. Le répressif plutôt que l'éducatif, tel est le nouveau slogan du ministre de l'Intérieur.

Ce n'est pas le nôtre. Nous soutenons au contraire les enseignants du collège Edouard Manet de Villeneuve-la-Garenne qui refusent que la police s'installe dans l'école et qui réclament des surveillants supplémentaires ainsi qu'un nouveau conseiller principal d'éducation.


Le 15 janvier 2004

Communiqué de la LCR - Samedi 17 janvier, contre la nucléocratie illégitime ! :

La relance annoncée du programme nucléaire à travers la "nouvelle génération" de réacteurs franco-allemand EPR constitue une absurde et dangereuse fuite en avant.

Reprenant le projet déjà dans les cartons du gouvernement de la gauche plurielle, Chirac-Raffarin, condamnant la recherche et le développement des alternatives énergétiques, veulent consacrer un mode de production destructeur : déchets radioactifs, vulnérabilité aux changements climatiques, risques de prolifération...

La construction du réacteur EPR voulue par les nucléocrates emmenés par Areva répond uniquement à des considérations industrielles et financières faisant fi de l'intérêt des citoyens et de la priorité à apporter aux énergies renouvelables.

Partie prenante du réseau Sortir du nucléaire, la LCR appelle à manifester massivement contre toute décision illégitime de relance du nucléaire, samedi 17 janvier, départ place de la République à 14h00.


Le 15 janvier 2004

Déclaration d'Olivier Besancenot et de Lucien Sanchez, conseiller régional LCR-100% à gauche de Midi-Pyrénées :
A Fortech, comme ailleurs, interdiction des licenciements

Chez Fortech, dans l'Ariège, entre 150 et 200 emplois sont menacés, alors que la multinationale Eramet, propriétaire de l'entreprise, dégage de gros profits.
Les pouvoirs publics restent inertes fâce à de telles injustices.
Pire même, dans le cas de cette entreprise, les pouvoirs publics ont accordé en juillet 2003 3,3 millions d'euros de subvention, dont 800 000 euros pour le conseil régional Midi-Pyrénées.
Seuls les élus LCR-100% à gauche ont voté contre ce cadeau.

Le 8 janvier 2004, le Tribunal de Grande Instance de Paris a suspendu le plan social, suspendant ainsi les procédures de licenciements.
C'est bien entendu une avancée pour les travailleurs et le syndicat CGT qui avait demandé l'annulation du plan social.
C'est donc un répit de deux mois qui est accordé et il convient de le mettre à profit.

Nous exigeons que les pouvoirs publics suppriment ces subventions à cette entreprise qui continue à licencier alors qu'elle fait des profits.
Nous demandons également des interventions efficaces pour que les emplois soient maintenus dans cette entreprise.


Le 14 janvier 2004

Déclaration d'Olivier Besancenot - Virville dissout le droit social

Le rapport Virville fait la part belle aux souhaits du Medef.
Il ne s'agit pas de simplifier le code du travail, mais de le casser.
François Fillon avait demandé à Michel de Virville, DRH de Renault, un rapport d'expertise pour " simplifier " le code du travail.

Effectivement, pour le patronat, les choses s'annoncent plus simples :
. Mise en place du contrat de mission, c'est-à-dire de la précarité légalisée pour 3 à 5 ans
. Mise en place d'un " conseil d'entreprise " pour mieux détruire le droit syndical en fusionnant le comité d'entreprise et les délégués du personnel afin de négocier à la place des syndicats dans les petites entreprises
. " Commission paritaires " (patrons-syndicats) d'interprétation des accords collectifs, ayant force de loi pour les juges
etc.

Décidément, pour le patronat, c'est tous les jours Noël !


Le 14 janvier 2004

Communiqué de la LCR. Quatrième Forum Social Mondial à Mumbaï

Nous vous informons que la LCR sera présente au quatrième Forum Social Mondial, qui se réunira du 16 au 21 janvier à Mumbaï.

Notre délégation :
Alain Krivine, député européen et porte-parole de la LCR
François Coustal, membre de la direction nationale de la LCR


Le 07 janvier 2004

Déclaration d’Olivier Besancenot. Chirac, père noël du Medef

2004 ne sera pas l’année de l’emploi, mais celle du chômage, de la précarité et de l’austérité

Les discours cyniques de Jacques Chirac et de François Fillon cachent mal leur objectif véritable : donner en 2004 un coup d’accélérateur aux réformes du marché du travail. Leur volonté est de permettre au patronat et aux directions d’entreprises d’embaucher et de licencier comme elles le veulent, de plier toujours plus les salariés aux impératifs du marché et, donc, de les contraindre à travailler dans des conditions de plus en plus précaires et pénibles.

La lutte contre le chômage ne passe pas par la baisse des cotisations patronales ou l’allègement des procédures d’embauche et de licenciements, mais par l’interdiction des licenciements collectifs, en particulier dans les entreprises qui font des bénéfices. Dans les grandes entreprises, prétendument en difficulté, il faut prendre sur les capitaux placés ailleurs, sur la fortune personnelle des patrons et des gros actionnaires, pour assurer leurs salaires aux travailleurs. Il faut arrêter les exonérations de cotisations sociales patronales et supprimer les subventions accordées aux entreprises. Avec l’argent économisé, l’Etat pourra créer des emplois utiles dans les services publics, hôpitaux, écoles, transports en commun.


Le 11 décembre 2003

Communiqué de la LCR. La Commission Stasi vient de remetre son rapport

Au-delà des différentes significations individuelles qu'il peut prendre, le port du voile islamique exprime l'oppression et l'infériorité des femmes, la soumission à l'autorité du père, du frère ou du mari.

Il prépare à l'enfermement des femmes dans la sphère domestique. C'est pourquoi, sans aucune hésitation, la LCR combat le port du voile. Mais tout le problème est de savoir comment aider efficacement les jeunes filles à s'émanciper.

La LCR se prononce contre le projet d'une loi ciblant pour l'essentiel le port du voile à l'école. Celle-ci ne peut apparaître que comme une stigmatisation et une vexation supplémentaires pour une population à qui l'on n'envoie que des messages négatifs et discriminants, alors même que la politique mise en oeuvre par ce gouvernement anti-social renforce les exclusions et les inégalités et contribue au développement des ghettos sociaux et des replis communautaires. Aucune loi ne pourra remplacer l'action des équipes éducatives ni encadrer la nécessité d'un dialogue (médiation, le temps à y consacrer, moment de la décision, etc.)

Plus généralement, la LCR réaffirme son attachement à des services publics laïcs, ouverts à l'ensemble de la population, et donc séparés clairement de toutes les attaches religieuses.


Le 8 décembre 2003

Communiqué de la LCR. Avec les sans-papiers

Depuis quelques heures, des sans-papiers occupent l'église Saint-Nicolas du Chardonnet. Depuis des années, les sans-papiers se mobilisent pour leur régularisation.

La LCR apporte son soutien au mouvement des sans-papiers. Elle exige l'abrogation de toutes les lois anti-immigrés (lois Pasqua, Debré, Chevènement) et la régularisation de tous les sans-papiers.

La LCR s'oppose à toute initiative policière visant à expulser les sans-papiers de cette église occupée depuis très longtemps par des intégristes catholiques.


Le 1 décembre 2003

Accord Verts-Ps. Les verts satellisés par le Ps.

C'est au prix de la perte de toute indépendance politique que les Verts d'Ile-de-France ont décidé de s'allier au PS dès le premier tour des élections régionales de 2004.

Il semble que l'appât du gain (le grand nombre de places éligibles) a été plus fort que la volonté de renforcer l'expression autonome des Verts et de conditionner des accords de gestion avec le PS à un accord sur le programme électoral.

On comprend que François Hollande soit content. Cette " décision historique ", dont parle le dirigeant du PS, marquant la satellisation avancée des Verts par le PS.


Le 24 novembre 2003

Communiqué de la LCR. Lutter contre le tabagisme

La LCR est favorable à une véritable politique de prévention et de lutte contre le tabagisme. Celle-ci devrait s'appuyer sur la taxation des profits de l'industrie du tabac.

Le choix du gouvernement est tout autre. En augmentant cette taxe indirecte que représente le prix des cigarettes, le gouvernement s'en prend à nouveau au porte-monnaie du plus grand nombre sans réellement s'attaquer à ce problème de santé publique.


Le 17 novembre 2003

Actes antisemites : Déclaration de la LCR.

La guerre impérialiste contre l'Irak, tout comme la politique criminelle du gouvernement Sharon en Palestine, n'en finissent plus de causer des drames. Le double attentat antisémite d'Ankara en est la dernière illustration.

En France la montée des communautarismes a conduit, samedi dernier, à l'incendie du collège-lycée Merkaz-Hatorah de Gagny.

Le Forum Social Européen qui vient de s'achever a montré qu'une autre voie, celle de la fraternité et de la solidarité, était possible entre les peuples. Cette autre voie passe par la lutte contre toutes les formes de racisme, contre l'occupation de l'Irak et pour la justice en Palestine.


Le 13 novembre 2003 SOLIDARITE AVEC LES SALARIES DE l'HOPITAL PRIVE JACQUES CARTIER

Communiqué de la LCR section Massy Palaiseau.

LA SANTE N'EST PAS UNE MARCHANDISE !

Les salariés de l'hôpital privé Jacques Cartier de Massy sont en grève pour : . l'embauche de salariés supplémentaires . la revalorisation des salaires

On a vu apparaître, ces vint dernières années, de véritables chaînes de cliniques privées à but lucratif.

La Générale de Santé, propriétaire de l'hôpital privé Jacques Cartier de Massy, ainsi que de l'hôpital privé d'Antony, est une de ces chaînes : c'est une société anonyme dont les principaux actionnaires sont des fonds de pension - la société de Capital Investissement britannique CINVEN (41% du capital) et Vivendi (20% du capital).

Son entrée en Bourse vise à détourner les cotisations des assurés sociaux au profit de la spéculation boursière.

Avec le personnel en lutte, nous disons : Non à la réquisition préféctorale ! Oui au droit de grève ! La direction doit satisfaire les revendications des personnels de santé en lutte!

La LCR en appelle à la solidarité de tous ceux et de toutes celles qui ne se résignent pas à ce que la santé ne soit qu'une source de profit pour les actionnaires.

NOS VIES VALENT PLUS QUE LEURS PROFITS !


Le 06 novembre 2003

"Plan de solidarité" :une indecence sans limitees attaques plutôt qu'un bilan.

Le plan Chirac­Raffarin, cyniquement présenté comme étant de «solidarité pour les personnes dépendantes et handicapées», repose principalement sur une inique mesure d'allongement du temps de travail pour les salariés alors que chômeurs et temps partiels imposés se comptent par millions.
Economiquement inepte, cette décision, rêvée par le baron Seillière, n'a d'autres ambitions que de donner aux patrons le droit de piquer, à leur guise, un jour de congé aux salariés pour se remplir un peu plus les poches en cassant les conventions collectives.
Cette «charité obligatoire», sommet d'une «bernadettisation» de l'action sociale, se transformerait ainsi en journée de solidarité pour le patronat !
Gêné aux entournures et croyant faire passer la pilule, Raffarin annonce simultanément une epsilonesque contribution sur les capitaux qui ne représentera qu'une infime partie des baisses d'impôts consenties à leurs détenteurs.
Des moyens pour les personnes âgées ? Le budget 2004 fait d'autres choix antagonistes, comme celui d'augmenter de deux milliards d'euros le budget de l'armée ou de continuer à siphonner des milliards d'euros sur les recettes de la Sécu (taxes sur alcools et tabac, sur les assurances auto, sur les industries polluantes etc.) pour mieux les distribuer en aides au patronat...
Une véritable politique de solidarité sociale est urgente, nécessaire et possible tant envers les plus anciens qu'à l'égard des handicapés et des plus démunis. Mais ce gouvernement, dans un réflexe de classe pavlovien, préfère opérer des cadeaux au Medef et s'en prendre une nouvelle fois au monde du travail.
Tentant vainement de s'exonérer de ses écrasantes responsabilités lors de la canicule de l'été dernier, l'indécence de ce pouvoir qui ose parler de «fraternité» est sans limite. La réaction des salariés doit être à la hauteur de cette provocation.


Le 03 novembre 2003
Les attaques plutôt qu'un bilan

Il est triste que l'ex-gauche plurielle, et notamment le Parti socialiste, soit plus occupée à attaquer la LCR et l'extrême gauche qu'à essayer de contrer la politique réactionnaire du gouvernement de M.Raffarin.
Plutôt que d'essayer de comprendre pourquoi des millions d'électeurs de milieux populaires rompent avec la gauche traditionnelle, des dirigeants de celle-ci assènent mensonges et clichés.
Dans le même temps, la droite trace un parallèle odieux entre l'extrême gauche et le
Front national.

Le congrès de la LCR suscite donc de nombreuses réactions. Peut-être parce qu'il s'inscrit dans une démarche de création d'une véritable alternative politique.
La LCR ne fait pas le choix du repli, du sectarisme, mais celui de participer à redonner espoir aux millions de personnes victimes du capitalisme. L'accord avec Lutte ouvrière pour les élections régionales et européennes de 2004 s'inscrit dans cette démarche.
Pour ces élections, comme dans les luttes sociales, nos ennemis seront la droite, l'extrême droite et le Front national. Dans les élections de 2004, en plus de la gauche sociale-
libérale, de la droite et de l'extrême droite, s'exprimera un quatrième acteur, défenseur d'une orientation anticapitaliste.


Le 28 octobre 2003

Charité imposée pour les salariés !
Déclaration d'Olivier BESANCENOT


La suppression d'un jour férié pour pourvoir aux carences inadmissibles de la solidarité sociale envers les besoins de santé
des plus anciens constitue non seulement une nouvelle atteinte à la durée légale du travail mais également un nouvel impôt
pour le monde du travail.
Ainsi, le lundi de Pentecôte deviendrait-il la journée pour le patronat alors qu'une seule journée de profits des grands groupes permettrait d'engranger un milliard d'euros…
Cette charité imposée est une ignoble escroquerie dans la droite ligne des successives apparitions compassionnelles
de Bernadette Chirac, la nouvelle guest star télévisuelle de l'exécutif.



Le 21 octobre 2003

Communiqué de la LCR et des JCR

Solidarité avec les sans facs et les syndicalistes de Nanterre !

Dans la nuit du 20 au 21 octobre, une quarantaine d'étudiants que l'administration de Paris X Nanterre refuse d'inscrire
et des syndicalistes de l'Unef ont été violemment interpellés par les forces de l'ordre
alors qu'ils organisaient une action pacifique pour obtenir l'inscription des 270 sans facs.

Des syndicalistes et des étudiantes ont dû se dévêtir ! Des étudiants ont été alignés contre un mur sous la menace de flashball. Les policiers ont procédé à l'arrestation d'un syndicaliste et expulsé les autres du campus à coups de matraque
et en lançant des chiens à leurs trousses, non sans avoir proféré au passage des propos sexistes et racistes.
Un syndicaliste a été blessé à la main.

Ce matin, l'administration a refusé la moindre discussion avec les sans facs et les étudiants.
Plusieurs centaines d'entre eux ont été roués de coups et aspergés de gaz et gel lacrymogène par des vigiles
quand ils ont souhaité entrer dans le bâtiment pour s'entretenir directement avec les responsables.

Nous condamnons la violence exercée contre les étudiants,
et soutenons leur mobilisation pour l'inscription de tous les sans facs !


Le 19 octobre 2003

Déclaration d'Olivier Besancenot

Avec les intermittents

Venus exprimer leurs revendications sur le plateau de la Star Academy,
des professionnels du spectacle ont dû subir le mépris de la direction de TF1 et les coups de ses vigiles.
Plusieurs ont été arrêtés, quelques uns interpellés.

Il est inacceptacle que l'on traite ainsi des salariés en lutte.
Les intermittents, en lutte contre la casse de leur régime d'indemnisation
peuvent compter sur ma solidarité comme sur celle de la LCR.


Le 16 octobre 2003:

Rencontre entre la LCR et le PCF

Des délégations de la LCR et du PCF se sont rencontrées mercredi 15 octobre, au siège du PCF.
Les deux délégations ont procédé à un large tour d'horizon sur la situation politique et constaté la convergence
de leurs appréciations sur la gravité de l'offensive de destruction sociale conjointement menée par le gouvernement et le Medef.
La LCR a, à cette occasion, réaffirmé sa détermination à construire le rassemblement le plus large dans l'action
pour mettre en échec cette politique. Elle a notamment reformulé sa proposition d'une grande initiative nationale
visant à bloquer les plans de licenciements qui frappent des régions entières du pays.
Le PCF a, pour sa part, pris note de cette proposition et indiqué que ses instances nationales se réuniraient prochainement
sur la question de l'emploi.
Les deux délégations ont aussi débattu du projet Giscard de Constitution européenne.
La LCR a exprimé sa volonté d'y opposer une vaste campagne unitaire en faveur d'un référendum
permettant que puisse s'exprimer un "non" de gauche, anticapitaliste et internationaliste.
Le PCF a également exprimé sa position favorable à un "non" de gauche
et les deux organisations ont convenu de se rencontrer de nouveau prochainement sur ce point.
La LCR et le PCF ont enfin confronté leurs points de vue respectifs et divergents sur la construction d'une alternative à gauche et les perspectives électorales de l'année 2004. Comme elle l'avait fait à l'occasion de la fête de l'humanité,
la LCR a néanmoins réaffirmé son souhait que le débat public se poursuive à tous les niveaux entre les deux organisations.


Le 16 octobre 2003:

Déclaration d'Olivier Besancenot


Sécu : tout doit disparaître

Quelle hypocrisie ! Le premier Ministre prétend souhaiter que le haut conseil pour l'avenir des retraites
rende ses conclusions avant l'été 2004, mais celles-ci ont déjà été données sous forme de questions par M. Raffarin lui-même lors de l'installation de ce haut conseil de la régression sociale.

Après une campagne de bourrage de crâne sur le trou de la Sécu
(à laquelle l'Etat doit 4,2 milliards d'euros et le patronat 1,9 milliard malgré les exonérations de cotisations
qui síélèvent cette année à 20,34 milliards), le gouvernement se prépare à imposer ses projets;
projets chers au Medef : diminution de la part des soins remboursée par l'assurance maladie collective,
ouverture aux assurances privées.
Les compagnies d'assurance peuvent être contentes, la majorité de la population un peu moins.
Les solutions préconisées par M. Raffarin auront pour effets d'augmenter les profits de ces compagnies,
ainsi que les inégalités sociales.
Ces mesures priveront en effet de soins toutes celles et tous ceux qui ne pourront souscrire à une assurance privée.

Après les attaques contre les retraites, il s'agit bien, pour le gouvernement,
de continuer le chantier de la destruction des droits sociaux.

Le gouvernement veut taper fort, après les élections de 2004 et pendant une période peu propice aux mobilisations sociales.
La LCR propose à l'ensemble de la gauche sociale et politique de ne pas accepter ce calendrier
et d'organiser dès maintenant la bataille contre le démantèlement de la Sécu.


Le 14 octobre 2003:

Déclaration d'Alain Krivine et Olivier Besancenot


L'émotion nous étreint à l'annonce de la disparition de Léon Schwartzenberg.
De l'intellectuel à la culture impressionnante, du médecin jamais résigné à la souffrance humaine,
du militant refusant la compromission à gauche, nous gardons le souvenir d'un être aux convictions inébranlables.
D'un frère de combat, dont nous avons partagé tous les engagements ces dernières années,
du soutien aux sans-papiers ou aux sans-droits, au rejet de la guerre impérialiste en Irak,
en passant par la solidarité avec les peuples en butte à l'oppression.
Sa grande voix, son courage, sa révolte nous manquent déjà.
A Marina Vlady, sa compagne, et à sa famille, nous voulons témoigner notre affection en ce moment pénible.